La joie de votre salut

par Richard Ames

Le véritable salut est à la fois passé, présent et futur. Ce sont les trois étapes de notre salut.

En s’adressant à son Dieu, le roi David d’Israël implora avec émotion : « Rends-moi la joie de ton salut, et qu’un esprit de bonne volonté me soutienne ! » (Psaume 51 :14). Qu’est-ce que le salut ? Que voulait dire David lorsqu’il écrivit ces mots et que signifient-ils pour chacun d’entre nous ?

Nous savons qu’un grand nombre d’individus se disant chrétiens sont confus et séduits, croyant qu’ils ont été sauvés pour l’éternité en récitant simplement une prière. Ils ne comprennent pas que le résultat d’une prière authentique est l’édification d’un caractère saint. Ils ne comprennent pas que le salut est non seulement un don, mais aussi un processus. En tant que chrétiens convertis, nous ne devons pas douter de notre salut, mais nous devons apprendre à nous soumettre à notre Sauveur pour qu’Il accomplisse Son œuvre parfaite en nous afin que nous soyons accomplis (Jacques 1 :4).

La chrétienté est confuse et séduite. Selon leur compréhension limitée, beaucoup pensent que l’œuvre du Christ en eux a commencé et s’est terminée lorsqu’ils L’ont accepté pour la première fois. Ils pensent que le simple fait de professer le nom de Jésus suffit pour être « sauvé une fois, sauvé pour toujours ». Ils ne connaissent pas la vérité à propos du caractère divin. Ils ne connaissent pas la vérité à propos du plan de salut de Dieu. Ils ne savent pas comment ils seront sauvés.

Les temps du salut

Le salut n’est pas un événement unique, comme le croient à tort la plupart des protestants. Au contraire, le véritable salut est à la fois passé, présent et futur. Ce sont les trois étapes de notre salut. Tout d’abord, considérons les paroles inspirantes et encourageantes de Paul au sujet de notre salut futur : « Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. À plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang, serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5 :8-10). Il s’agit du futur et de la façon dont nous serons sauvés. Nous connaissons tous le célèbre verset disant que « celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé » (Matthieu 24 :13). Il s’agit à nouveau du temps futur.

Oui, le Christ est vivant et Il est présent avec nous par Son Esprit. Il est au trône de Dieu, agissant comme notre Souverain Sacrificateur, intercédant pour nous en tout temps. En effet, il existe un temps présent au salut. Nous lisons que « nous sommes, en effet, pour Dieu le parfum de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent » (2 Corinthiens 2 :15). Il s’agit d’une action au présent progressif, signifiant que notre salut n’est pas encore achevé. Nous sommes tous des ouvrages en cours et Dieu travaille encore avec nous. Il est important que nous ne soyons pas en train de périr, mais plutôt de croître dans la grâce et la connaissance du Christ (2 Pierre 3 :18). Si nous étions déjà sauvés, nous n’aurions pas besoin de croître spirituellement, mais nous sommes en train d’être sauvés.

Enfin, il y a le temps passé du salut. Nous avons été sauvés de nos péchés passés. « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6 :23). Nous avons été sauvés de la peine de mort. Souvenez-vous que « lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés, il nous a sauvés, non à cause des œuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le bain de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit » (Tite 3 :4-5).

Qu’est-ce que le bain de la régénération ? Il s’agit de notre baptême. Lorsque nous sortons de l’eau après avoir été baptisés, nous avons été pardonnés de nos péchés passés. Nous avons été sauvés de la peine de mort. Cela signifie que nous avons été sauvés de nos péchés passés. Nous sommes reconnaissants à Dieu de nous avoir permis de comprendre les aspects passés, présents et futurs du salut.

Le salut physique

Beaucoup d’entre vous ont connu la joie du salut lors de leur baptême, juste après être sortis de l’eau et avoir réalisé : « Tous mes péchés ont été pardonnés ! J’ai été sauvé de la peine de mort et de tous mes péchés passés ! » Nous ressentons tous une joie immense ce jour-là !

