Sept clés pour persévérer à la fin des temps

par Richard Ames

L’histoire du monde démontre que le mode de vie des peuples et des nations a fait retomber sur nous la misère, la mort, la douleur et la souffrance. Le monde n’a pas encore appris les conséquences de la vanité, la jalousie, la convoitise et la cupidité. Comment pouvons-nous persévérer à la fin des temps ?

Alors que nous essayons de survivre dans un monde de pandémies et de crises économiques, nous nous efforçons d’accomplir la grande mission donnée par Jésus. Mais nous traversons tous une époque épouvantable. Nous pensons à ceux qui ont souffert du Covid-19, ce dernier ayant provoqué un arrêt brutal de l’économie dans le monde et des mois de confinement pour des milliards de gens !

Pour vous donner une idée, ici aux États-Unis, la récession de 2008 mit 2,6 millions de travailleurs au chômage et il fallut plus de quatre ans à l’économie pour se remettre d’aplomb. Pendant la crise du Covid-19, plus de 35 millions de personnes se sont inscrites pour bénéficier des indemnités de chômage !

Comment devons-nous réagir et vivre pendant ces périodes éprouvantes ? Nous essayons de suivre cette recommandation de l’apôtre Jacques : « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien » (Jacques 1 :2-4). Nous ne devons pas prétendre faussement qu’une épreuve est joyeuse, mais nous devons nous réjouir de savoir que la puissance de Dieu utilise même les épreuves les plus difficiles pour notre bénéfice et notre croissance. Avec cette connaissance, nous pouvons affronter les épreuves avec patience. À quel point êtes-vous patient(e) ?

Dans le « chapitre de l’amour », nous lisons que « l’amour est patient, il est plein de bonté » (1 Corinthiens 13 :4). Ou comme le traduit Darby, « l’amour use de longanimité », car nous subissons les fardeaux, les handicaps et les idiosyncrasies de nos personnalités respectives, mais l’amour est patient.

La patience et la persévérance font partie des qualités essentielles pour avoir un caractère selon Dieu. Considérez la patience d’Abraham : « Lorsque Dieu fit la promesse à Abraham, ne pouvant jurer par un plus grand que lui, il jura par lui-même, et dit : Certainement, je te bénirai et je multiplierai ta postérité. Et c’est ainsi qu’Abraham, ayant persévéré, obtint ce qui lui avait été promis » (Hébreux 6 :13-15). Frères et sœurs, tout comme Abraham le fit, nous devons persévérer avec patience pour obtenir la promesse.

Quelle est l’importance de la persévérance ? Jésus nous rappela que « celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24 :13). À ce moment-là, Il avait déjà mentionné le commencement des douleurs et toutes les tendances prophétiques – les famines, les épidémies et les séismes – qui auront eu lieu auparavant. Il déclara que, malgré l’agitation externe et les catastrophes naturelles, nous devons persévérer jusqu’à la fin. Frères et sœurs, nous devons être comme Abraham. Il persévéra patiemment – et Dieu nous appelle à endurer avec patience et à persévérer.

Voyez la description de l’ère de l’Église souvent qualifiée de « fidèle » :

« Écris à l’ange de l’Église de Philadelphie : Voici ce que dit le Saint, le Véritable, celui qui a la clé de David, celui qui ouvre, et personne ne fermera, celui qui ferme, et personne n’ouvrira : Je connais tes œuvres. Voici, parce que tu as peu de puissance, que tu as gardé ma parole, et que tu n’as pas renié mon nom, j’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer » (Apocalypse 3 :7-8).

C’est le véritable christianisme et Dieu nous a bénis en nous donnant Son Esprit pour s’assurer que nous ayons un cœur pur et que nous accomplissions la magnification spirituelle des Dix Commandements. Jésus fit l’éloge des philadelphiens qui ont gardé Sa parole et qui n’ont pas renié Son nom. Il leur dit encore : « Voici, je te donne quelques-uns de ceux de la synagogue de Satan, qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui mentent ; voici, je les ferai venir se prosterner à tes pieds, et reconnaître que je t’ai aimé » (verset 9).

