Année 2018   Mai-Juin Afficher en grands caractères

Avoir le même esprit

par Gary Ehman
Langue de feu

Jésus s’en était allé ! Il ne marchait plus au milieu de Ses disciples. Bien qu’Il fût ressuscité, les images sinistres de Sa crucifixion pesaient encore lourdement dans les esprits des disciples, rassemblés pour la Fête annuelle des prémices de la moisson du froment (Exode 34 :22). Mais avant ce jour de Fête, certains de Ses plus proches disciples L’avaient vu s’élever dans le ciel.

Il leur avait dit : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux » (Actes 1 :7-9). Alors qu’ils fixaient le ciel, deux anges leur apparurent soudainement et leur donnèrent d’autres instructions : « Hommes Galiléens, pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus, qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » (verset 11).

Ce qui s’était passé dans leur vie était stupéfiant. Leur Ami, leur Compagnon et leur Enseignant avait été sauvagement assassiné à l’instigation de leurs compatriotes. Le spectacle de Son corps déchiré et ensanglanté, cloué sur le bois – suivi de Sa résurrection et de Son apparition au milieu d’eux pendant 40 jours – continuait à avoir un impact profond sur eux. Ses dernières paroles avant Son ascension – leur recommandant d’attendre ensemble à Jérusalem – les rendaient perplexes.

Un peuple avançant d’un commun accord

Mais tous ces événements combinés allaient apporter un nouveau sentiment de fébrilité dont ils n’avaient jamais fait l’expérience. « Quand ils furent arrivés, ils montèrent dans la chambre haute où ils se tenaient d’ordinaire ; c’étaient Pierre, Jean, Jacques, André, Philippe, Thomas, Barthélemy, Matthieu, Jacques, fils d’Alphée, Simon le Zélote, et Jude, fils de Jacques. Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus » (Actes 1 :13-14).

Les Écritures utilisent l’expression « d’un commun accord ». C’est le cœur de cet article, car aujourd’hui encore, ces mots ont une profonde signification alors que nous nous préparons à célébrer ensemble la Pentecôte. Le mot grec traduit par « commun accord », au verset 14, est homothumadon. Dans ce contexte, il signifie qu’ils étaient unanimes dans leur façon de penser et dans leur mentalité. Cette expression grecque est utilisée douze fois dans le Nouveau Testament, dont dix dans le seul livre des Actes (cf. Concordance Strong française).

Nous voyons un groupe de gens qui s’était réuni en attendant ce qui avait été promis par le Maître. Le mot « persévéraient », au verset 14, est plus profond qu’il n’y paraît en français. Traduit du grec proskartereō, il signifie adhérer à quelqu’un, être dévoué ou constant à quelqu’un ou à une cause. Associé aux mots « commun accord », il indique une déclaration d’unité impressionnante.

La Fête de la Pentecôte apparaît finalement dans Actes 2 :1-4 et Luc expliqua que les disciples étaient « tous ensemble », ou réunis « d’un commun accord » : « Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble [homothumadon] dans le même lieu » (verset 1).

Les membres de l’Église du Dieu Vivant se réuniront de même le 20 mai 2018 pour célébrer la Pentecôte et nous espérons que nous serons tous ensemble, d’un commun accord – en partageant la même passion pour ce que nous faisons et la raison pour laquelle nous le faisons. Les premiers chapitres du livre des Actes nous présentent la jeune Église de Dieu naissante. Il y avait une conscience réciproque exceptionnelle, mue par une puissance intérieure que seuls quelques individus isolés avaient reçue auparavant (cf. Jean 14 :17).

Les mots « tous ensemble » montrent la passion qui se développait en eux, grâce au Saint-Esprit, et qui commençait à se répandre parmi ceux qui progressaient vers la conversion : « Ils persévéraient dans l’enseignement des apôtres, dans la communion fraternelle, dans la fraction du pain, et dans les prières. La crainte s’emparait de chacun, et il se faisait beaucoup de prodiges et de miracles par les apôtres. Tous ceux qui croyaient étaient dans le même lieu, et ils avaient tout en commun. Ils vendaient leurs propriétés et leurs biens, et ils en partageaient le produit entre tous, selon les besoins de chacun. Ils étaient chaque jour tous ensemble [homothumadon] assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur » (Actes 2 :42-46).

Là encore, nous voyons qu’ils « persévéraient » – ils étaient dévoués et constants les uns envers les autres – mais l’accent est mis sur la notion de communauté, l’Église, centrée sur l’amour total et l’engagement envers les autres.

Le plus grand but dans l’existence

Aujourd’hui, nous commençons à marcher et à être entraînés dans un mode de vie et de pensée qui finira par transformer l’univers tout entier ! Cette déclaration est-elle trop grosse à avaler ? Non, cela ne devrait pas être le cas ! Nous devons imprégner notre esprit de ces choses, à mesure que nous entrons dans cette nouvelle saison de Fête.

