Dans son célèbre roman, Un conte de deux villes, Charles Dickens (1812-1870) écrivit une introduction poignante qui correspond parfaitement à notre époque moderne : « C’était le meilleur des temps, c’était le pire des temps ; c’était l’âge de la sagesse, c’était l’âge de la folie ; c’était l’époque de la foi, c’était l’époque de l’incrédulité ; c’était la saison de la Lumière ; c’était la saison de l’Obscurité ; c’était le printemps de l’espoir, c’était l’heure du désespoir… »[1] Chaque jour qui passe, la description imagée de Dickens s’observe autour de nous. La prospérité côtoie la pauvreté, l’opulence la misère, la productivité la négligence. La culture de la corruption est endémique, sous la forme de consommation de drogue, de la confusion des genres, de la sexualisation omniprésente, de l’avortement et de la corruption à tous les niveaux des gouvernements et de la société. Pour certains, ces conditions entraînent « l’heure du désespoir ». Existe-t-il un moyen d’affronter ces problèmes insolubles sans se laisser envahir par le découragement ? Oui, mais peu de gens le découvrent car il se trouve dans la Bible. Le prophète Ésaïe devait délivrer un message difficile pendant une période troublée, mais il donna un conseil intemporel sur la recherche de Dieu et de Sa volonté : « Tu garderas dans une paix parfaite l’esprit qui s’appuie sur toi, car il se confie en toi » (Ésaïe 26 :3, Darby). La paix d’esprit peut sembler insaisissable, mais ceux qui cherchent Dieu et Sa justice peuvent l’obtenir (Matthieu 6 :33). Ézéchiel, un autre prophète envoyé vers une nation troublée, reçut cet ordre de Dieu : « Regarde de tes yeux, et écoute de tes oreilles ! Applique ton attention à toutes les choses que je te montrerai » (Ézéchiel 40 :4). Autrement dit : « Ne te laisse pas distraire, mais concentre-toi sur ce que Dieu a préparé pour toi. » Comment pouvons-nous être certains que notre esprit soit focalisé sur Dieu ? Nous lisons : « Je te cherche de tout mon cœur : ne me laisse pas m’égarer loin de tes commandements ! Je serre ta parole dans mon cœur, afin de ne pas pécher contre toi » (Psaume 119 :10-11). Nous devrions prendre plaisir à étudier la Bible : « Je médite tes ordonnances, j’ai tes sentiers sous les yeux. Je fais mes délices de tes statuts, je n’oublie point ta parole » (versets 15-16). Considérez aussi ce principe vital pour mettre de l’ordre dans notre esprit : « Détourne mes yeux de la vue des choses vaines, fais-moi vivre dans ta voie ! » (verset 37). En évitant les choses vaines et sans valeur, nous aurons plus de temps à consacrer aux principes éternels de la Bible. Enfin, nous arrivons à un précieux verset, que nous devrions mémoriser, contenant cette promesse : « Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et rien ne les fait trébucher » (Psaume 119 :165, Colombe). Il s’agit de la véritable paix d’esprit qui s’applique à tous nos besoins. Dans le Nouveau Testament, Dieu inspira l’apôtre Paul (qui fut frappé et porta des cicatrices pour avoir proclamé avec force la venue du Royaume de Dieu) à écrire au milieu de ses épreuves : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4 :6-7). Bien que cela puisse sembler être une simplification à l’excès, c’est néanmoins vrai : en période de stress, « braquez votre esprit » sur ce que Dieu vous réserve et vous finirez par obtenir la paix qui surpasse toute intelligence. 1. Un conte de deux villes, Charles Dickens, Bibliothèque numérique romande, p. 4, traduction Emmanuel Bove
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