Nous voyons cette expression à plusieurs reprises dans le Nouveau Testament. Dieu dit qu’Il nous aime et qu’Il nous a aimés. Souvenez-vous en toujours, surtout lorsque vous n’avez pas le moral et que vous êtes tenté(e) de penser : « Personne ne m’aime ! » J’ai probablement dit cela à plusieurs reprises quand j’étais adolescent et certains d’entre vous l’ont dit de temps à autre au cours de leur vie. Eh bien, j’avais tort ! Dieu le Père nous a toujours aimés et Il nous aime toujours – notre Sauveur, Jésus-Christ, nous aime de la même manière !

La persévérance est une des caractéristiques pour lesquelles Dieu complimente les philadelphiens. Il promet de protéger Ses serviteurs les plus fidèles, ceux qui persévèrent jusqu’à la fin, de les préserver de l’époque que nous appelons la grande tribulation (Apocalypse 3 :10-11). Dieu veut que nous persévérions jusqu’à la fin, mais savons-nous comment ?

Songez aux catastrophes historiques que les peuples ont dû endurer ? Parmi les plus âgés d’entre nous, certains ont connu la Deuxième Guerre mondiale qui a dévasté les nations, y compris les horreurs de l’Holocauste. Selon les estimations, la guerre de Sécession, 80 ans plus tôt, causa la mort d’environ 620.000 jeunes Américains.(1) Les épidémies et les maladies ont dévasté les populations au 20ème siècle. L’épidémie de grippe de 1918-1920 tua plus de 50 millions d’habitants dans le monde. Aux États-Unis, cette épidémie tua 675.000 personnes. En moins de 60 ans, entre l’époque de la guerre de Sécession et la pandémie de 1918, presque 1,3 million d’Américains furent tués par la guerre et la maladie. Et désormais, en comptant le Covid-19 et les situations où le coronavirus a joué un rôle dans la mort des patients, plus d’un demi-million d’Américains sont morts pendant la première année d’existence de cette nouvelle maladie choquante !

L’histoire du monde démontre que le mode de vie des peuples et des nations a fait retomber sur nous la misère, la mort, la douleur et la souffrance. Le monde n’a pas encore appris les conséquences de la vanité, la jalousie, la convoitise et la cupidité. Comment pouvons-nous persévérer à la fin des temps ? « Nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour conserver jusqu’à la fin une pleine espérance » (Hébreux 6 :11). Nous devons renouveler notre repentance et nous assurer que nous sommes proches de Dieu, « en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses » (verset 12).

Comment persévérer jusqu’à la fin ? Nous devons mettre en pratique la foi et la patience. Dieu dit que nous devons imiter ceux qui ont hérité les promesses par la foi et la patience. Voyons sept clés pour persévérer à la fin des temps. Certaines d’entre elles se chevauchent, mais ensemble, elles peuvent nous aider à réfléchir à ce que nous faisons et comment nous pouvons nous améliorer.

Chercher premièrement le Royaume de Dieu

Notre première clé est de chercher premièrement le Royaume de Dieu. « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6 :33). La plupart d’entre nous connaissent ce verset par cœur. Mais lisez le chapitre entier. Jésus réprimanda Son auditoire, le qualifiant de « gens de peu de foi ». Qu’en est-il de nous ? Manque-t-il quelque chose à notre foi ? Si oui, efforçons-nous de chercher davantage le Royaume de Dieu et cette lacune sera comblée. Qu’est-ce que la justice de Dieu que nous cherchons ? Comme David le proclama à Son Seigneur : « Tous tes commandements sont justes » (Psaume 119 :172).

