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Cinq étapes importantes pour devenir un bon dirigeant

par Douglas Winnail

La Bible révèle que les chrétiens sont appelés à devenir « un royaume [c’est-à-dire des rois] et des sacrificateurs », et qu’ils régneront avec le Christ sur la terre pendant le Millénium (Apocalypse 5 :10 ; 1 :6 ; 20 :4-6). Les Ecritures expliquent que Dieu prépare le peuple qu’Il S’est choisi, pour exercer les fonctions de dirigeants civils et religieux dans Son Royaume. Beaucoup de personnes ont des difficultés à comprendre cela, car la Bible déclare également : « Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n’y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles » (1 Corinthiens 1 :26). Peut-être que vous aussi, vous vous êtes déjà demandé comment vous pourriez gouverner sur des villes et des nations.

Cependant, il nous faut comprendre que Dieu n’a pas l’intention de nous utiliser, tels que nous sommes. La Bible explique que nous devons croître, afin de remplir les fonctions de dirigeant dans le gouvernement divin. Les paraboles sur les talents et les mines (Matthieu 25 :14-19 ; Luc 19 :11-27) montrent que notre récompense sera proportionnelle à notre croissance et à la façon dont nous aurons surmonté nos épreuves. A Son retour, Jésus épousera Sa fiancée – l’Eglise. La fiancée est décrite comme une femme qui « s’est préparée » (Apocalypse 19 :7). Que pouvons-nous faire, maintenant, pour devenir de futurs dirigeants qualifiés ?

Le fondement d’un bon gouvernement repose sur les compétences et le caractère. Celui qui souhaite diriger, doit acquérir certaines compétences et développer certaines qualités spécifiques de son caractère. Dans cet article, nous mettrons l’accent sur cinq qualités du caractère auxquelles nous associerons les compétences qui font un bon dirigeant. Ce sont des qualités que nous pouvons tous développer en faisant les efforts nécessaires. Ces qualités peuvent être développées chez un enfant grâce à l’exemple de ses parents. Demandez à Dieu de vous guider dans ce processus, et laissez-Le vous modeler comme un instrument qu’Il pourra utiliser maintenant et dans Son Royaume.

Penser comme un dirigeant

La Bible souligne trois qualités mentales importantes qu’un dirigeant doit développer pour gouverner avec efficacité : connaissance, compréhension et sagesse. Ces attributs ne sont pas innés – ils doivent être développés. Jésus reprocha aux chefs religieux de Son époque leur manque de connaissance. Lorsque les sadducéens Le mirent au défi avec leur question improbable sur la résurrection, Il leur répondit ouvertement : « Vous êtes dans l’erreur, parce que vous ne comprenez ni les Ecritures, ni la puissance de Dieu » (Matthieu 22 :29). Un dirigeant doit avoir reçu un enseignement – il doit connaître son sujet. C’est pourquoi, l’apôtre Pierre exhorte les chrétiens à croître « dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 3 :18). Jésus a dit : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » (Jean 8 :32). La connaissance est une puissance. Si vous connaissez la Vérité – et si vous ne l’oubliez pas – vous ne vous laisserez pas facilement séduire ou égarer. Si vous connaissez la Vérité, vous serez capable d’assumer les fonctions de dirigeant, en enseignant aux autres cette même Vérité. Dans le Royaume de Dieu, le travail des saints consistera à expliquer à l’humanité : « Voici le chemin, marchez-y ! » (Esaïe 30 :20-21). Mais si nous voulons accomplir cette tâche avec efficacité, il nous faut avant tout passer du temps à étudier la Bible (2 Timothée 2 :14-17), et à l’expliquer à nos enfants.

Cependant, un bon dirigeant ne se contente pas de prendre tout simplement connaissance des faits. Salomon a écrit : « Voici le commencement de la sagesse : acquiers la sagesse, et avec tout ce que tu possèdes, acquiers l’intelligence [le discernement] » (Proverbe 4 :7). Acquérir l’intelligence, c’est apprendre comment les faits sont reliés entre eux ; avoir de la sagesse, c’est utiliser la connaissance et le discernement (la compréhension) pour tirer les bonnes conclusions et rendre un bon jugement. Nous pouvons avoir de grandes connaissances, et nous attirer des ennuis – de même que ceux qui nous suivent – en prenant des décisions stupides, par manque de sagesse et de compréhension ! Mais comment pouvez-vous développer la sagesse et la compréhension ?

