Année 2014   Juillet-Septembre Afficher en grands caractères

Être reconnaissants pour le sacrifice du Christ !

par Roderick Meredith
(1930-2017)
Nous ne devons pas seulement penser à Jésus-Christ à l’époque de la Pâque ! Nous devons y penser toute l’année – y compris pendant les Fêtes d’automne !
Roderick Meredith
Roderick Meredith
Rédacteur en chef

Chers frères et sœurs, à l’approche des Fêtes d’automne, nous avons l’habitude de mettre l’accent sur le retour du Christ comme Roi des rois, sur Son règne millénaire et sur le Jugement du grand trône blanc. Il n’y rien de mal à cela et nous devons assurément mettre l’accent sur ces événements. Il est encourageant de lire Apocalypse 11 :15 : « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles. » Souvenez-vous qu’après avoir décrit les guerres, les grands tremblements de terre, les famines, les épidémies et les « grands signes » des temps de la fin, Jésus déclara : « Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche » (Luc 21 :28).

Dans l’Église, nous devons être encouragés lorsque nous voyons ces choses s’accomplir. Les effets néfastes de ces événements à court terme sont très tristes pour ceux qui ne marchent pas avec Dieu, mais nous savons que cela nous rapproche tous – que nous marchions ou non avec Dieu – de l’époque pendant laquelle un nouveau monde glorieux sera institué sous Jésus-Christ. Nous pouvons ainsi anticiper ces événements avec foi et courage, « surveiller » l’accomplissement des événements prophétisés avec une attitude positive et regarder vers le retour du Christ, vers Son règne millénaire et tout ce que cela implique.

Cependant, chers frères et sœurs, je voudrais vous rappeler que chacun d’entre nous – en tant qu’Église – a souvent tendance à se concentrer tellement sur les prophéties bibliques et les événements des temps de la fin que nous délaissons et mettons moins l’accent, inconsciemment, sur le profond sentiment que nous devrions avoir à l’égard de Jésus-Christ – pour Son excellent sacrifice, pour Son amour et Sa direction en tant que Souverain Sacrificateur, et pour la façon dont Il régnera en tant que futur Prince de la paix.

Nous ne devons pas seulement penser à Jésus-Christ à l’époque de la Pâque ! Nous devons y penser toute l’année – y compris pendant les Fêtes d’automne. Nous devons prier, étudier et méditer sur la façon dont le Christ vit Sa vieen nous ! Toute l’année, nous devons avoir pleinement conscience – comme je l’ai souvent prêché – que nous sommes « l’Église desrachetés ». Nous devons avoir pleinement conscience que nous avons besoin d’être sauvés par le sang de Jésus-Christ et d’obtenir la miséricorde divine à travers Lui, afin d’être réconciliés avec Dieu et qualifiés à travers Son Esprit, pour être présents dans le Royaume de Dieu à venir. Toute l’année, nous devons méditer sur Galates 2 :20 : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi. »

Pensons continuellement aux paroles de Jésus : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 :6). Car Jésus-Christ – en tant que notre Sauveur et Souverain Sacrificateur – est le seul moyen pour nous d’entrer dans le Royaume de Dieu !

Au début de l’Église de Dieu, l’apôtre Pierre fut inspiré à donner un premier sermon, lors de la Pentecôte, en décrivant le Christ comme notre Sauveur : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, à cause du pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2 :36-38, Ostervald).

Tout au long du livre des Actes, nous voyons que les apôtres mettaient constamment l’accent – mois après mois – sur la façon dont Jésus était notre Sauveur, notre Souverain Sacrificateur et notre Roi. Lorsque Pierre prit la parole pour donner le premier sermon adressé aux non-Juifs, dans la maison de Corneille, il déclara : « Il a envoyé la parole aux fils d’Israël, en leur annonçant la paix par Jésus-Christ, qui est le Seigneur de tous. Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, à la suite du baptême que Jean a prêché ; vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui. Nous sommes témoins de tout ce qu’il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l’ont tué, en le pendant au bois. Dieu l’a ressuscité le troisième jour, et il a permis qu’il apparaisse » (Actes 10 :36-40).

Les premiers chrétiens avaient cet enseignement dans leur esprit toute l’année !

Lorsque Paul et Silas furent relâchés, après que Dieu eut envoyé un séisme surnaturel pour ouvrir les portes de la prison, ils dirent au geôlier à Philippes : « Crois au Seigneur Jésus-Christ, et tu seras sauvé, toi et ta famille » (Actes 16 :31, Ostervald). Plus tard, Paul discuta pendant trois sabbats avec les Juifs en « expliquant et établissant que le Christ devait souffrir et ressusciter des morts. Et Jésus que je vous annonce, disait-il, c’est lui qui est le Christ » (Actes 17 :3).