Chercher le Royaume et la justice de Dieu apporte un autre bénéfice pour nous aider à persévérer. « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffit sa peine » (Matthieu 6 :34). Ordonnez correctement vos priorités, en plaçant toujours Dieu en premier. Quelles sont les « idoles » que vous placez devant Dieu dans votre vie ? N’hésitez pas à voir ou à revoir le sermon de M. Wallace Smith, « Enterrez vos idoles », sur notre site EgliseDieuVivant.org (diffusé le 4 septembre 2020). Et comme M. Gerald Weston, notre évangéliste en charge, nous y a récemment encouragés, lisez ou relisez la puissante brochure de M. Meredith Votre ultime destinée (republiée sous le titre Le but de la vie). Cela devrait nous rappeler ce que signifie d’être les prémices dans le Royaume de Dieu. Voici un extrait inspirant à ce sujet :

« À la “dernière trompette”, le Christ reviendra sur cette Terre en tant que Roi des rois, et ceux qui seront trouvés dignes seront enlevés sur des nuées, afin de Le rencontrer dans les airs (1 Thessaloniciens 4 :16-17). Ils auront un corps spirituel, et ils seront glorifiés en tant que membres nouvellement “nés” de la Famille divine. Ils ne seront pas considérés comme des enfants “adoptés”, ou comme des êtres tout simplement “créés”. Au contraire, ces enfants nés de l’Esprit émaneront directement de Dieu, auront Sa nature divine aussi certainement que la nature et les caractéristiques humaines nous sont transmises dans cette vie par nos parents humains. »(2)

Maintenir une pensée positive

Cela devrait nous procurer un grand encouragement et de l’espoir. Voici la deuxième clé qui découle de la première : maintenir une pensée positive. Beaucoup d’entre nous ont mémorisé un passage important à ce sujet :

« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Au reste, frères, que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées » (Philippiens 4 :6-8).

Dans les années 1950, M. Meredith écrivit une brochure intitulée Les sept lois pour être en excellente santé. Un de ses points était : « Maintenez une attitude paisible. » Plus tard, il renomma ce point en : « Maintenez une attitude positive. » J’ai prié pendant des années pour que Dieu m’aide à « maintenir une pensée positive et paisible ». Ce n’est pas une approche passive, il n’est pas déplacé de parler avec Dieu (Ésaïe 1 :18). David argumenta avec Dieu dans Psaume 6 :6 : « Car celui qui meurt n’a plus ton souvenir ; qui te louera dans le séjour des morts ? » Lorsque vous priez avec reconnaissance, vous pouvez aussi expliquer à Dieu vos espoirs et les raisons pour lesquelles vous espérez ces choses. Et Dieu peut combler vos espoirs de façon remarquable.

Souvenez-vous du récit du geôlier dans la cité de Philippes. Paul et Silas étaient en prison.

« La foule se souleva aussi contre eux, et les préteurs, ayant fait arracher leurs vêtements, ordonnèrent qu’on les batte de verges. Après qu’on les eut chargés de coups, ils les jetèrent en prison, en recommandant au geôlier de les garder sûrement. Le geôlier, ayant reçu cet ordre, les jeta dans la prison intérieure, et leur mit les ceps aux pieds. Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient. Tout à coup il se fit un grand tremblement de terre, en sorte que les fondements de la prison furent ébranlés ; au même instant, toutes les portes s’ouvrirent, et les liens de tous les prisonniers furent rompus » (Actes 16 :22-26).

Dieu bénit leur attitude positive et Il répondit à leurs prières.

Courir avec persévérance

Ces réponses nous encouragent, alors que nous abordons la troisième clé qui est de courir avec persévérance, en suivant les exemples de ceux qui nous ont précédés.

« Ainsi donc, nous aussi, étant environnés d’une si grande nuée de témoins, rejetant tout fardeau et le péché qui nous enveloppe aisément, courons avec constance dans l’arène qui nous est ouverte, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, méprisant l’ignominie, à cause de la joie qui lui était proposée, a souffert la croix, et s’est assis à la droite du trône de Dieu » (Hébreux 12 :1-2, Ostervald).

