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Que nous enseignent les paraboles concernant le Royaume ?

par John Ogwyn
(1949-2005)

Peu de temps après que le roi Hérode eut jeté Jean-Baptiste en prison, Jésus-Christ Se rendit en Galilée, pour proclamer la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Pendant plus de trois ans, Jésus et Ses disciples sillonnèrent les chemins caillouteux de la Galilée, de la Samarie et de Juda, en prêchant ce message aux foules qui s’assemblaient pour les écouter. Il est intéressant de noter qu’un grand nombre de Ses enseignements furent délivrés sous forme de paraboles.

Comment se fait-il que Jésus ait choisi de prêcher de cette façon ? Que sont les paraboles, et pourquoi Jésus S’en servit-Il si souvent ? Pendant la saison des Fêtes d’automne, nous nous concentrons davantage sur le Royaume de Dieu. Mais quelles sont les leçons à retenir des paraboles de Jésus, sur le Royaume à venir ?

Savez-vous que les Evangiles de Matthieu, Marc et Luc citent près de cinquante paraboles, alors que l’Evangile de Jean n’en mentionne aucune ? Matthieu, Marc et Luc font le récit de plus de trente paraboles différentes – trois d’entre elles sont citées dans les trois Evangiles, un certain nombre le sont dans deux, et un grand nombre ne sont relatées que dans un seul Evangile. Luc fait le récit du plus grand nombre de paraboles. Matthieu regroupe sept paraboles du Royaume, et les cite les unes après les autres dans le chapitre 13.

Qu’est-ce, au juste, qu’une parabole ? Le même mot hébreu, qui a été traduit par « parabole » dans Ezéchiel 17: 2, est traduit par « proverbe » dans le livre des Proverbes. Il se réfère à une comparaison destinée à enseigner une leçon. Dans le Nouveau Testament, le mot grec parabole, utilisé également en français, définit un symbolisme, ou une comparaison. Hébreux 9 :9 utilise le mot grec parabole, lorsque l’apôtre Paul explique qu’à l’époque, la disposition et le mobilier du Tabernacle (et, plus tard, du Temple) étaient des « symboles », illustrant le plan divin de salut.

Lorsqu’Il enseignait les foules au sujet du Royaume de Dieu, Jésus Se servait presque exclusivement de telles paraboles, c’est-à-dire de symboles ou de comparaisons. La plupart des gens pensent que Jésus parlait en paraboles pour rendre Ses enseignements plus compréhensibles aux foules, mais les Ecritures disent tout le contraire (Matthieu 13 :13). Les disciples de Jésus étaient les seuls auxquels Il fournit des explications claires, pour leur permettre de comprendre les nombreuses leçons sur le Royaume (versets 10-11).

Chaque parabole de Jésus, prise individuellement, illustre une leçon spécifique à assimiler. Le Royaume de Dieu est un sujet si vaste, qu’il n’est pas possible de le ramener à une seule comparaison. Les exemples utilisés par Jésus nous aident à comprendre les différents aspects du Royaume.

La parabole du semeur et de la semence

Souvent, l’Evangile selon Matthieu regroupe divers enseignements traitant d’un même sujet, donnés par Jésus à des moments différents. C’est le cas de Matthieu 13, qui mentionne sept paraboles du Royaume. Marc n’en relate que trois sur les sept, tandis que Luc n’en cite qu’une seule.

Dans l’Evangile selon Matthieu, la parabole du semeur et de la semence est la première des sept. Lorsque nous la mettons en parallèle avec le récit de Marc 4 et de Luc 8, nous pouvons nous rendre compte qu’il s’agit de l’une des premières paraboles dites par Jésus, avant d’envoyer les disciples proclamer l’Evangile. Luc 8 montre Jésus prêchant personnellement le message de l’Evangile, guérissant les malades et chassant les démons, tout en enseignant et en entraînant les apôtres qui L’accompagnaient. Dans Luc 9, nous lisons que Jésus envoya les apôtres pour faire ce qu’Il avait Lui-même fait – c’est-à-dire prêcher l’Evangile du Royaume. Ils devaient, en quelque sorte, « planter » le message de l’Evangile et « semer la semence » du Royaume.