Mais il existe aussi un type de salut physique. La plupart d’entre nous ont vécu, à un moment ou à un autre, une situation qui mettait leur vie en danger. Pourtant, nous pouvons regarder en arrière et constater que Dieu est intervenu et nous a sauvés de la mort ou d’une situation très grave. Dieu peut nous sauver de nos épreuves. Il peut faire des miracles.

Nous connaissons tous le récit de l’apôtre Pierre marchant sur l’eau, rapporté dans Matthieu 14. Il répondit avec force : « Seigneur, si c’est toi, ordonne que j’aille vers toi sur les eaux » et Jésus lui ordonna alors de le faire, lui disant « Viens ! » Au début, Pierre marcha effectivement sur l’eau, mais « voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ». Que se passa-t-il ? « Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » (versets 29-31).

Avez-vous la foi véritable que le Christ vous sauvera même dans les épreuves les plus difficiles ? Dans les périodes de doute, Le laisserez-vous restaurer votre foi ? Combien de fois avez-vous prié : « Seigneur, sauve-moi » ou « Père céleste, sauve-moi » ? Pierre pria ainsi et Dieu le sauva immédiatement.

Moïse et le salut d’Israël

L’histoire des anciens Israélites montre que Dieu leur offrit le salut physique face à de terribles épreuves. Comme Pierre qui prit peur sur les eaux tumultueuses, les Israélites prirent peur lorsque les chars de Pharaon les poursuivirent jusqu’à la mer Rouge. Cependant, considérez ce que Moïse dit à son peuple qui venait d’être libéré : « Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder en ce jour ; car les Égyptiens que vous voyez aujourd’hui, vous ne les verrez plus jamais. L’Éternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence » (Exode 14 :13-14).

Dans certaines circonstances, comme à cette occasion pour les Israélites, nous devons rester immobiles, nous accrocher à la foi et avoir l’espérance que Dieu interviendra en notre faveur. Comme nous venons de le lire : « Restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder. » Dans ces moments-là, nous devons garder le silence et attendre que Dieu intervienne en notre faveur.

Dans d’autres circonstances, nous devons agir. Nous voyons par exemple que « l’Éternel dit à Moïse : Pourquoi ces cris ? Parle aux enfants d’Israël, et qu’ils marchent » (Exode 14 :15). Il y a donc des moments où nous devons rester en place et d’autres où nous devons marcher. Puis, nous lisons que « l’Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens ; et Israël vit sur le rivage de la mer les Égyptiens qui étaient morts » (verset 30).

Voyons un autre exemple historique de salut physique, lorsque Juda fut envahi par l’Assyrie. Qu’a fait Dieu ? Alors que les habitants mouraient de faim, « l’ange de l’Éternel sortit, et frappa dans le camp des Assyriens cent quatre-vingt-cinq mille hommes. Et quand on se leva le matin, voici, ils étaient tous morts. Alors Sanchérib, roi d’Assyrie, leva son camp, partit et s’en retourna ; et il resta à Ninive » (2 Rois 19 :35-36). Dieu peut vaincre nos ennemis bien au-delà de ce que nous pourrions faire ou imaginer nous-mêmes. Il peut nous sauver des plus grands obstacles.

La délivrance, la préservation et la grâce de Dieu

Nous savons que le véritable Évangile concerne le Royaume de Dieu. Mais il s’agit d’un Royaume actif, dont Jésus-Christ est le dirigeant. Comment Paul décrit-il l’Évangile ? « Car je n’ai point honte de l’Évangile : c’est la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit, du Juif premièrement, puis du Grec, parce qu’en lui est révélée la justice de Dieu par la foi et pour la foi ; selon qu’il est écrit : Le juste vivra par la foi » (Romains 1 :16-17). N’oublions pas que le mot grec traduit par « Évangile » signifie « bonne nouvelle ». Ainsi, la bonne nouvelle du Royaume est que ce dernier apportera le salut à ses sujets.