Êtes-vous un homme ou une femme de foi ? Un ou une adolescent(e) de foi ? Une personne âgée de foi ? Notre Sauveur a enduré une torture horrible lorsqu’Il fut cloué sur le bois, se vidant de Son sang et luttant pour respirer, jusqu’à ce qu’un soldat Lui perce le côté (Jean 19 :34). Il ne laissa ni le monde ni Ses propres souffrances le distraire de Son but. Le péché s’empare si facilement de nous si nous ne nous focalisons pas sur notre course, reconnaissant que chaque choix que nous effectuons contribue à former notre caractère permanent.

Comme nous l’avons déjà vu, lorsque les temps sont difficiles, nous pouvons plaider notre cause devant Dieu. Souvenez-vous de l’exemple de Jacob qui lutta avec Celui qui allait devenir Jésus-Christ. Jacob resta ferme face à cet Être divin lorsqu’Il lui dit : « Laisse-moi aller, car l’aurore se lève », mais Jacob répondit : « Je ne te laisserai point aller, que tu ne m’aies béni » (Genèse 32 :26). Jacob persévéra et Dieu changea son nom en Israël.

Prier pour le Royaume de Dieu

Notre quatrième clé est de prier pour l’avènement du Royaume de Dieu. Le Christ nous a enseigné dans ce que nous appelons souvent la « prière modèle » : « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6 :9-10). Parfois, je fais spontanément cette prière et j’espère que vous en faites de même. Lorsque nous lisons les actualités ou voyons des injustices dans une vidéo, qu’il s’agisse d’oppression, de famine ou de pauvreté, nous pouvons dire spontanément : Père, que Ton règne vienne ! Nous ne voulons pas avoir cette oppression ; nous ne voulons pas voir des gens souffrir, des jeunes enfants mourant de faim ! Nous voulons que Ton règne vienne !

Voyons à présent ce que dit Apocalypse 22 :20, l’avant-dernier verset de la Bible : « Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt » et Jean, qui rédigea ce livre, répondit : « Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » Puis au dernier verset de la Bible : « Que la grâce du Seigneur Jésus soit avec tous ! »

Lorsque nous prions pour l’établissement du Royaume de Dieu et pour les raisons pour lesquelles le Christ doit revenir, souvenons-nous qu’Il doit sauver la Terre et l’humanité, établir ce Royaume ici-bas, ainsi que la famille royale de Dieu. « Et maintenant, petits enfants, demeurez en lui, afin que, lorsqu’il paraîtra, nous ayons de l’assurance, et qu’à son avènement nous n’ayons pas la honte d’être éloignés de lui » (1 Jean 2 :28).

Être un sacrifice vivant

La cinquième clé est d’être un sacrifice vivant. Quand j’étais adolescent, je pensais qu’un jour je pourrais être un héros, que je pourrais donner ma vie pour quelqu’un. Mais Dieu veut que nous soyons un sacrifice vivant, « saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12 :1-2).

Jésus-Christ est mort pour nous, mais pendant les trois années et demie de Son ministère physique, Il montra au monde ce que signifie être un sacrifice vivant. Il ne se plaça pas en premier et Il n’essaya pas de se faire plaisir au lieu de servir les autres. Bien qu’Il ait su ce qui L’attendait, Il persévéra. Il sacrifia Son présent pour l’avenir – notre avenir !

Paul a dit que nous devions être un sacrifice vivant. Nous devons chercher la volonté de Dieu chaque jour de notre vie et nous devons savoir comment devenir un sacrifice vivant. « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15 :13). Généralement, cela ne signifie pas mourir littéralement, mais plutôt de consacrer notre temps aux autres. Nous donnons de nos possessions, nous donnons en prière, en s’occupant des autres et en les servant. Soyons des sacrifices vivants. Si vous ne l’avez pas encore fait, lisez mon article dans le Journal de mai-juin 2022, intitulé « Comment puis-je vous aider ? » Nous devons répondre aux besoins des autres et être prêts à les servir en tant que sacrifices vivants.

