De St Nicolas au père Noël

par Gary Ehman

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, les traditions de Noël ne sont pas basées sur le Jésus-Christ de la Bible, mais elles sont profondément enracinées dans des légendes orales préchrétiennes.
La père Noël

Contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, les traditions de Noël ne sont pas basées sur le Jésus-Christ de la Bible, mais elles sont profondément enracinées dans des légendes orales préchrétiennes, assainies par des théologiens, des historiens et plus récemment par des organes de presse. Parmi toutes ces légendes, c’est celle du père Noël qui a pris le plus d’ampleur.

Et lorsqu’on en vient à parler du père Noël, il n’y a pas de meilleur exemple « d’assainissement » d’une légende que l’éditorial de Francis P. Church, paru dans le New York Sun en 1897 et intitulé : « Oui Virginie, le père Noël existe. » Cet éditorial est devenu l’un des plus célèbres de l’histoire américaine et il a singulièrement influencé la façon dont le monde chrétien considère Noël de nos jours.

Presque chaque nation dans le monde a sa propre légende du « bonhomme de Noël » qui apporte tant de bonheur aux petits garçons et aux petites filles. Mais qu’y a-t-il réellement derrière ce symbole adopté par de nombreux prétendus chrétiens, un symbole qui rivalise de popularité avec Jésus-Christ Lui-même dans les célébrations de Noël ?

« Thor était le dieu des paysans et des classes populaires. Il était représenté comme un vieil homme, jovial et amical, solidement bâti avec une longue barbe blanche. Son élément était le feu, sa couleur le rouge. Il se disait que le bruit du tonnerre était le bruit de roulement de son chariot, car il était le seul dieu qui ne montait pas à cheval, il se déplaçait dans un char tiré par deux boucs blancs (appelés Cracker et Gnasher). Il se battait contre des géants de glace et de neige, et il devint le dieu de Yule [une fête hivernale associée à Noël en Germanie et en Scandinavie]. Il était supposé vivre dans le “Grand Nord” où il avait un palais au milieu des icebergs. Nos ancêtres païens le considéraient comme un dieu joyeux et amical qui ne faisait jamais de mal aux humains, mais qui au contraire les protégeait. Dans toutes les maisons, l’âtre lui était consacré et il se disait qu’il descendait dans les cheminées à travers son élément, le feu » (Myths of Northern Lands, Grueber, Volume 1, 1895).

Même l’Église catholique dément le lien religieux entre le père Noël et leur panthéon de « saints » :

« Beaucoup de gens pensent que le père Noël n’est rien d’autre que St Nicolas “déguisé”. En vérité, les deux personnages n’ont rien en commun, à part le nom [Santa Claus en anglais]. Lorsque les Néerlandais sont venus en Amérique et ont installé la colonie de la Nouvelle-Amsterdam, leurs enfants se réjouissaient lors de la traditionnelle “visite de St Nicolas” le 5 décembre, car les Néerlandais avaient gardé cette ancienne coutume catholique, même après la Réforme. Plus tard, lorsque l’Angleterre fonda la colonie de New York sur le même territoire, les enfants anglais voulurent eux aussi avoir la visite dans leur maison du sympathique personnage de Sinter Klaas (prononcé Santa Claus) […] Il fallait un coup de génie pour créer un tel personnage charmant et attractif pour nos enfants, à partir d’une vieille mythologie païenne. Cependant, ce Santa Claus [père Noël] n’a absolument rien à voir avec le saint chrétien dont il utilise le nom. Pour être historiquement correct, nous devrions plutôt l’appeler “père Thor” ou quelque chose comme cela » (“Santa Claus”, CatholicCulture.org).

À travers Sa parole, la Sainte Bible, Dieu a beaucoup à dire sur « l’assainissement » des coutumes païennes pour L’adorer. Et Jésus déclara que les hommes n’ont pas le droit de modifier les pratiques religieuses à leur gré (Marc 7 :7-9). Dieu approuve-t-Il que Lui ou Son Fils soient célébrés avec des coutumes d’origine païenne ? Nous devons connaître la vérité afin de l’enseigner à nos enfants.