Année 2017   Mars-Avril Afficher en grands caractères

Une communauté de croyants

par Gary Ehman
La pain et le vin de la Pâque

Comme chaque printemps, les véritables chrétiens recommencent à observer le plan de salut divin illustré par les Jours saints. La plupart des prétendus chrétiens rejettent les Jours saints bibliques en disant qu’ils ne concernent que les juifs ; mais pour les vrais croyants, ces jours représentent l’amplification de ce que Dieu révéla à l’ancien Israël, ou comme l’apôtre Paul l’écrivit dans l’épître aux Colossiens, « l’ombre des choses à venir ».

De nombreux mots savants peuvent être utilisés lorsqu’il s’agit d’établir une comparaison. L’un d’entre eux est la typologie religieuse – signifiant simplement le rapprochement entre une personne ou un événement de l’Ancien et du Nouveau Testament. Au-delà de partager la même date du 14 nisan, il est surprenant de constater qu’il y a peu de choses en commun entre la Pâque de l’Ancien et du Nouveau Testament. Tout en préservant la procédure cérémoniale qui fait le lien entre l’aspersion du sang et le salut, Jésus changea effectivement les symboles de cette célébration. Il substitua notamment Son sang et Sa chair à celui d’un agneau.

Selon l’ancien cérémonial, le sang d’un agneau ou d’un chevreau sacrifié était badigeonné sur les montants et le linteau de la porte d’entrée, tandis que l’animal était mangé rôti au feu. Cela symbolisait la protection d’Israël de la destruction alors qu’ils attendaient la délivrance de leur esclavage en Égypte. Cependant, dans le Nouveau Testament, Jésus déclara que Ses disciples devaient faire quelque chose d’impensable, voire répugnant, en buvant Son sang et en mangeant Sa chair s’ils voulaient recevoir le salut : « Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6 :53-54).

Cela eut un effet glaçant sur une partie de Ses disciples vers la fin de Son ministère. Qu’ils aient pris Ses paroles littéralement, ou qu’ils n’aient pas pu (ou voulu) accepter la leçon spirituelle, leur réaction fut négative : « Dès ce moment, plusieurs de ses disciples se retirèrent, et ils n’allèrent plus avec lui » (verset 66).

Une entité communautaire

Dans sa première lettre de réprimande aux frères et sœurs à Corinthe, l’apôtre Paul expliqua un point que nous devons bien comprendre et qui est directement lié à l’observance de la Pâque : « La coupe de bénédiction que nous bénissons, n’est-elle pas la communion au sang de Christ ? Le pain que nous rompons, n’est-il pas la communion au corps de Christ ? Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain » (1 Corinthiens 10 :16-17). Le mot grec pour « communion » est koinōnia, signifiant dans ce contexte la part et la participation que nous avons dans quelque chose.

Paul écrivit clairement que l’Église est une entité communautaire. Ce lien est en rapport direct avec le fait de prendre part à la cérémonie de la Pâque. Tout comme les Israélites étaient une communauté d’esclaves en Égypte, les chrétiens à l’époque de Paul, et de nos jours, forment une communauté qui partage le corps et le sang de Jésus lors de la Pâque.

Avant d’entrer dans les détails, voyons rapidement de quoi parlait Paul, en nous basant sur les paroles de Jésus Lui-même qui est au centre du processus : « Sanctifie-les par ta vérité : ta parole est la vérité. Comme tu m’as envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés par la vérité » (Jean 17 :17-19). Nous comprenons que Jésus priait pour Son Église qui serait bientôt établie.

Nous voyons cela clairement lorsqu’Il pria pour l’unité : « Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, afin qu’ils soient un comme nous sommes un – moi en eux, et toi en moi, – afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que tu m’as envoyé et que tu les as aimés comme tu m’as aimé » (versets 20-23).

Bien que le mot « un » (du grec heis) utilisé de façon répétée par Jésus puisse désigner le chiffre un, il signifie aussi être ensemble comme une seule unité. Jésus déclara que le fait de connaître et d’observer la parole de la vérité – dans ce cas précis, la nouvelle cérémonie de la Pâque – nous sanctifie comme étant un seul corps, l’Église. Il pria pour que le Père établisse cette nouvelle révélation comme un signe de l’unité chrétienne. L’intention du Père et de Jésus était (et elle est toujours) de former une communauté de croyants unis en pensées et en actions, agissant comme un seul corps.

