La vie après la mort : qu’enseigne l’Ancien Testament ?

par Gerald Weston

La mort est-elle une fin en soi et n’y a aucun espoir de vie après la mort ? Examinons quelques passages de l’Ancien Testament, dont nous savons qu’ils font partie de la parole inspirée de notre propre Créateur, et voyons ce qu’ils disent au sujet de la vie après la mort.

L’Ancien Testament offre-t-il la vie éternelle ? Non, selon un éminent universitaire. Le 8 mai 2020, le magazine Time publia un article de Bart Ehrman intitulé « Ce que Jésus a vraiment dit au sujet du paradis et de l’enfer ». Les références d’Ehrman sont impressionnantes. Le Time le décrit comme « un professeur émérite d’études religieuses à l’université de Caroline du Nord à Chapel Hill » ainsi qu’une « autorité dominante concernant le Nouveau Testament et l’histoire du christianisme primitif ». Avec de telles qualifications nous pourrions nous attendre à ce que ses déclarations soient justes – mais a-t-il raison en rédigeant ce qui suit ?

« La Bible hébraïque elle-même présume que les morts sont simplement morts – que leur corps repose dans la tombe et qu’il n’y a plus jamais de conscience […] Ainsi, les Israélites traditionnels ne croyaient pas à la vie après la mort, seulement à la mort après la mort. C’est ce qui rendait la mort aussi douloureuse : rien ne pourrait adoucir une existence après la mort, puisqu’il n’y a pas du tout de vie [après la mort], et donc pas de famille, d’amis, de conversations, de nourriture, de boisson – pas même de communion avec Dieu. Dieu oublierait la personne et la personne ne pourrait même pas L’adorer. Le maximum qu’une personne puisse espérer était d’avoir une vie particulièrement longue et plaisante ici-bas. »

Le professeur Ehrman est loin d’être le seul à partager cette opinion très répandue chez les soi-disant « érudits bibliques ». Est-ce vraiment ce que la Bible – particulièrement l’Ancien Testament – nous dit ? Ou s’agit-il de l’opinion d’historiens et de professeurs d’université ? Et si ces « érudits bibliques » ont tort, quelles autres erreurs pourraient-ils populariser ?

Pour être honnête, Ehrman ne se trompe pas sur toute la ligne dans son article. Une partie de ce qu’il écrit est vrai – bien que cela soit choquant pour la plupart des gens se disant chrétiens. Par exemple, il écrit que l’âme est mortelle et que ce n’est pas quelque chose qui, après la mort, monte directement vers les délices du paradis ou descend vers le châtiment de l’enfer. Il a raison sur ce point en particulier, mais une lecture attentive de son article montre qu’il considère la Bible comme une compilation d’idées humaines – et Jésus mettant en avant ces idées. Ehrman ne tremble pas devant la parole de Dieu et il ne la comprend pas pour ce qu’elle est : la parole inspirée de Dieu (Ésaïe 66 :1-2).

Beaucoup de gens ne se rendent pas compte que la plupart des théologiens ne prennent pas la Bible au sérieux, mais la considèrent comme un livre philosophique constitué d’histoires inventées par des êtres humains. Par exemple, James Moffatt a effectué une traduction de la Bible – ce n’est pas une tâche facile – et pourtant, il écrivit que le texte en hébreu qu’il a traduit était « souvent terriblement corrompu » et il a qualifié les textes de l’Ancien Testament de partiellement « incertains et précaires », une combinaison de différentes « strates » qui ont été « fusionnées et mélangées » (The Old Testament : A New Translation, 1924, volume 1, pages viii, x). Comment pourrions-nous faire confiance aux enseignements de la Bible si c’était le cas ?

Examinons quelques passages de l’Ancien Testament, dont nous savons qu’ils font partie de la parole inspirée de notre propre Créateur, et voyons ce qu’ils disent au sujet de la vie après la mort.

L’âme n’est pas immortelle

Beaucoup sont surpris d’apprendre que la Bible n’enseigne nulle part que l’âme soit immortelle et le professeur Ehrman a raison sur ce point. Il a également raison de dire que lorsque nous mourons, nous n’allons ni au paradis ni en enfer. Bien que le mot sheol soit parfois traduit par « enfer » dans l’Ancien Testament, ce mot hébreu veut simplement dire « tombe », ni plus ni moins. En voici la preuve.

Lorsque Dieu créa Adam, Il lui dit que s’il mangeait du fruit de « l’arbre de la connaissance du bien et du mal », il « mourrait certainement » (Genèse 2 :17) et son épouse, Ève, comprenait que c’était bien le cas. C’est le diable, déguisé en serpent, qui introduisit l’idée que « tu mourras certainement » ne signifiait pas une mort littérale :

« La femme répondit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez point et vous n’y toucherez point, de peur que vous ne mouriez. Alors le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez point… » (Genèse 3 :2-4).