La Bible révèle que « le commencement [le point de départ] de la sagesse, c’est la crainte de l’Eternel ; et la science des saints, c’est l’intelligence [la compréhension] » (Proverbe 9 :10). Si nous sommes disposés à chercher humblement dans la parole divine, nous découvrirons ce que Dieu a révélé à ce sujet : nous aurons les yeux fixés dans la bonne direction. Nous chercherons des informations supplémentaires sur les principes bibliques. Dieu nous conseille de rechercher activement la sagesse (Proverbes 2 :1-12), et d’être attentifs (Proverbes 1 :20-33), afin de comprendre les clés du succès et de l’échec. Un dirigeant qualifié doit apprendre à identifier les bons conseillers et rechercher leur avis (Proverbe 11 :14). Le meilleur conseil vient de Dieu et de Sa parole (Proverbe 2 :6). C’est pourquoi, David a écrit : « Combien j’aime ta loi ! […] Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » (Psaume 119 :97, 105). Un bon dirigeant s’entoure de compagnons sages ; il évite de perdre son temps avec les insensés, et de le gaspiller dans des occupations vaines (Proverbe 13 :20). Une excellente façon d’apprendre comment pensent les dirigeants consiste à lire les biographies, les autobiographies ou les livres qui parlent d’eux. La méditation sur la Bible vous aidera à comprendre comment Dieu pense (Philippiens 2 :5). Un bon dirigeant apprend constamment – et il croît dans la connaissance, la compréhension et la sagesse. Des parents avisés aident leurs enfants à comprendre et à développer ces mêmes attributs.

Développer le courage

L’apôtre Pierre déclare que pour croître, les chrétiens doivent ajouter d’autres qualités spécifiques à leur foi. La première qualité mentionnée est la vertu (2 Pierre 1 :5-11). Le mot vertu est traduit du grec arête, qui signifie vigueur, courage, bravoure, résolution, détermination. Jésus nous a prévenus que les véritables chrétiens devront faire face à la persécution, « mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 10 :22). La persévérance nécessite du courage et de la détermination. Tout au long de la Bible, Dieu ne cesse d’encourager les dirigeants à développer le courage. Lorsque Josué succéda à Moïse en tant que chef d’Israël, Dieu lui dit : « Fortifie-toi seulement et aie bon courage, en agissant fidèlement selon toute la loi que Moïse, mon serviteur, t’a prescrite ; ne t’en détourne ni à droite ni à gauche, afin de réussir dans tout ce que tu entreprendras » (Josué 1 :7-9). Lorsque Salomon monta sur le trône d’Israël, David, son père, lui dit en guise d’avertissement : « Fortifie-toi, et sois un homme ! Observe les commandements de l’Eternel, ton Dieu, en marchant dans ses voies, et en gardant ses lois, ses ordonnances, ses jugements et ses préceptes, selon ce qui est écrit dans la loi de Moïse » (1 Rois 2 :2-3). Jésus a dit : « Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14 :15).

Dans notre société moderne, il faut avoir du courage et de la détermination pour observer les commandements de Dieu. Les pressions d’aujourd’hui, aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur de l’Eglise, nous incitent à faire des compromis et à nous conformer aux valeurs de ce monde. Il n’est pas facile de rester ferme dans la Vérité. Nous développons le courage en résistant aux tentations – en refusant de faire des compromis avec le sabbat et les Jours saints, sans nous soucier de ce que nos amis, notre famille ou notre employeur pensent ou font. Nous faisons preuve de courage, lorsque nous persévérons à accomplir l’Œuvre, tandis que d’autres disent qu’elle est terminée. Jésus a dit que si nous sommes disposés à vivre selon la façon divine, Il intercédera pour nous auprès du Père, mais, Il nous a aussi donné cet avertissement : « Quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 10 :32-33). Pour être efficace, un dirigeant doit développer le courage.

Apprendre à travailler en équipe

L’apôtre Paul décrit la véritable Eglise comme étant le « corps du Christ », unifié, « bien coordonné et formant un solide assemblage » (Ephésiens 4 :12-16). Le corps humain est capable de se maintenir en bonne santé, lorsque toutes ses parties œuvrent ensemble. L’Eglise de Dieu fonctionne de la même manière. Cependant, comme nous sommes des êtres humains, sujets à l’influence séparative de Satan, nous devons apprendre d’importantes leçons à cet égard – tout comme les apôtres ont dû les apprendre (Actes 15 :36-40). Les Ecritures recèlent d’importantes instructions concernant le travail en équipe, que nous pouvons étudier et mettre en pratique.