La Bible nous exhorte à en comprendre profondément le sens. « Nous prêchons la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait prédestinée pour notre gloire, sagesse qu’aucun des chefs de ce siècle n’a connue, car, s’ils l’avaient connue, ils n’auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit. Car l’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu » (1 Corinthiens 2 :7-10). Dieu nous les a révélées, à Ses fils et Ses filles du 21ème siècle. Cette révélation de la Pentecôte nous est destinée.

Vous n’êtes toujours pas convaincu ? « Qui donc, parmi les hommes, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu. Or nous, nous n’avons pas reçu l’esprit du monde, mais l’Esprit qui vient de Dieu, afin que nous connaissions les choses que Dieu nous a données par sa grâce. Et nous en parlons, non avec des discours qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu’enseigne l’Esprit, employant un langage spirituel pour les choses spirituelles » (versets 11-13).

Un véritable Esprit d’unité

Nous devons saisir l’importance du pouvoir d’unification du Saint-Esprit dans tout cela. Ce qui arriva collectivement à ces individus, le jour de la Pentecôte de l’an 31, nous a été accordé, à chacun d’entre nous individuellement. Nous sommes intégrés à ce processus de transformation de l’univers grâce à l’Esprit que nous avons reçu (versets 14-16).

L’apôtre Paul prôna particulièrement ce concept d’être tous ensemble, d’un commun accord ou d’un même Esprit, en parfaite communion. « Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas chercher ce qui nous plaît » (Romains 15 :1). Mais il alla encore plus loin : « Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus-Christ, afin que tous ensemble, d’une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu » (versets 5-7). Notez ces mots : « les mêmes sentiments les uns envers les autres », « tous ensemble », « accueillez-vous donc les uns les autres ».

Ils désignent une très forte unité. Le mot grec traduit par « tous ensemble » est encore homothumadon, le même mot utilisé par Luc lorsque les disciples étaient réunis « d’un commun accord ». Il s’agit d’un accord passionné dans leur façon de penser, dans leur mentalité et dans leurs relations mutuelles.

Non seulement cette unité se retrouve dans tout le Nouveau Testament, mais elle s’amplifie au fur et à mesure. Beaucoup de choses surprenantes se produisirent après cette Pentecôte de l’an 31, jusqu’à susciter un affrontement avec la communauté religieuse autour d’eux. Après avoir opéré une guérison miraculeuse, les apôtres se virent interdire de poursuivre : « Ils [les dirigeants juifs] leur ordonnèrent de sortir du sanhédrin, et ils délibérèrent entre eux, disant : Que ferons-nous à ces hommes ? Car il est manifeste pour tous les habitants de Jérusalem qu’un miracle signalé a été accompli par eux, et nous ne pouvons pas le nier. Mais, afin que la chose ne se répande pas davantage parmi le peuple, défendons-leur avec menaces de parler désormais à qui que ce soit en ce nom-là. Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d’enseigner au nom de Jésus » (Actes 4 :15-18).

La suite du récit montre bien que les apôtres n’étaient pas les seuls concernés. Ils étaient « d’un commun accord », mais notez qu’ils retournèrent vers la congrégation pour leur rapporter tout ce qui s’était passé : « Après avoir été relâchés, ils allèrent vers les leurs, et racontèrent tout ce que les principaux sacrificateurs et les anciens leur avaient dit. Lorsqu’ils l’eurent entendu, ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble, et dirent : Seigneur, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve… » (versets 23-24).

« Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla ; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance. La multitude de ceux qui avaient cru n’était qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait que ses biens lui appartenaient en propre, mais tout était commun entre eux » (versets 31-32). L’expression « qu’un cœur et qu’une âme » indique qu’ils étaient unis dans leur passion et leur volonté – unis dans leur amitié, dans leur objectif et dans leurs efforts. Le Saint-Esprit se trouvait au centre de tout cela. Luc a écrit que « la multitude de ceux qui avaient cru » était concernée. Ils étaient tous d’un même Esprit. Nous voyons ici l’œuvre de l’Esprit de Dieu en action au sein de Son Église.

Un coup de projecteur sur l’apôtre Paul

Cette unité de l’Esprit était le cri de ralliement de l’Église originelle, particulièrement pour l’apôtre Paul qui lutta contre les divisions. Il était conscient que Satan chercherait à diviser les membres de l’Église : « Je vous exhorte, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ, à tenir tous un même langage, et à ne point avoir de divisions parmi vous, mais à être parfaitement unis dans un même esprit et dans un même sentiment » (1 Corinthiens 1 :10).

L’Esprit de Dieu est un Esprit d’unité. Le mot grec utilisé par Paul, traduit par « parfaitement unis », est katartizō, signifiant fixer ou réparer pour former un tout – chose que seul le Saint-Esprit peut faire. C’est le contraire de la division. Paul était déterminé dans le développement de cette unité, car il comprenait qu’une maison divisée contre elle-même finit par s’effondrer : « Et d’abord, j’apprends que, lorsque vous vous réunissez en assemblée, il y a parmi vous des divisions, – et je le crois en partie », (1 Corinthiens 11 :18 ; voir aussi Matthieu 12 :25). Il poursuivit en déclarant : « Afin qu’il n’y ait pas de division dans le corps, mais que les membres aient également soin les uns des autres. Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui ; si un membre est honoré, tous les membres se réjouissent avec lui. Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part » (1 Corinthiens 12 :25-27).