C’est pourquoi, les disciples avaient premièrement besoin de comprendre la parabole du semeur et de la semence, pour se faire d’avance une idée des résultats obtenus en semant la semence du Royaume. De nos jours, dans l’Œuvre de Dieu, nous avons également besoin de comprendre cette parabole, puisque nous avons reçu la même mission ; nous devrions donc nous attendre à des résultats similaires.

La parabole décrit quatre sortes de terrains sur lesquels tomba la semence, et chacun d’eux produisit un résultat différent. Chaque type de terrain répondit différemment au message de l’Evangile. Quelques semences tombèrent le long du chemin, et furent mangées par les oiseaux. En d’autres termes, ces semences n’eurent jamais l’occasion de germer. Nombreux furent ceux qui entendirent le message de l’Evangile directement de la bouche de Jésus, sans que cela ne les touche. De la même manière, les disciples devaient s’attendre à un tel résultat. D’autres semences tombèrent dans des endroits pierreux, recouverts seulement d’un peu de bonne terre. Quoique ces semences réussirent à germer et à lever rapidement, elles n’avaient pas de racines profondes ; elles séchèrent sitôt que le temps devint chaud et sec. Jésus compara cet exemple aux gens qui répondent rapidement et émotionnellement à l’Evangile, mais qui ne vont pas au fond des choses ; ils se dessèchent dès que surviennent des épreuves et des difficultés. D’autres semences tombèrent parmi les épines ; elles germèrent et elles levèrent, mais les mauvaises herbes et les chardons finirent par les étouffer. Le Christ les compara aux gens qui répondent à l’Evangile, et qui commencent à progresser en direction du Royaume, mais dont la croissance spirituelle est étouffée par les soucis de cette vie et la séduction des richesses. La dernière partie des semences fut la seule à tomber dans la bonne terre, et à générer une récolte. Certaines produisirent beaucoup de fruits, et d’autres un peu moins, mais toutes crûrent, vinrent à maturité, et furent récoltées.

Le Christ voulait que Ses disciples comprennent que, lors de la proclamation de Son message, beaucoup parmi ceux qui l’entendraient ne s’y intéresseraient vraiment pas. Certains autres seraient enthousiastes, au début, mais faute de profondeur, ils sécheraient rapidement. D’autres persévéreraient un peu plus, mais leur croissance spirituelle serait étouffée par les influences du monde environnant. Enfin, une toute petite partie des semences arriverait à maturité, et donnerait naissance à des plantes porteuses de fruits.

Six paraboles supplémentaires sur le Royaume

La seconde parabole de Matthieu 13 – la parabole de l’ivraie – va plus loin sur ce même thème. Dans cette parabole, le maître sema la bonne semence dans son champ, mais un ennemi vint et sema de l’ivraie parmi le blé, pendant que le maître dormait. Lorsque la semence eut poussé et produisit du fruit, il y avait à la fois du blé et de l’ivraie dans le même champ. L’ivraie est une mauvaise herbe qui ressemble beaucoup au blé, au début ; mais qui ne produit jamais de grain à récolter. Dans cette parabole, le maître dit à ses serviteurs de ne pas tenter d’arracher les racines de l’ivraie durant la pousse, de peur de déraciner en même temps le blé. Il leur recommanda de les laisser croître ensemble jusqu’au moment de la moisson ; à ce moment-là l’ivraie sera liée en gerbes et brûlée. Quant au blé, il sera alors moissonné et amassé dans le grenier du maître.

Le Christ utilisa cette parabole de l’ivraie, comme Il avait utilisé celle du semeur et de la semence, pour apprendre à Ses disciples comment les gens réagiraient en entendant la prédication du Royaume de Dieu. La plupart des « semences » qu’ils sèmeraient ne germeront pas ; elles sècheront à cause des persécutions, ou elles seront étouffées par les soucis de ce siècle. Une petite quantité poussera, néanmoins, jusqu’à la moisson, mais une partie de ce qui aura crû jusqu’à la moisson ne sera pas de la semence qu’ils auront planté. Certains seront de « l’ivraie », semée par un méchant adversaire.