La Bible n’enseigne pas que nous avons une âme, mais plutôt que nous sommes une âme. J’ai posé cette question et j’y ai répondu dans la brochure Jean 3 :16 – les vérités cachées du verset d’or :

« Le mot “âme” dans l’Ancien Testament vient de l’hébreu nephesh, qui signifie “une créature”. Dans la traduction biblique Louis Segond révisée 1979, nous voyons le mot “âme” utilisé pour la première fois dans Genèse 2 :7 : “L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante.” Arrêtons-nous un instant. Notez qu’il est écrit “une âme vivante”. Cela indique-t-il qu’il pourrait y avoir une âme morte ? La version Louis Segond 1910 apportait plus de clarté en déclarant que “l’homme devint un être vivant” » (page 55).

Nephesh est aussi utilisé pour décrire d’autres créatures vivantes (par ex. Genèse 1 :20). Et tout ce qui est décrit par nephesh dans les Écritures hébraïques désigne clairement quelque chose de mortel. Une étude basique de ces mots enlève tout doute à ce sujet. Les sacrificateurs hébreux ne devaient s’approcher « d’aucun corps [nephesh] mort » (Lévitique 21 :11, Semeur). Le livre d’Ézéchiel affirme avec force que « l’âme [nephesh] qui pèche mourra » (Ézéchiel 18 :4, 20).

Nous voyons aussi dans les Écritures hébraïques que la mort signifie bien la mort – pas une félicité céleste ou une torture en enfer. « Tout ce que ta main trouve à faire avec ta force, fais-le ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le séjour des morts, où tu vas » (Ecclésiaste 9 :10). « Car dans la mort on ne se souvient point de toi ; qui te célébrera dans le Sépulcre ? » (Psaume 6 :6, Ostervald). « Ne vous confiez pas aux grands, aux fils de l’homme, qui ne peuvent sauver. Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre, et ce même jour leurs desseins périssent » (Psaume 146 :3-4 ; cf. Psaume 30 :10).

Mais tout cela signifie-t-il que la mort est une fin en soi et qu’il n’y a aucun espoir de vie après la mort ? L’Ancien Testament enseigne-t-il cela ? Et dans le cas contraire, comment pouvons-nous concilier cela avec les versets que nous venons juste de lire ?

Une espérance pour les morts

Dès le tout début des Écritures, nous voyons que Dieu a quelque chose de spécial en tête pour l’humanité. Il ne nous a pas fait à la ressemblance d’un autre animal, mais selon une espèce spéciale. Après avoir créé tous les êtres vivants étranges, magnifiques et impressionnants dans les eaux, dans l’air et sur la Terre, « Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (Genèse 1 :26). Comprenons-nous les implications profondes de cette déclaration ? En effet, ce passage dit bien que l’humanité a été faite selon l’espèce même de Dieu !

La vérité que l’humanité a été créée à l’image et à la ressemblance de Dieu devrait nous secouer et nous faire comprendre que Dieu nous a créés pour un grand but, quelque chose de bien plus grand qu’une retraite éternelle. Il nous a donné un appel si grand que celui-ci est impossible à réaliser au cours de notre existence physique imparfaite. Le roi David reconnaissait cet objectif et il comprenait qu’il ne ressemblerait pas totalement à Dieu et qu’il ne connaîtrait pas une existence d’un niveau supérieur jusqu’à ce qu’il soit ressuscité des morts. « Mais moi, dans la justice je verrai ta face ; je serai rassasié de ton image, quand je me réveillerai » (Psaume 17 :15, Ostervald).

L’Ancien Testament contient d’autres preuves que les Écritures offrent l’espérance de la vie éternelle. Les trois grands prophètes en attestent. Dans un passage en lien avec le Millénium, Ésaïe a écrit : « Il engloutit la mort pour toujours ; le Seigneur, l’Éternel, essuie les larmes de tous les visages, il fait disparaître de toute la terre l’opprobre de son peuple ; car l’Éternel a parlé » (Ésaïe 25 :8). Certains essaient de diluer la signification claire de ce verset, mais peut-il y avoir un doute dans le fait qu’Ésaïe croyait à l’existence de la vie après la mort lorsqu’il écrivit le passage suivant ? « Que tes morts revivent ! Que mes cadavres se relèvent ! Réveillez-vous et tressaillez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est une rosée vivifiante, et la terre redonnera le jour aux morts » (Ésaïe 26 :19).