Sous la rubrique « Salut », la Bible d’étude NKJV nous rappelle que « le mot grec pour salut utilisé par Paul signifie littéralement “délivrance” ou “préservation”. Dans un contexte spirituel, cela fait référence à la délivrance du pouvoir et de la domination du péché. » Oui, l’Évangile du Royaume de Dieu, la bonne nouvelle de Jésus-Christ à notre égard, c’est qu’Il a le pouvoir d’apporter le salut !

En guise d’exercice mental ou de méditation, à chaque fois que vous voyez le mot « Évangile » dans la Bible, vous pouvez le remplacer par « bonne nouvelle ». Vous verrez que les différentes révélations de la « bonne nouvelle » dans la Bible soutiennent et confirment toutes l’avènement du Royaume de Dieu, par lequel tous ceux qui ont vécu recevront l’occasion d’être sauvés !

Passer à l’action

Nous connaissons tous le message inspirant et convaincant de Pierre aux Juifs qui avaient demandé, quelques jours auparavant, l’exécution de Jésus-Christ. Il les appela à se repentir non seulement de ce péché, mais de tous leurs péchés – à se repentir de leur nature humaine charnelle (Actes 2 :38). Il leur dit qu’ils avaient besoin du salut. « Et, par plusieurs autres paroles, il les conjurait et les exhortait, disant : Sauvez-vous de cette génération perverse. Ceux qui acceptèrent sa parole furent baptisés ; et, en ce jour-là, le nombre des disciples augmenta d’environ trois mille âmes » (Actes 2 :40-41).

Pierre dit à la foule qu’elle devait agir pour être sauvée. Environ 3000 personnes répondirent favorablement et acceptèrent le baptême. Qu’en est-il à notre époque ? Nous vivons assurément dans une génération « perverse ». L’Église du Dieu Vivant proclame le même message : tous ceux que Dieu appelle doivent agir, se repentir et recevoir le salut.

Beaucoup d’entre vous sont déjà « passés à l’action ». Vous avez été sauvés de la peine de mort pour le péché. Cela a été rendu possible car vous avez agi, sachant que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu ; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. C’est lui que Dieu a destiné à être, par son sang pour ceux qui croiraient, victime propitiatoire, afin de montrer sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, au temps de sa patience » (Romains 3 :23-25).

Notez que, lors du baptême, Dieu ne vous a pas sauvé de péchés futurs que vous n’aviez pas encore commis. En revanche, Il vous a accordé le Saint-Esprit pour vous donner accès au pouvoir de vaincre votre nature pécheresse et d’apprendre à pratiquer la justice au lieu du péché. Si quelqu’un vous demande : « Êtes-vous sauvé ? », vous pouvez répondre avec confiance : « J’ai été sauvé de mes péchés passés par le sang versé du Christ. Je suis en train d’être sauvé, de croître dans la grâce et la connaissance du Christ, afin de Lui ressembler de plus en plus. Et, à la fin, je serai sauvé par la vie du Christ » (voir Romains 5 :10).

Sauvés par le Sauveur

Nous appelons souvent Jésus-Christ notre Sauveur, mais combien de fois réfléchissons-nous profondément à la signification de ce titre ? Voyez par exemple lorsqu’un ange annonça à Joseph que Marie était enceinte de Jésus : « Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit : Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l’enfant qu’elle a conçu vient du Saint-Esprit ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés » (Matthieu 1 :20-21).

Notez qu’Il sauverait les gens de leurs péchés et non dans leurs péchés. Pour y parvenir, Il a souffert, versé Son sang et Il est mort. Nous lisons que « Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous » (Romains 5 :8). Le Christ possède cet amour profond pour chaque membre potentiel de Sa famille, y compris envers ceux qui n’ont pas encore accepté Son offre de salut.