Au cours du 1er siècle apr. J.-C., il devint manifeste que tous ceux qui étaient dans « l’Eglise » n’étaient pas un produit de la semence divine ; beaucoup étaient des gens charnels qui, spirituellement, n’avaient jamais fait partie de l’Eglise. Jésus voulait que Ses disciples comprennent, comme l’histoire de l’Eglise le confirme, qu’Il avait prévu, longtemps à l’avance, ce qui devait arriver !

Les deux paraboles suivantes dans Matthieu 13 traitent d’un point un peu différent. La graine de sénevé est la plus petite semence du jardin ; cependant, elle finit par devenir un grand buisson dans les branches duquel les oiseaux peuvent nicher. La parabole du grain de sénevé enseigne aux disciples que le Royaume de Dieu, quoique paraissant petit au commencement, connaîtra une grande croissance (versets 31-32). Avec la parabole du levain, Jésus compara le Royaume de Dieu à du levain qu’une femme avait préparé pour sa pâte à pain. Elle l’intégra à la pâte et toute la masse leva (verset 33). Ces deux paraboles révèlent que le Royaume ne débuterait pas seulement de presque rien pour devenir grand, mais qu’il finirait par s’étendre partout.

De même que le Christ avait prévu la déconvenue des disciples en répandant la semence, de même Il annonça que leur prédication au sein d’une minorité de personnes, vivant dans une petite partie isolée et obscure de l’Empire romain, croîtrait au point d’envelopper toute la terre.

Deux des paraboles de Matthieu 13 mettent l’accent sur la valeur inestimable du Royaume, que Jésus est venu offrir. Le Christ compara le Royaume à un trésor caché dans un champ, dont la valeur était telle qu’un homme vendit tout ce qu’il possédait pour l’acquérir (verset 44). Celui qui trouve un tel trésor, et en mesure l’extrême valeur, sera disposé à faire tous les sacrifices pour l’obtenir. Le Royaume est, bien sûr, un trésor d’une valeur nettement supérieure à tout ce que nous pourrions posséder. Jésus traite un peu différemment ce point dans la parabole de la perle de grand prix (versets 45-46). Là, Il compara le Royaume à un marchand qui vit une perle de grande valeur, et qui sacrifia tout ce qu’il avait pour se la procurer. Ceux qui finiront par posséder le Royaume seront ceux qui auront compris son inestimable valeur, et qui seront disposés à tout sacrifier pour lui.

La septième parabole du Royaume dans Matthieu 13 est celle du filet de pêcheurs (versets 47-50). Quelques-uns parmi les premiers disciples de Jésus vivaient de la pêche, et ils étaient très familiers avec le lancement des filets, ainsi qu’à leur maniement. Ils savaient que, lorsque le filet rempli était tiré sur la plage, le tri pouvait commencer. Les poissons impurs, ainsi que ceux qui n’étaient pas négociables au marché, étaient rejetés à l’eau, tandis que les autres étaient conservés. Cela arrivera de même, à la fin de cet âge. Le Christ expliqua que Dieu opérera une sélection parmi Ses « prises ». Les disciples pouvaient être rassurés quant à la sélection finale de ceux qui répondraient au message de l’Evangile. Dieu connaît la valeur de chacun.

Les paraboles du jugement et de la joie

Outre les sept paraboles dans Matthieu 13, d’autres paraboles illustrent également d’importantes leçons relatives au Royaume de Dieu. Certaines d’entre elles soulignent le jugement divin à venir, ainsi que les devoirs de ceux qui sont invités à participer au Royaume. En même temps que le jugement, nous avons une leçon importante à apprendre au sujet de la joie que Dieu éprouve à l’égard de notre repentance. Dieu n’est pas seulement Juge ; Il est également rempli de miséricorde.