Que dire de Jérémie ? Croyait-il à la vie après la mort ? Il écrivit à plusieurs reprises que le roi David, qui était mort plusieurs siècles auparavant, serait ressuscité à la vie à la fin de cette ère. « Ils serviront l’Éternel, leur Dieu, et David, leur roi, que je leur susciterai » (Jérémie 30 :9). Certains pensent qu’il s’agit d’une référence au Christ, le descendant promis de David, mais notez que les personnes mentionnées ici « serviront l’Éternel, leur Dieu, et David, leur roi ».

Dieu affirme également cela au travers du troisième grand prophète. En parlant de la même époque future, Il déclara : « J’établirai sur elles [sur Ses brebis] un seul berger, qui les fera paître, mon serviteur David ; il les fera paître, il sera leur berger » (Ézéchiel 34 :23). Une fois encore, notez que le verset suivant ne parle pas du Christ, mais bien du roi David lui-même : « Moi, l’Éternel, je serai leur Dieu, et mon serviteur David sera prince au milieu d’elles. Moi, l’Éternel, j’ai parlé » (verset 24 ; cf. Ézéchiel 37 :24-25).

Le réveil pour une multitude

Nous lisons aussi dans Ézéchiel 37 l’épisode de la vallée des ossements desséchés et de la grande multitude de peuples, notamment « toute la maison d’Israël » qui sera ressuscitée des morts. Pour obtenir une explication détaillée de cette résurrection cruciale, lisez notre brochure Aujourd’hui est-ce le seul jour de salut ?

Daniel fut un autre grand serviteur de Dieu et il parla également de l’espérance de la résurrection des multitudes. En décrivant la fin des temps (Daniel 12 :4), il écrivit ce passage inspiré :

« En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle. Ceux qui auront été intelligents [les sages] brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12 :1-3).

Notez que Daniel mentionna ceux « qui seront trouvés inscrits dans le livre » (verset 1). Quel est ce livre ? David s’y référa lorsqu’il écrivit à propos des méchants : « Qu’ils soient effacés du livre de vie, et qu’ils ne soient point inscrits avec les justes » (Psaume 69 :29).

Ce « livre de vie » est également mentionné dans le dernier livre de l’Ancien Testament en ces termes :

« Alors ceux qui craignent l’Éternel se parlèrent l’un à l’autre ; l’Éternel fut attentif, et il écouta ; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Éternel et qui honorent son nom. Ils seront à moi, dit l’Éternel des armées, ils m’appartiendront, au jour que je prépare ; j’aurai compassion d’eux, comme un homme a compassion de son fils qui le sert » (Malachie 3 :16-17).

Il est très clair que le contexte de ce « livre de vie » ou « livre de souvenir » s’inscrit dans le contexte de la vie après la mort. Ensuite, le Nouveau Testament en parle en termes explicites. Paul écrivit à une des congrégations de son époque : « Et toi aussi, fidèle collègue, oui, je te prie de les aider, elles qui ont combattu pour l’Évangile avec moi, et avec Clément et mes autres compagnons d’œuvre, dont les noms sont dans le livre de vie » (Philippiens 4 :3).

Dans l’Apocalypse, Jean se référa sept fois au « livre de vie » dans lequel sont écrits les noms de ceux qui pourront entrer dans la Nouvelle Jérusalem. Les méchants en seront exclus. « Il n’entrera chez elle [la Nouvelle Jérusalem] rien de souillé, ni personne qui se livre à l’abomination et au mensonge ; il n’entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau » (Apocalypse 21 :27).

Si vous avez déjà assisté à des obsèques conduites par un ministre de Dieu, vous avez peut-être entendu le passage suivant extrait du livre de Job. Ce personnage de l’Ancien Testament répond à sa propre question : « Si l’homme une fois mort pouvait revivre, j’aurais de l’espoir tout le temps de mes souffrances, jusqu’à ce que mon état vienne à changer [une transformation]. Tu appellerais alors, et je te répondrais, tu languirais après l’ouvrage de tes mains » (Job 14 :14-15). Est-il possible d’être plus clair ?

Comment en sommes-nous arrivés là ?

Malgré toutes les preuves bibliques montrant que Moïse, David, Ésaïe, Jérémie, Ézéchiel, Daniel, Malachie et Job croyaient dans la résurrection des morts, comment un professeur éminent, une « autorité dominante concernant le Nouveau Testament et l’histoire du christianisme primitif », peut-il arriver à la conclusion suivante :

« Ainsi, les Israélites traditionnels ne croyaient pas à la vie après la mort, seulement à la mort après la mort. C’est ce qui rendait la mort aussi douloureuse : rien ne pourrait adoucir une existence après la mort, puisqu’il n’y a pas du tout de vie [après la mort], et donc pas de famille, d’amis, de conversations, de nourriture, de boisson – pas même de communion avec Dieu. Dieu oublierait la personne… »

Comme nous l’avons vu, le professeur Ehrman n’a pas complètement tort. Il a raison de dire que « l’âme » n’est pas immortelle et il a raison de dire qu’après notre mort, nous n’accédons pas instantanément à une félicité au paradis ou au châtiment de l’enfer.