Pour ceux d’entre nous qui ont accepté Son offre, Il est notre Souverain Sacrificateur : « C’est aussi pour cela qu’il peut sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur » (Hébreux 7 :25). Lorsque nous péchons – non parce que nous pratiquons le péché, mais parce que nous avons tous des faiblesses humaines dont nous devons nous repentir – nous avons un moyen d’échapper. « Mes petits enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste » (1 Jean 2 :1).

Cela ne veut pas dire que nous péchions encore et encore, et que Jésus-Christ deviendra le Roi d’un monde rempli de péchés. Non ! Rappelez-vous des paroles de Jean-Baptiste : « Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde » (Jean 1 :29). Le Christ ôte vos péchés et les miens. Le temps viendra où Il ôtera le péché du monde entier au cours du Millénium.

La miséricorde du Sauveur

Nous savons que le Christ nous a envoyé le Saint-Esprit afin que nous puissions pratiquer la justice et non le péché. Comme le précise la traduction biblique Chouraqui : « Tous tes ordres sont justice » (Psaume 119 :170). Mais nous savons aussi qu’il nous arrivera de pécher de temps à autre, n’ayant pas encore été rendus parfaits. Cependant, nous ne devrions pas vivre dans l’inquiétude au sujet de notre salut. Nous devons nous souvenir de ce que l’apôtre Paul a écrit aux Philippiens : « Je rends grâces à mon Dieu de tout le souvenir que je garde de vous, ne cessant, dans toutes mes prières pour vous tous, de manifester ma joie au sujet de la part que vous prenez à l’Évangile, depuis le premier jour jusqu’à maintenant. Je suis persuadé que celui qui a commencé en vous cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1 :3-6).

Non, l’œuvre de Dieu en chacun de nous n’est pas encore achevée, mais nous pouvons déjà avoir la joie et la confiance en notre salut. Nous pouvons faire appel à Dieu pour nous sauver de nos faiblesses et de nos épreuves. Pensez à ces paroles du roi David : « Éternel ! ne me punis pas dans ta colère, et ne me châtie pas dans ta fureur. Aie pitié de moi, Éternel ! car je suis sans force ; guéris-moi, Éternel ! car mes os sont tremblants. Mon âme est toute troublée ; et toi, Éternel ! jusqu’à quand ?… Reviens, Éternel ! délivre mon âme ; sauve-moi, à cause de ta miséricorde. Car celui qui meurt n’a plus ton souvenir ; qui te louera dans le séjour des morts ? » (Psaume 6 :2-6)

Oui, David dit à Dieu la raison pour laquelle il devait être délivré, car un David mort ne pourrait pas Le remercier ! En demandant à Dieu de plaider sa cause, David a dit : « Brandis la lance et le javelot contre mes persécuteurs ! Dis à mon âme : Je suis ton salut ! » (Psaume 35 :3). David savait que Dieu était son salut. Nous devrions également le savoir pour nous-mêmes.

Sauvés pour un but

En tant que disciples, nous sommes héritiers du Royaume de Dieu. Nous sommes héritiers de la vie éternelle. Vous êtes héritiers de la Terre. Les doux (les débonnaires) hériteront la Terre et ils hériteront aussi le salut. « C’est pourquoi nous devons d’autant plus nous attacher aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d’elles. Car, si la parole annoncée par des anges a eu son effet, et si toute transgression et toute désobéissance ont reçu une juste rétribution, comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ? » (Hébreux 2 :1-3).

Les laodicéens ont tendance à négliger ce si grand salut. Ayant reçu un don aussi impressionnant, nous ne devons pas agir de la sorte. Nous ne devons pas devenir complaisants et penser : « Je n’ai pas besoin de faire l’effort d’être proche de mon Sauveur ; Il fera tout pour moi. » Bien qu’Il fasse bien davantage que ce que nous Lui demandons (Éphésiens 3 :20), Il veut toujours que nous ayons une attitude semblable à celle de David : « L’Éternel est ma lumière et mon salut : de qui aurais-je crainte ? L’Éternel est le soutien de ma vie : de qui aurais-je peur ? » (Psaume 27 :1).