La parabole des méchants vignerons est une des paraboles de jugement. Jésus en parla peu de temps avant Sa dernière Pâque sur la terre, dont le récit se trouve dans Matthieu 21, Marc 12 et Luc 20. Il s’agit de l’une des trois paraboles rapportées dans les trois Evangiles. Le Christ adressa cette parabole aux dirigeants religieux juifs, en sachant qu’ils conspiraient déjà contre Lui.

Ces dirigeants avaient entendu le message de Jésus pendant trois ans, et ils avaient été les témoins oculaires d’un grand nombre de Ses miracles, y compris celui de la résurrection de Lazare, après sa mort, et qu’il eut séjourné quatre jours dans la tombe. Quelques semaines avant la Pâque, lorsque les sacrificateurs et les pharisiens eurent entendu la nouvelle de la résurrection de Lazare, ils prirent la décision de tuer Jésus (Jean 11 :47-48, 53).

Connaissant leurs desseins, Jésus les mit en face de la lourde conséquence de leur complot. Il raconta l’histoire d’un propriétaire foncier qui avait planté une vigne, qu’il confia à des gérants et qui partit en voyage dans un pays lointain. Plus tard, il envoya des serviteurs afin de récupérer sa part de la récolte. Cela se produisit plusieurs fois, et les gérants exercèrent des violences contre eux, battant certains et tuant les autres. En fin de compte, le propriétaire envoya son fils héritier que les gérants tuèrent pour s’approprier le domaine. « Maintenant, lorsque le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? » demanda Jésus dans Matthieu 21 :40. Le chef des sacrificateurs et les pharisiens lui répondirent que le propriétaire leur retirerait, sans nul doute, la vigne afin de la confier à d’autres qui lui verseraient son dû. Jésus leur dit que leur réponse était correcte, et que le Royaume leur serait enlevé et donné à une nation qui en rendra les fruits. Les chefs religieux comprirent que cette parabole leur était directement adressée, ce qui renforça leur détermination à vouloir supprimer Jésus » (Matthieu 21 :45-46). Le Christ rendit très clair que l’entrée dans le Royaume de Dieu impliquait des obligations et un jugement.

Dans Luc 14, Jésus-Christ raconta la parabole d’un homme qui avait convié beaucoup de gens à un grand repas. Lorsque l’heure du banquet arriva, et que le serviteur eut invité les convives à entrer, ces derniers invoquèrent toute sorte d’excuses pour ne pas se présenter. Il est manifeste qu’ils n’attachaient pas beaucoup d’importance à l’invitation reçue. L’hôte déclara alors qu’aucun de ceux qui avaient été premièrement invités ne participeront au repas ; il ordonna aux serviteurs d’aller sur les routes, et d’y ramener les pauvres, les estropiés, et les aveugles. Le point souligné par le Christ était que, si les premiers invités à entrer dans Son royaume n’appréciaient pas la valeur de cette invitation, d’autres seraient appelés à occuper leur place. Une fois encore, cette opportunité implique des obligations et un jugement.

Luc 15 rapporte trois paraboles qui montrent la joie que Dieu éprouve lorsqu’une personne se repent. Les deux premières sont assez courtes. L’une concerne un homme qui possédait cent brebis, mais il en manquait une ; la suivante décrit une femme qui avait dix pièces d’argent, et il lui en manquait également une. Dans les deux cas, le point souligné est qu’il était nécessaire d’entreprendre une recherche diligente pour les retrouver, et de montrer la grande joie que cela procura, en fin de compte. Ensuite, le Christ illustra le même point par une histoire plus longue, la célèbre parabole du fils prodigue. Celle-ci est également une histoire qui montre la grande joie que Dieu éprouve lorsqu’un pécheur se repent. Notez que la parabole du fils prodigue ne relate pas simplement l’expérience d’un individu qui a sombré dans la débauche, mais surtout celle d’un homme qui a pris conscience de ce qu’il était devenu réellement. C’est également l’évocation de l’amour d’un père qui voit son fils rentrer à la maison, qui court vers lui pour l’accueillir avec une joie intense. Le Royaume de Dieu n’est pas uniquement un message d’obligations et de jugement, mais c’est également une description de la joie intense du Père, qui retrouve ceux qui étaient égarés.