L’un des meilleurs moyens pour stimuler le travail en équipe est une communication positive et fréquente entre le chef et les membres de l’équipe. Lorsque le système de communication du corps – les nerfs – fonctionne correctement, les mouvements sont bien coordonnés et à propos. Lorsque le système de communication du corps est défaillant, les mouvements sont désordonnés. C’est la même chose dans une famille, dans une Eglise, ou dans toute autre organisation. Le rôle des dirigeants et des membres de l’équipe est d’encourager la communication. Malachie a écrit : « Alors ceux qui craignent l’Eternel se parlèrent l’un à l’autre ; l’Eternel fut attentif, et il écouta », et Il inscrivit leur nom dans un livre (Malachie 3 :16). Il est plus facile de communiquer en restant poli, qu’en employant un langage rude et exigeant (Proverbe 15 :1). Il est également plus facile lorsque nous évitons de juger les autres, et que nous nous efforçons de vivre de la bonne manière (Matthieu 7 :1-6). L’apôtre Jacques note qu’un dirigeant sage apprend à contrôler sa langue. Ceux qui apprennent à utiliser l’Esprit de Dieu seront « pacifiques, modérés, conciliants [raisonnables – disposés à la parole divine], pleins de miséricorde et de bons fruits, exempts de duplicité, d’hypocrisie » (Jacques 3 :17). De tels individus sont accessibles, respectueux d’autrui, et il est facile de parler avec eux. Ils disent ce qu’ils pensent, et ils pensent ce qu’ils disent. Un bon dirigeant sait communiquer, et encourage à faire de même. Il stimule le travail d’équipe.

Etre ferme, mais flexible

L’abus d’autorité – ou son mauvais usage – est un grand piège pour celui qui détient un poste d’autorité. Il est facile de se laisser emporter et de se lancer dans une « course vers le pouvoir ». Les enfants – et beaucoup d’adultes qui se conduisent comme des enfants – aiment avoir des responsabilités, même si celui à qui cette charge a été attribuée ne trouve pas cela très agréable. Apprendre à diriger est un art qui requiert de l’entraînement et de l’expérience. Un bon dirigeant doit être capable de savoir quand il faut être ferme, et quand il faut être flexible selon les situations.

La Bible indique que le mari doit être le chef de la famille, et que la femme doit être soumise dans cette structure ordonnée par Dieu (Ephésiens 5 :22-23). Cependant, Dieu demande aux maris de faire preuve de « sagesse », et de compréhension (1 Pierre 3 :7), c’est-à-dire d’être sensibles aux besoins de leur épouse, à ses désirs, à ses espérances et à ses rêves. Ce n’est pas un signe de faiblesse de la part d’un homme, mais un signe que l’homme a appris à s’adapter à une autre personne. Si la femme doit reconnaître et s’adapter à l’autorité de son époux, elle devrait être capable de faire preuve d’autorité dans de nombreuses autres circonstances (Proverbes 31 :10-31). Elle aussi doit apprendre quand il faut être ferme ou flexible. Les femmes doivent enseigner à leurs filles à avoir une bonne compréhension des relations au sein du mariage, en respectant et en soutenant leur époux. Les pères démontrent à leurs fils comment s’adapter et comprendre les besoins de leur femme.

C’est exactement la même chose au sein de l’Eglise. L’apôtre Paul montra aux anciens qu’il y avait un temps pour exercer l’autorité – pour convaincre, pour réprimander et pour exhorter (2 Timothée 4 :1-2). Paul comprenait qu’il y a un temps pour être ferme, et un temps pour être flexible et s’adapter aux situations qui se présentent. Un dirigeant sage apprend à reconnaître quand il doit prendre les choses en main, et quand il doit suivre et soutenir l’équipe, afin qu’elle atteigne son but. L’équipe est affaiblie, et même détruite, lorsqu’un de ses membres prétend qu’une certaine responsabilité lui appartient « en propre », et ne peut pas être accomplie par un autre. Parfois, les tâches passent de l’un à l’autre, de sorte que tous peuvent profiter de l’expérience et croître. Un dirigeant est mature lorsqu’il est capable de s’adapter avec douceur ; il sait faire preuve d’autorité, et donner l’exemple à son équipe.