Dans l’épître aux Corinthiens, notez comment Paul élargit ce concept de l’unité : « Puisqu’il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps ; car nous participons tous à un même pain » (1 Corinthiens 10 :17). En prenant part à la Pâque, les chrétiens vont au-delà de la simple fraternisation en devenant littéralement un avec le Christ, et les uns avec les autres. Le mot « un » est à nouveau heis. Le mot « pain » est artos – c’est-à-dire un pain sans levain. Le mot « corps » est sōma et il symbolise un groupe familial ou social unifié. Un peu plus loin, Paul explique cela encore plus clairement : «  Car, comme le corps est un et a plusieurs membres, et comme tous les membres du corps, malgré leur nombre, ne forment qu’un seul corps, ainsi en est-il de Christ » (1 Corinthiens 12 :12). L’Église représente le corps du Christ et, par conséquent, ceux qui font partie de l’Église représentent le corps du Christ : « Vous êtes le corps de Christ, et vous êtes ses membres, chacun pour sa part » (verset 27). En lisant le chapitre entier, nous voyons clairement ce concept communautaire.

L’apôtre Paul revient sur ce concept dans ses autres épîtres : « Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous » (Éphésiens 1 :22-23). « Car, comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres » (Romains 12 :4-5). Encore une fois, il s’agit d’une communauté de croyants partageant cela ensemble.

La typologie de l’Ancien Testament

Pourquoi observons-nous les Jours des Pains sans Levain ensemble, comme un seul corps, tandis que le monde ignore complètement ce que nous faisons ? Nous devons examiner l’Histoire passée pour bien comprendre ce sujet. De nos jours, la véritable Église de Dieu comprend que l’adoration divine est basée, jusqu’à un certain point, sur ce que Dieu donna aux anciennes tribus d’Israël, alors qu’Il les délivra de l’esclavage en Égypte. Il existe des comparaisons intéressantes et significatives entre eux et l’Église actuelle.

Dans la typologie de l’Ancien Testament, Israël était une nation d’esclaves : « L’Éternel dit : J’ai vu la souffrance de mon peuple qui est en Égypte, et j’ai entendu les cris que lui font pousser ses oppresseurs, car je connais ses douleurs […] Voici, les cris d’Israël sont venus jusqu’à moi, et j’ai vu l’oppression que leur font souffrir les Égyptiens » (Exode 3 :7-9).

Dieu accomplit de puissants miracles pour détruire ceux qui les tenaient en esclavage et Il établit une commémoration annuelle afin qu’ils n’oublient jamais ce qu’Il fit pour eux : « Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois ; et toute l’assemblée d’Israël l’immolera entre les deux soirs. On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera […] Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main ; et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de l’Éternel. Cette nuit-là, je passerai dans le pays d’Égypte, et je frapperai tous les premiers-nés du pays d’Égypte, depuis les hommes jusqu’aux animaux, et j’exercerai des jugements contre tous les dieux de l’Égypte. Je suis l’Éternel » (Exode 12 :5-12). Le reste du chapitre établit les Jours des Pains sans Levain et tous leurs symboles.

En résumé, Dieu regroupa les Israélites en tant que communauté. Ils devaient observer la Pâque dans l’unité, en mangeant les agneaux ou les chevreaux, pendant que Dieu protégeait ceux qui étaient sous le sang de ces animaux. Ils mangèrent dans l’unité puis, le lendemain, ils se préparèrent à quitter l’Égypte en dépouillant ensemble les Égyptiens et en partant en tant que communauté : « L’Éternel fit trouver grâce au peuple aux yeux des Égyptiens, qui se rendirent à leur demande. Et ils dépouillèrent les Égyptiens. Les enfants d’Israël partirent de Ramsès pour Succoth au nombre d’environ six cent mille hommes de pied, sans les enfants. Une multitude de gens de toute espèce montèrent avec eux ; ils avaient aussi des troupeaux considérables de brebis et de bœufs » (Exode 12 :36-38). Dieu les regroupa au sein d’une communauté unie, une nation.