Cependant, il se trompe totalement en disant que l’Ancien Testament ne contient aucun espoir de vie après la mort. Comme nous l’avons vu, les Écritures hébraïques révèlent une résurrection des morts. Job comprenait cela. Daniel parla d’une résurrection à venir. Le roi David espérait voir la face de Dieu après avoir été ressuscité à la ressemblance de Dieu. Ésaïe s’attendait à être ressuscité. Jérémie et Ézéchiel proclamèrent le futur rôle de David en tant que roi sur Israël lorsque le Christ reviendra pour régner sur toute la Terre.

Certes, il est vrai que certains Juifs du premier siècle de notre ère ne croyaient pas à la résurrection. Nous lisons un échange intéressant entre Jésus et « quelques-uns des sadducéens » qui rejetaient la résurrection (Luc 20 :27-33). Leur question hypothétique tournait en dérision l’idée de la vie après la mort, mais Jésus renversa la situation en citant les Écritures hébraïques qu’ils utilisaient. « Que les morts ressuscitent, c’est ce que Moïse a fait connaître quand, à propos du buisson, il appelle le Seigneur le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob. Or, Dieu n’est pas Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous sont vivants » (Luc 20 :37-38).

Le déni de la résurrection était loin d’être une idée partagée par tous à cette époque. L’apôtre Paul utilisa ce fait pour confondre ses accusateurs :

« Paul, sachant qu’une partie de l’assemblée était composée de sadducéens et l’autre de pharisiens, s’écria dans le sanhédrin : Hommes frères, je suis pharisien, fils de pharisien ; c’est à cause de l’espérance et de la résurrection des morts que je suis mis en jugement. Quand il eut dit cela, il s’éleva une discussion entre les pharisiens et les sadducéens, et l’assemblée se divisa. Car les sadducéens disent qu’il n’y a point de résurrection, et qu’il n’existe ni ange ni esprit, tandis que les pharisiens affirment les deux choses » (Actes 23 :6-8).

À travers tout cela, nous voyons que le professeur émérite mentionné en introduction a en partie raison, mais qu’il se trompe également de façon monumentale. Bien qu’il ait raison concernant l’idée erronée de l’âme immortelle, comme nous l’avons vu dans les Écritures, le professeur Ehrman se trompe complètement lorsqu’il affirme qu’après la mort, « il n’y a plus jamais de conscience […] Dieu oublierait la personne |…] Le maximum qu’une personne puisse espérer était d’avoir une vie particulièrement longue et plaisante ici-bas. »

Comment un individu avec les qualifications d’Ehrman, quelqu’un de si éduqué et de si intelligent, peut-il se tromper autant ? La réponse est quelque chose que même de nombreux chrétiens sincères ne comprennent pas. La plupart des professeurs de religions libéraux ne croient pas à la Bible. Cela explique aussi pourquoi l’obéissance n’a pas une grande importance dans leur programme ! Seuls les justes, ceux qui obéissent, auront l’Esprit de Dieu et comprendront les Écritures (Actes 5 :32 ; Daniel 12 :9-10).

Il est normal de croire que des universitaires très diplômés sachent de quoi ils parlent. Cette notion est particulièrement tentante car beaucoup de gens ont du mal à comprendre la Bible et ils supposent que plus un individu est éduqué plus sa compréhension doit être élevée. Cependant, la réalité est tout autre ! Jésus a prié : « Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi » (Luc 10 :21).

Les disciples de Jésus étaient considérés comme des personnes non éduquées par les autorités religieuses de l’époque. « Lorsqu’ils virent l’assurance de Pierre et de Jean, ils furent étonnés, sachant que c’étaient des hommes du peuple sans instruction » (Actes 4 :13). Bien entendu, ils ne manquaient ni d’éducation ni d’entraînement. Au contraire, leur éducation et leur entraînement étaient sans commune mesure, mais ils venaient d’une source que les autorités ne reconnaissaient pas. « Et ils les reconnurent pour avoir été avec Jésus » (fin du verset 13).

Dieu n’est pas impressionné par les diplômes universitaires. Ce qui compte vraiment pour Lui est une attitude humble et un esprit obéissant. Comme il nous est dit dans Ésaïe 66 :2 : « Et voici à qui je regarde : à celui qui est humble, qui a l’esprit abattu, et qui tremble à ma parole » (Ostervald).