Etre un serviteur utile

Nous vivons dans un monde qui glorifie la position sociale et ses avantages. Beaucoup de personnes veulent être au sommet pour avoir encore plus d’avantages. C’est ainsi que fonctionne la société humaine. Cependant, Jésus a dit : « Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur ; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit votre esclave. C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir » (Matthieu 20 :26-28). Jésus a dit à Ses disciples, qui aspiraient à une certaine reconnaissance, de se concentrer à devenir des dirigeants serviteurs. Mais, comment pouvez-vous faire cela, si vous n’avez aucune responsabilité ?

L’exemple est l’une des meilleures façons par laquelle un dirigeant peut servir (et un serviteur peut diriger). C’est pourquoi, Jésus a dit à Ses disciples : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux » (Matthieu 5 :14-16). Nous laissons un bon exemple en étant attentifs et en essayant de subvenir aux besoins des autres. Nous donnons l’exemple en assistant régulièrement aux assemblées, en encourageant les autres, en ne critiquant ni les messages, ni le gouvernement, ni les autres frères et sœurs. Nous montrons l’exemple par notre tenue vestimentaire, et par ce que nous disons ou ne disons pas sur tel ou tel sujet. L’apôtre Jacques précise qu’une personne véritablement convertie montrera « ses œuvres par une bonne conduite [conversation] avec la douceur de la sagesse » (Jacques 3 :13). Paul décrit qu’une personne qui respecte et qui craint Dieu sera concentrée sur ce qui est « vrai […] honorable […] juste […] pur […] aimable [… et qui] mérite l’approbation » (Philippiens 4 :8). Les véritables serviteurs de Dieu s’efforcent de laisser cette sorte d’exemple parce qu’ils veulent plaire à Dieu, et se qualifier pour devenir des dirigeants dans Son Royaume.

Devenir un roi ou un sacrificateur – un futur dirigeant civil ou religieux, ou les deux – vous semble peut-être lointain et irréel, mais c’est la raison même de votre appel. C’est aussi pour cela que les enfants naissent. Mais, pour devenir un bon dirigeant, vous devez vous forger un caractère et développer les compétences requises. Ce processus nécessite de se repentir, de changer, de croître et de vaincre. Ce n’est pas facile, mais c’est possible. La récompense est une couronne – une occasion de régner avec Jésus-Christ, et d’enseigner au monde la façon divine de vivre.

La tenue vestimentaire lors des assemblées

Nous vivons à une époque où les standards de la bienséance et les valeurs sociales connaissent un changement spectaculaire, mais mauvais. Autrefois, il était très mal vu pour un homme de sortir en public mal rasé, ou de porter une casquette au restaurant ou chez quelqu’un. Les gens ne portaient pas de vêtements déchirés ou en lambeaux, à moins qu’ils ne fussent très pauvres. Seules, les femmes naïves ou les prostituées portaient des vêtements avec de larges décolletés. On enseignait aux jeunes gens à respecter leurs aînés, et aucun d’eux n’auraient songé à appeler, par son prénom, une personne occupant un poste de responsabilité. Ces comportements qui, jadis, étaient grossiers et inacceptables, sont maintenant courants et « normaux ».

Depuis de nombreuses années, l’Eglise de Dieu a enseigné que nous devrions porter une tenue vestimentaire correcte pour assister aux assemblées, la meilleure qui nous soit possible, de bon goût, et en harmonie avec les Ecritures. Mais les mêmes tendances sociales « de laisser-aller », qui ont touché notre société ont également affecté l’Eglise. Au cours des dernières années, des questions ont surgi sur la tenue vestimentaire, et la façon de s’adresser aux dirigeants. Certaines personnes insinuent que l’habillement devrait être plus décontracté, et que les titres devraient être supprimés car ils créent une division. Ils affirment que c’est ce qu’il y a dans notre cœur qui est important, et qu’une tenue plus décontractée nous permet d’être plus « réels ». Cependant, nous pouvons constater les résultats de ces tendances modernes, et à quel point les opinions actuelles contrastent avec les instructions divines, relatives à la façon de s’habiller et de se conduire.