Mais le plus important est que Dieu était toujours au centre du processus : « L’Éternel allait devant eux, le jour dans une colonne de nuée pour les guider dans leur chemin, et la nuit dans une colonne de feu pour les éclairer, afin qu’ils marchent jour et nuit. La colonne de nuée ne se retirait point de devant le peuple pendant le jour, ni la colonne de feu pendant la nuit » (Exode 13 :21-22).

Il est facile d’établir une comparaison. Les choses qu’ils vécurent se répètent dans l’expérience chrétienne, sous un angle différent. Nous étions un groupe d’individus dispersés, dans l’esclavage du péché. L’apôtre Pierre le confirme : « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2 :9-10).

Dieu a porté Son regard sur nous, Il nous a appelés à la compréhension et nous Lui appartenons par le sang de l’Agneau. Voici une comparaison typologique frappante : « Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance, vous m’appartiendrez entre tous les peuples, car toute la terre est à moi ; vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d’Israël » (Exode 19 :5-6).

De nos jours, les chrétiens n’observent pas uniquement la Soirée mémorable selon une perspective historique, mais selon une perspective nouvelle. Israël est sorti d’Égypte (représentant le péché) la main levée, comme une nouvelle nation unie. Nous honorons désormais Dieu en entrant dans une relation d’unité avec le Père et le Christ, ainsi qu’avec nos frères et sœurs qui ont reçu le Saint-Esprit. Pourquoi enlevons-nous le levain de notre vie et ne mangeons-nous pas de pain levé ? C’est un signe nous rappelant que nous vivons au milieu du péché. Nous mettons le levain hors de notre domicile pour symboliser notre nouvelle vie chrétienne, exempte de péché. Chaque morceau de pain sans levain que nous mangeons représente notre rejet de la tentation du péché. Nous focalisons nos pensées sur le sacrifice de Jésus pour nous – la nouvelle alliance, pas l’ancienne.

Des chrétiens sans levain

Un élément crucial entre ici en jeu : « Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Corinthiens 5 :7-8). L’expression grecque « faire disparaître » est ekkathairō, qui signifie nettoyer minutieusement. Le mot « levain » est zumeē, c’est-à-dire fermenter ou provoquant la fermentation. Enfin, nous devons être une « pâte nouvelle ».

Ce qu’écrit Paul au verset 7 est remarquable, mais nous avons tendance à l’oublier lorsque nous mettons en pratique la vérité divine : « …puisque vous êtes sans levain. » Les chrétiens sont-ils déjà sans levain ? Les Corinthiens étaient « sans levain », d’un point de vue physique, car Paul écrivit probablement cette lettre pendant les Jours des Pains sans Levain, puisqu’ils venaient clairement d’observer la Pâque et que certains étaient « ivres », tandis que d’autres la prirent de façon indigne (1 Corinthiens 11 :23-30).

Beaucoup d’entre eux étaient « divisés » dans leur loyauté à Paul et aux autres ; ils n’étaient pas vraiment convertis et ils ne croyaient pas en Christ (1 Corinthiens 1 :10-13). Ils jugeaient et comparaient Paul avec les autres apôtres – même de faux apôtres – comme cela est indiqué dans 1 Corinthiens 4. L’un d’entre eux était coupable d’inceste ; Paul déclara clairement dans 1 Corinthiens 5 qu’il y avait de l’immoralité sexuelle parmi eux et que tout le monde laissait faire. Ils se poursuivaient les uns les autres devant les tribunaux, même entre membres de l’Église (1 Corinthiens 6 :1-6). Enfin, certains mangeaient des viandes sacrifiées aux idoles, devenant ainsi des « pierres d’achoppement » pour leurs frères et sœurs (1 Corinthiens 8).