Paul déclara à notre attention : « Demeurez fermes dans un même esprit, combattant d’une même âme pour la foi de l’Évangile » (Philippiens 1 :27). Que cela signifie-t-il pour vous, personnellement ? Il s’agit ici de notre conduite – ou plus exactement de notre citoyenneté – qui nous demande de produire des efforts dignes du message de Jésus au sujet du Royaume de Dieu.

Cela nous ramène au thème initial d’être d’un « commun accord ». L’expression utilisée par Paul, « un seul esprit », introduit le concept de notre unité par l’Esprit de Dieu qui est maintenant en nous.

Les mots « combattre d’une même âme » font penser à des sportifs luttant au sein d’une même équipe. Ils doivent se relayer ! Paul approfondit ce thème dans son épître aux Philippiens : « Si donc il y a quelque consolation en Christ, s’il y a quelque soulagement dans l’amour, s’il y a quelque communion d’esprit, s’il y a quelque compassion et quelque miséricorde, rendez ma joie parfaite, ayant un même sentiment, un même amour, une même âme, une même pensée » (Philippiens 2 :1-2).

Ceux d’entre nous qui ont pris la Pâque il y a quelques mois devraient être familiers avec ce thème. Pourquoi une harmonie, une unité et une union de la sorte ? Pourquoi cela devrait-il être si important pour nous ? Jésus expliqua : « Ils ne sont pas du monde, comme moi je ne suis pas du monde. Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité. Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jean 17 :16-21). Jésus fit cette prière pour nous et, au cours de la Pentecôte, Il envoya la seule chose capable d’accomplir cela – le Saint-Esprit de Dieu.

L’Église d’hier et d’aujourd’hui : un appel à l’unité

Au temps des apôtres, l’Église originelle était appelée à agir « d’un commun accord » pour un même objectif – et cela est toujours valable de nos jours. C’est la chose la plus intense qui puisse arriver à un esprit humain. Nous devons non seulement la valoriser, mais aussi la développer au maximum, en nous impliquant activement. Comme l’apôtre Paul l’a déclaré : « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec amour, vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême » (Éphésiens 4 :1-5).

En tant que chrétiens, nous comprenons les raisons pour lesquelles nous célébrons la Fête de la Pentecôte. Nous l’observons parce que nous avons reçu le Saint-Esprit de Dieu, comme tous nos frères et sœurs depuis le début de l’Église en l’an 31. Paul nous demanda d’être « d’un commun accord », « tous ensemble », avec cet Esprit, en nous « efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (verset 3). Il n’y a qu’un seul Saint-Esprit et notre tâche consiste à être diligents en nous « efforçant » de conserver cet Esprit pour être en parfaite communion avec nos frères et sœurs – et de rester extrêmement vigilants pour ne pas le perdre ou nous le faire voler.

La Pentecôte approche – c’est le pivot du plan de salut de Dieu. C’est réellement le point de départ qui implique chaque chrétien personnellement, en nous intégrant d’une manière unique dans ce plan. Mais l’histoire de la Pentecôte ne s’arrête pas là et Paul en révéla toute l’étendue extraordinaire à l’Église d’Éphèse, en expliquant que Dieu désire « [qu’en] professant la vérité dans l’amour, nous [croissions] à tous égards en celui qui est le chef, Christ. C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans l’amour » (Éphésiens 4 :15-16).

Ce passage illustre parfaitement le thème de l’article. Nous, les chrétiens, sommes le corps « bien coordonné et formant un solide assemblage » – traduit d’un mot grec (sunarmologeō) suggérant que chaque élément est à sa place, étroitement lié au reste pour la solidité de l’ensemble.

À quoi Paul fait-il allusion ici ?

La réponse est un concept stupéfiant qui donne vie à la promesse faite par Jésus la veille de Sa mort. Comme l’a expliqué l’apôtre Paul : « Car par lui les uns et les autres nous avons accès auprès du Père, dans un même Esprit. Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit » (Éphésiens 2 :18-22).

Nous sommes le « temple de Dieu » – le mot grec original ne désigne pas le temple comme édifice au sens large (hieron), mais seulement le lieu saint et le saint des saints (naos), là où Dieu habite avec les hommes. Il est en train de construire en nous – comme l’élément charnière – Son plan pour réconcilier Sa création avec Lui-même.

Nous pouvons dire aujourd’hui, comme l’auraient fait nos frères et sœurs en ce jour de la Pentecôte de l’an 31 à Jérusalem : « Kardia kai psuchē mia… proskartereō… homothumadon… » – « d’un seul cœur et d’un seul esprit… persévérons fermement… d’un commun accord. »


Note de l’auteur : Toutes les définitions grecques sont basées sur des comparaisons entre les ouvrages Strong’s Exhaustive Concordance, Robertson’s Word Pictures et Thayers Greek Definitions.