Pratiquer la patience

La sixième clé est de pratiquer la patience. Encore une fois, certains de ces points se chevauchent et j’ai mentionné la patience au début de cet article, avant même d’entamer cette liste. Voyons comment le roi David parla du fait d’attendre patiemment l’Éternel. « J’avais mis en l’Éternel mon espérance ; et il s’est incliné vers moi, il a écouté mes cris. Il m’a retiré de la fosse de destruction, du fond de la boue ; et il a dressé mes pieds sur le roc, il a affermi mes pas » (Psaume 40 :2-3). Puis il ajouta au verset 9 : « Je prends plaisir à faire ta volonté, mon Dieu, et ta Loi est gravée tout au fond de mon cœur » (Semeur). Prenez-vous plaisir à faire la volonté de Dieu, même lorsque Sa réponse à votre prière n’est pas encore arrivée, et que vous vous efforcez d’attendre avec patience et espérance ?

L’appel de Saul, qui devint l’apôtre Paul, est un autre exemple de patience. Le Christ ressuscité dit à Paul qu’il allait subir de nombreuses épreuves. En écrivant aux frères et sœurs à Corinthe, Paul mentionna certaines des souffrances qu’il endura avec patience :

« Sont-ils ministres de Christ ? – Je parle en termes extravagants. – Je le suis plus encore : par les travaux, bien plus ; par les coups, bien plus ; par les emprisonnements, bien plus. Souvent en danger de mort, cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme. Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises » (2 Corinthiens 11 :23-28).

Paul expérimenta d’incroyables souffrances, mais il persévéra. Et nous pouvons en faire de même, avec l’aide de Dieu.

Garder la vue d’ensemble

Cela nous amène à la septième et dernière clé, que vous avez souvent entendue de la part de M. Meredith, de M. Weston et de tous les ministres de Dieu : garder la vue d’ensemble en tout temps. Les Israélites perdirent de vue la Terre promise. Ils virent les géants et ils oublièrent Dieu. Comment comprenez-vous la vue d’ensemble ? Voyez ces paroles extraites du livre des Psaumes :

« Éternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Ta majesté s’élève au-dessus des cieux. Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif. Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? » (Psaume 8 :2-5).

Quelle image formidable ! Ésaïe écrivit à propos de la gloire et de la puissance de Dieu : « Toutes les nations sont devant lui comme un rien, elles ne sont pour lui que néant et vanité » (Ésaïe 40 :17). Si nous sommes un peu anxieux ou que nous ayons des craintes et des phobies concernant la puissance des nations, focalisons-nous sur la puissance de Dieu.

M. Meredith nous a toujours encouragés à considérer la vue d’ensemble. Voici ce qu’il écrivit dans un article puissant intitulé « Se prendre pour Dieu ou obéir à Dieu ? » :

« À travers Jésus-Christ – le Fils de Dieu – la Bible nous dit que “l’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu” (Matthieu 4 :4). La Bible est souvent considérée comme la “pensée de Dieu” sur papier, car elle décrit les grands principes détaillant la pensée divine – la façon dont le Créateur pense. C’est pourquoi Jésus-Christ nous dit de vivre de toute parole qui vient de Dieu ! »(3)

En conclusion, voyons une promesse que Dieu nous donna par l’intermédiaire de Paul. C’est une promesse que j’ai réclamée et je suis certain que beaucoup d’entre vous en ont fait de même, lorsque vous avez traversé de grandes épreuves et des situations difficiles :

« Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » (1 Corinthiens 10 :13).

Comme nous l’avons vu dans ces sept clés, avec l’aide de Dieu nous pouvons endurer toutes les épreuves que nous affrontons et être reconnaissants que Dieu soit toujours là, même dans les pires moments, nous aidant non seulement à survivre mais aussi à prospérer alors que nous marchons vers la perfection !


1. American Heritage History of the Civil War, Bruce Catton
2. Votre ultime destinée, Roderick Meredith, 2022, pages 17-18
3. “Se prendre pour Dieu ou obéir à Dieu ?”, Le Monde de Demain, mars-avril 2016, page 5