Même en comprenant le contexte païen duquel étaient issus les membres à Corinthe, il est extrêmement choquant de lire que certains étaient littéralement « ivres » pendant la Pâque (1 Corinthiens 11 :21). Ils utilisaient à mauvais escient les dons du Saint-Esprit pour se mettre en avant, y compris avec le don des langues (1 Corinthiens 12 et 14). Certains doutaient même de la résurrection des morts (1 Corinthiens 15) ! Afin de clarifier tout cela, Paul leur écrivit : « En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme ? » (1 Corinthiens 3 :3). Nous voyons clairement que, dans l’ensemble, ces Corinthiens étaient très immatures. Ils n’étaient pas « sans levain » d’un point de vue spirituel, mais seulement d’un point de vue physique car ils avaient nettoyé leurs maisons. Ils n’avaient pas pris la peine d’enlever le péché de leur vie, de leurs pensées et de leurs attitudes. Il se « glorifiaient » même de leur propre justice, peut-être à cause des quelques dons spirituels que Dieu leur avait accordés.

Dès lors, il n’est pas étonnant que Paul ait déclaré : « C’est bien à tort que vous vous glorifiez. Ne savez-vous pas qu’un peu de levain fait lever toute la pâte ? » (1 Corinthiens 5 :6). Le verbe « glorifier » vient de kauchēma, qui signifie dans ce contexte se vanter de leur « justice ».

De nos jours, pour les chrétiens, le symbolisme que nous observons est un rappel. C’est une façon de méditer spirituellement sur les choses physiques qui peuvent devenir problématiques. Mais les chrétiens ne devraient jamais se consacrer uniquement aux rituels physiques, en oubliant ce qui doit être accompli spirituellement. Il ne devrait pas y avoir de péchés cachés en nous. Aucun péché ne devrait être laissé de côté dans notre examen de soi, parce que nous serions trop occupés à suivre des pratiques rigides et pharisiennes, en allant chercher les moindres miettes de pain dans le grenier, dans le garage, dans les fissures ou les interstices de notre maison. Le chrétien est une création spirituelle de Dieu et Il souhaite voir Sa volonté dans notre vie, en rejetant toute trace d’injustice.

Nous ne devrions pas non plus nous focaliser sur des péchés anciens qui ont déjà été pardonnés. Dieu dit qu’Il a éloigné nos péchés de nous, autant l’Orient est éloigné de l’Occident (Psaume 103 :12). Paul explique ce concept : « Frères, je ne pense pas l’avoir saisi ; mais je fais une chose : oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant » (Philippiens 3 :13). Nous ne devons pas nous faire d’illusions ; nous savons que ce que nous faisions n’était pas juste. Mais nous ne pratiquons plus le péché, nous nous en sommes repentis et nous devons l’oublier – afin de marcher dans la vie que Dieu a prévue pour nous. Voici ce que les Jours des Pains sans Levain représentent pour nous. « Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ » (Éphésiens 2 :13).

Séparés du monde

Nous sommes une nouvelle communauté. Notre obéissance à Dieu nous sépare du monde (Apocalypse 18 :4) et ces jours nous rappellent cette séparation. Mais nous devons faire un effort concerté pour rendre cette séparation effective : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? » (2 Corinthiens 6 :14). Le mot « commun », koinōnia, est une forme amplifiée de partenariat ou fraternisation, car il implique une participation active. Mais il peut accompagner la justice ou l’injustice – la lumière ou les ténèbres. Nous devons vraiment être une pâte nouvelle.

Paul résuma ce sujet en écrivant : « C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai » (verset 17). En fait, il citait le livre d’Ésaïe dans ce verset : « Partez, partez, sortez de là ! Ne touchez rien d’impur ! Sortez du milieu d’elle ! Purifiez-vous, vous qui portez les vases de l’Éternel ! Ne sortez pas avec précipitation, ne partez pas en fuyant ; car l’Éternel ira devant vous, et le Dieu d’Israël fermera votre marche » (Ésaïe 52 :11-12). Dieu veut que nous soyons séparés du monde, bien que nous vivions toujours dans le monde – une communauté de lumières représentant la justice, au milieu d’une communauté de ténèbres représentant l’injustice.

La fin la plus appropriée pour un tel article est sans aucun doute les paroles utilisées par le Christ, montrant que Ses disciples sont séparés du monde grâce à ce qu’ils font, en vivant et en mettant en pratique tout le conseil de Dieu dans ce monde confus : « Heureux serez-vous, lorsque les hommes vous haïront, lorsqu’on vous chassera, vous outragera, et qu’on rejettera votre nom comme infâme, à cause du Fils de l’homme ! » (Luc 6 :22).