Une tenue vestimentaire plus décontractée pour assister aux assemblées peut conduire – dans le temps – à une approche plus décontractée envers la doctrine. Ceux qui privilégient leur confort en ignorant les standards bibliques, relatifs à la tenue vestimentaire, peuvent également finir par trouver « plus confortables » leurs opinions personnelles au sujet de la Bible, que les enseignements de l’Eglise au sujet de la Bible. Il n’y a pas de différence entre une approche plus décontractée dans l’habillement, et une approche plus décontractée dans le respect dû au ministère, ou aux frères et sœurs plus âgés. Ceux qui ne voient dans un ministre qu’un simple « Pierre, Paul, ou Jacques », ne font pas preuve de respect pour son poste. Lorsqu’il règne une telle attitude irrespectueuse, les standards se dégradent, le culte en souffre, le respect pour la véritable doctrine et le mode de vie des chrétiens zélés s’atténue. Nous avons tous vu comment cela se passe dans une telle ou telle congrégation. Au début, il s’agit du raisonnement de quelques personnes – ensuite, chacun, individuellement, décide comment adorer Dieu pour Lui être agréable, « puisqu’Il est un Dieu d’amour ».

Bien entendu, cela est un raisonnement erroné. Aussi surprenant que cela puisse sembler à beaucoup de gens, aujourd’hui, la Bible contient des directives claires et précises au sujet de l’habillement et de la façon de se conduire. Lorsque Adam et Eve ont péché, ils ont cousu des feuilles de figuiers pour couvrir leur nudité, mais Dieu leur fit à la place des tuniques avec des peaux de bêtes, pour les vêtir d’une façon plus appropriée (Genèse 3 :21). Lorsque Dieu a établi un sacerdoce pour Le représenter sur la terre, Il donna des instructions vestimentaires spécifiques pour les sacrificateurs, surtout lorsqu’ils dirigeaient un service religieux (voir Exode 28). La Bible déclare qu’il n’est pas convenable pour un homme de porter des vêtements de femme, ni pour une femme de s’habiller comme un homme (Deutéronome 22 :5). Les hommes ne doivent pas porter des cheveux longs, et les femmes ne doivent pas porter des cheveux courts comme ceux des hommes (1 Corinthiens 11 :1-16). Une femme qui respecte et qui craint Dieu s’habille « d’une manière décente, avec pudeur et modestie [avec discrétion] » (1 Timothée 2 :9) au quotidien – pas seulement pour assister aux assemblées. Lorsque le Christ reviendra, il y aura un grand banquet de noces ; cependant, ceux qui ne seront pas vêtus de façon convenable pour l’occasion seront exclus (Matthieu 22 :11-14). Les saints qui régneront avec le Christ seront vêtus de fin lin blanc (Apocalypse 3 :5 ; 19 :8), symbole de justice – laquelle requiert une conduite juste. L’apôtre Paul recommanda à l’Eglise « d’avoir de la considération [du respect] pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur […] ayez pour eux beaucoup d’affection [une grande estime], à cause de leur œuvre » (1 Thessaloniciens 5 :12-13). Ils ne devaient pas être considérés comme de simples « serviteurs ».

Ces Ecritures nous montrent que Dieu ne prend pas à la légère la question de l’habillement, de l’apparence, ou de la façon dont nous considérons ceux qui détiennent un poste de responsabilité. Dieu n’a pas modifié les standards bibliques du fait que la société a décidé de changer. La façon de nous habiller, ainsi que notre attitude à l’égard de ceux qui sont au-dessus de nous sont importantes pour Dieu – car cela reflète ce qu’il y a dans notre cœur et dans notre attitude envers Ses instructions. C’est pourquoi, l’Eglise de Dieu enseigne que, pour assister aux assemblées, nous devons porter nos plus beaux vêtements, pour autant que ceux-ci soient de bon goût et en harmonie avec les instructions contenues dans les Ecritures. L’Eglise enseigne aussi qu’il faut faire preuve de déférence et de respect envers les dirigeants, et les personnes âgées, selon l’exemple biblique. Si nous suivons ces instructions basées sur la Bible, relatives à l’apparence et à la façon de nous conduire, nous deviendrons plus attentifs aux autres enseignements bibliques, et nous serons moins enclins à faire des compromis dans de nombreux autres domaines.