Certes, la Bible nous dit de travailler à notre propre salut avec « crainte et tremblement » (Philippiens 2 :12), mais nous ne devons pas avoir peur. Nous ne devons pas douter de notre Sauveur ni de Sa capacité à nous sauver. Au contraire, nous regardons avec crainte et tremblement (c.-à-d. avec respect) ce que Dieu est en train d’accomplir dans notre vie. C’est impressionnant. Ce n’est pas quelque chose que nous devrions négliger. Il est assez puissant pour nous sauver, même dans les situations les plus extrêmes (Hébreux 7 :25).

Il nous sauve dans un but précis. Nous vivons à une époque perverse, mais nous avons été appelés à accomplir l’Œuvre de la prédication de l’Évangile à toutes les nations. Cet Évangile du Royaume de Dieu est aussi l’Évangile du salut – pas seulement le vôtre et le mien, mais celui de toutes les personnes qui accepteront l’appel de Dieu. Au bout du chemin, une récompense accompagnera notre travail : « Les sages brilleront comme la splendeur de l’étendue, et ceux qui ont enseigné la justice à la multitude, comme les étoiles, à toujours et à perpétuité » (Daniel 12 :3, Darby).

Oui, le salut est un processus, pour chacun d’entre nous, individuellement, et pour le monde entier. Contrairement à ceux qui croient que leur salut est un événement unique, nous comprenons que notre salut touchera à son but à un moment merveilleux dans un avenir proche, lorsque nous hériterons l’immortalité :

« Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire » (1 Corinthiens 15 :50-54).

Le monde a besoin du salut

La plupart de ceux qui se disent chrétiens pensent à tort que le salut est seulement un événement passé, que l’on accepte le Christ une fois pour toutes et qu’il n’y a plus rien à faire – « sauvé une fois, sauvé pour toujours ». Cependant, comme nous l’avons vu, le salut est un processus s’étalant dans le passé, le présent et le futur. Encore une fois, si quelqu’un vous demande : « Êtes-vous sauvé ? » ou « Avez-vous été sauvé ? », vous pouvez lui donner la réponse complète : « J’ai été justifié, racheté et sauvé de mes péchés passés ; je suis maintenant sauvé alors que je grandis dans la grâce et la connaissance du Christ. En fin de compte, je serai sauvé par la vie du Christ. »

Ce monde a désespérément besoin de salut. En 1961 le président américain John Kennedy déclara pendant un discours prononcé devant l’Assemblée générale des Nations Unies : « L’humanité doit mettre fin à la guerre ou la guerre mettra fin à l’humanité […] Aujourd’hui, chacun des habitants de cette planète doit envisager le jour où celle-ci cessera d’être habitable […] Ensemble, nous sauverons notre planète – ou ensemble, nous périrons dans ses flammes. »[1]

Plus de 60 ans après l’avertissement du président Kennedy, cette menace n’a fait que s’aggraver. Lorsque nous songeons à l’extinction de toute l’humanité, nous pensons à une signification plus profonde et à un lien plus personnel avec le mot « salut ». Lorsque nous prions « Que ton règne vienne », nous prions non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour l’humanité tout entière, afin que Dieu sauve l’espèce humaine de l’extinction totale. Nous prions pour que d’autres soient sauvés, pas seulement notre propre personne.

Dieu nous a sauvés de l’esclavage du péché. Il nous a donné la promesse de la vie éternelle. « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre » (Hébreux 11 :13).

Nous sommes des étrangers et des pèlerins sur la Terre, mais nous nous réjouissons de savoir ce que Dieu accomplit dans notre vie. Remercions Dieu pour le don du salut, ainsi que pour Son plan grandiose qui aboutit à ce salut. « Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le répète, réjouissez-vous » (Philippiens 4 :4). Souvenons-nous de prier comme le roi David : « Rends-moi la joie de ton salut ! »


1. Assemblée générale des Nations Unies, 16ème session, 1013ème séance plénière, 25 septembre 1961, pp. 60, 64