Le Royaume arrive

Alors que Jésus quittait Jéricho, en compagnie de Ses disciples pour aller à Jérusalem, peu de temps avant l’époque de la Pâque de l’an 31, il y eut un mouvement d’excitation parmi ceux qui Le suivaient. Ils avaient « seulement » entendu que le Royaume de Dieu allait être établi. Connaissant leurs pensées, Jésus leur raconta l’histoire d’un jeune homme de haute naissance, qui devait se rendre dans un pays éloigné pour recevoir un royaume, et revenir ensuite (Luc 19 :11-27). Avant de partir, ce noble personnage distribua dix mines à dix de ses serviteurs, avec des instructions pour qu’ils les fassent fructifier à son profit. Lorsqu’il revint, investi de l’autorité royale, il appela ses serviteurs et leur demanda des comptes. Chaque serviteur fut récompensé par un poste de dirigeant, au sein de l’administration du nouveau royaume, en fonction de ce qu’il avait fait durant l’absence du maître. L’un reçu le gouvernement de dix villes, un autre fut établi sur cinq villes. Parmi eux, un serviteur improductif s’était séparé de sa mine. Cette parabole montrait que le Royaume de Dieu ne devait pas encore être établi immédiatement, mais que le Christ devait Se rendre au loin, vers Son Père – et qu’Il devait ensuite revenir, et récompenser Ses disciples en fonction de leur fidélité et de leur diligence manifestées lors Son absence.

L’une des paraboles dans Luc 14 dénonce la tendance humaine à se laisser éblouir par l’ambition, ainsi que par le désir de s’imposer par des manœuvres politiques. Alors qu’Il participait à un grand dîner de sabbat, offert par un dirigeant pharisien, Jésus nota comment les invités s’imaginaient détenir un certain prestige, et la reconnaissance de leur distinction, en occupant des sièges honorifiques. Jésus adressa alors, à Ses voisins de table, la parabole du repas de noces. Certains convives qui s’étaient installés sur un siège prestigieux furent très embarrassés, lorsqu’on leur demanda de changer de place, là où ils étaient moins en vue. D’autres, qui étaient placés plus modestement, furent agréablement surpris de se voir offrir un siège plus important. La leçon donnée par le Christ montre que ceux qui cherchent à se mettre en avant seront humiliés, tandis que ceux qui sont humbles seront honorés. Dans les gouvernements du monde, les gens qui semblent réussir sont ceux qui utilisent des moyens politiques, et qui sont motivés par leurs ambitions. Dans le gouvernement de Dieu, ce ne sera pas le cas : pour avancer, il ne faut pas rechercher les hautes fonctions, mais servir humblement.

La dernière des trois paraboles est celle que Jésus prononça dans le contexte de la prophétie du mont des Oliviers. Il avait clairement expliqué qu’il y aurait divers signes annonçant le Royaume de Dieu, mais que personne – pas même les anges – ne savait exactement quand celui-ci serait établi. Jésus déclara à Ses disciples : « Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous savez que l’été est proche » (Matthieu 24 :32). De la même façon, lorsque les divers signes annoncés par Jésus (Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21) commenceront à se manifester, Ses fidèles disciples sauront que le Royaume est proche. De même que l’été suit de près le bourgeonnement des arbres, de même le Royaume arrivera dans la génération qui suivra l’apparition de ces signes. Jésus a déclaré que tant que les cieux et la terre ne passeront pas, Ses paroles demeureront.

Jésus a enseigné beaucoup de leçons dans Ses paraboles au sujet des divers aspects du Royaume de Dieu. Alors que nous orientons nos pensées sur la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à venir, nous devrions réaliser qu’il est important d’étudier les paraboles du Christ, afin de comprendre plus profondément ce que sera ce Royaume. Bien que leur signification réelle soit souvent obscure pour le monde qui nous entoure, les paraboles du Christ révèlent les mystères du Royaume à ceux qui sont appelés par Dieu.