En rencontrant les anciens à Éphèse – peut-être pour la dernière fois – Paul leur expliqua : « Je n’ai rien caché de ce qui vous était utile, et que je n’ai pas craint de vous prêcher et de vous enseigner publiquement et dans les maisons, annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ » (Actes 20 :20-21).

Les Écritures rapportent qu’à la fin de sa vie, Paul « [prêchait] le royaume de Dieu et [enseignait] ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ, en toute liberté et sans obstacle » (Actes 28 :31). Nous devons assurément prêcher, et nous prêcherons le Royaume de Dieu et tout ce que cela implique ! Mais nous ne devons jamais oublier que le Christ Lui-même est le Roi de ce Royaume à venir ! Nous ne devons jamais oublier que le seul moyen d’entrer dans le Royaume passe par le sang versé de Jésus-Christ, au travers de notre acceptation sincère de Sa mort, ainsi que notre volonté de marcher avec Lui et de nous soumettre à Lui, afin qu’Il puisse vivre Sa vie en nous à travers le Saint-Esprit. C’est le seul moyen de « croître dans la grâce et dans la connaissance » et de permettre à Dieu de nous préparer à devenir des rois et des sacrificateurs, sous l’autorité du Christ, dans le Monde de Demain. C’est uniquement au travers du Christ vivant en nous, que nous pourrons développer un véritable amour, un intérêt désintéressé pour les autres, une sagesse et une puissance spirituelle nécessaires pour gouverner ce monde sous Jésus-Christ, en faisant ce que Dieu attend de nous. « Marchons donc avec le Christ », humblement et fermement, toute l’année durant – particulièrement à l’approche de la magnificence de ces Jours saints.

N’oublions jamais comment Dieu Lui-même – dans Sa Bible inspirée – décrit le « sang de Jésus » et le sacrifice de Son Fils, même lorsqu’Il décrit Sa gloire sur Son trône céleste. Souvenez-vous toujours, chers frères et sœurs, que la parole de Dieu nous dit de regarder vers le Royaume – et c’est uniquement à travers « l’Agneau de Dieu » que la compréhension du « rouleau » de l’Apocalypse, décrivant les sceaux et les plaies à venir, fut rendue possible. Notez ce que Jean fut divinement inspiré à écrire : « Et l’un des vieillards me dit : Ne pleure point ; voici, le lion de la tribu de Juda, le rejeton de David, a vaincu pour ouvrir le livre et ses sept sceaux. Et je vis, au milieu du trône et des quatre êtres vivants et au milieu des vieillards, un Agneau qui était là comme immolé. Il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept esprits de Dieu envoyés par toute la terre » (Apocalypse 5 :5-6).

Même en décrivant cette scène céleste où aucun être humain n’est présent – sous le regard des « quatre êtres vivants » et des vingt-quatre vieillards – notre Créateur en personne met l’accent sur « l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1 :29). Lorsque l’apôtre Paul écrivit aux Corinthiens, il leur rappela : « Pour moi, frères, lorsque je suis allé chez vous, ce n’est pas avec une supériorité de langage ou de sagesse que je suis allé vous annoncer le témoignage de Dieu. Car je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié » (1 Corinthiens 2 :1-2). Dans son esprit, Paul mettait toujours et sincèrement l’accent sur la souffrance et la mort de Jésus-Christ. Il doit en être de même pour nous !

Comme je vous l’ai souvent rappelé, frères et sœurs, nous sommes véritablement « l’Église des rachetés » ! Si nous sommes sincèrement et constamment conscients de ce fait, et si nous sommes réellement humbles en nous préparant pour le Royaume de Dieu, alors Dieu pourra nous utiliser – et Il nous donnera finalement une puissance hors du commun pour terminer l’Œuvre. Plus tard, Il fera de nous Ses enfants à part entière, irradiant la même gloire que le Christ ! Mais cela nous renvoie « au point de départ ». En effet, nous pouvons uniquement y arriver grâce au sacrifice de Jésus-Christ et en Le laissant vivre Sa vie en nous – en tant que notre Tête vivante et notre Souverain Sacrificateur – par l’intermédiaire du Saint-Esprit ! À l’approche des Fêtes d’Automne, méditez sur cette profonde vérité et « marchez avec Dieu de tout votre cœur », alors que nous nous dirigeons, vous et moi, vers le Royaume de Dieu à venir.