À l’approche de la Fête, nous attendons tous avec impatience ce moment fort de l’année. À travers le monde entier, les coordinateurs des différents sites travaillent d’arrache-pied depuis la Fête de l’année dernière pour préparer cet avant-goût annuel de la paix et de l’harmonie qui régneront sur la Terre après le retour du Christ. Une des tâches de chaque coordinateur consiste à planifier les activités pour les frères et sœurs du site dont il a la charge. Vous êtes-vous déjà demandé en quoi consistait la planification des activités ? Cela peut sembler simple, mais nous devons bien y réfléchir longtemps avant que les frères et sœurs n’arrivent à la Soirée inaugurale. C’est pourquoi il est utile de nous demander pourquoi nous organisons des activités pendant la Fête. La Fête des Tabernacles est centrée sur l’adoration de Dieu. Les prophéties bibliques nous disent qu’après le retour du Christ, « tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour adorer le roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles » (Zacharie 14 :16). Lorsque nous participons à la Fête, nous passons huit jours à réfléchir et à méditer sur la puissance, la miséricorde et le merveilleux plan de salut de Dieu. Nous sommes entourés d’un environnement conçu pour nous aider à nous concentrer sur la façon dont Dieu changera bientôt le monde entier. Nous nous rappelons que Dieu le Père établira Son Royaume sur Terre, dirigé par Jésus-Christ en personne. C’est une vérité puissante à contempler ! Nous apprécions davantage le plan de Dieu lorsque nous nous réunissons pour L’adorer avec des louanges sincères et de la reconnaissance. Non seulement nous adorons Dieu pendant la Fête, mais nous nous immergeons également dans un environnement d’apprentissage actif. Dieu attend de nous que nous mettions fidèlement de côté notre deuxième dîme, tout au long de l’année, afin que nous puissions manger devant Lui et que nous apprenions « à craindre toujours l’Éternel », notre Dieu (Deutéronome 14 :23). Notez que l’accent est mis sur l’apprentissage. Dans un certain sens, la Fête est un exercice éducatif. Nous assistons quotidiennement aux assemblées pour écouter des messages, apprendre, lire la Bible et chanter des cantiques ensemble. Nous apprenons la valeur et faisons l’expérience de la joie de nous rendre service mutuellement. Tout est fait « avec bienséance et avec ordre » afin d’éviter le chaos ou la confusion, alors que nous passons huit jours dans un environnement nous enseignant comment fonctionne le gouvernement de Dieu (1 Corinthiens 14 :33, 40). En adorant notre Père et en apprenant davantage Son mode de vie, nous grandissons en tant que famille spirituelle. Nous renforçons nos liens fraternels. Nous nous réunissons – jeunes ou anciens, parents ou enfants, célibataires ou mariés, de toutes races et de tous horizons – dans une assemblée commandée. Comme Moïse l’a ordonné aux Israélites : « Tu rassembleras le peuple, les hommes, les femmes, les enfants, et l’étranger qui sera dans tes portes, afin qu’ils t’entendent, et afin qu’ils apprennent à craindre l’Éternel, votre Dieu, à observer et à mettre en pratique toutes les paroles de cette loi » (Deutéronome 31 :12). Nous partageons nos repas et apprenons à nous connaître. Il nous est dit : « Allez, mangez des viandes grasses et buvez ce qui est doux, et envoyez des portions à ceux qui n’ont rien de préparé » (Néhémie 8 :10). Nous sommes à la Fête pour fraterniser et croître ensemble. Cela nous ramène au sujet de cet article. Quel est le but des activités organisées par l’Église au cours de la Fête ? Cette question peut sembler simple, mais elle nécessite une réflexion approfondie. D’un point de vue global, les activités organisées par l’Église lors de la Fête ont pour but :
Ces principes directeurs constituent un cadre de « bonnes pratiques » pour l’organisation des activités destinées à nos frères et sœurs. Lorsque nous planifions des activités, il est important de commencer par nous demander en quoi elles contribuent à ces priorités, car c’est là que réside la clé du succès. La voie de Dieu est agréableComprenons bien : la voie de Dieu est bonne. Et, très souvent, elle est vraiment très agréable. Il est important que nos jeunes, comme chacun d’entre nous, voient et comprennent cette vérité importante. Jésus a dit : « Je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance » (Jean 10 :10). La voie de Dieu représente la vie en abondance ! Bien que nous ayons besoin d’apprendre cette leçon tout au long de l’année, la Fête constitue un moment très spécial pour voir cette vérité encore plus clairement. Cependant, comme le souligne souvent M. Gerald Weston, il y a bien plus que du plaisir derrière la voie de Dieu. Celle-ci soutient Ses lois et Ses principes bibliques afin que « ce qui est agréable aujourd’hui le soit encore demain ». Il n’y a pas de chagrin par la suite. Les fruits sont bons. Les activités qui reflètent la voie de Dieu nous aident à nous préparer un peu plus à Son Royaume à venir, ce qui est précisément la raison pour laquelle nous sommes présents à la Fête. L’Église prend des décisions concernant les activités s’adressant à tous ou à la plupart des participants présents dans chaque site. Cependant, chacun d’entre nous doit aussi porter un jugement personnel sur les activités individuelles ou familiales que nous prévoyons ou auxquelles nous participerons pendant la Fête. Nous devons veiller à fonder ces jugements sur la parole de Dieu, en utilisant Son Esprit et en demandant Sa sagesse. Cela fait partie du processus de croissance chrétienne (Hébreux 5 :14). L’Église doit être extrêmement prudente avant d’approuver des événements impliquant la majorité des participants à la Fête. Dans la suite de cet article, nous examinerons donc une série de questions à se poser et auxquelles il convient de répondre lors de l’organisation des activités de la Fête. Les activités soutiennent-elles les valeurs que nous professons ?Si nous ne faisons pas attention, une activité destinée à soutenir nos valeurs chrétiennes peut en réalité devenir un travail de sape et les compromettre. Prenons l’exemple de la consommation d’alcool. Au fil des ans, certains ont mal compris les instructions données dans Deutéronome 14 :26 et se sont donc retrouvés en difficulté. Dieu nous dit : « Là, tu achèteras avec l’argent tout ce que tu désireras, des bœufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir. » Ce sont les paroles de Dieu, mais signifient-elles qu’il est acceptable de s’enivrer pendant la Fête ? Bien sûr que non ; les ivrognes n’hériteront pas du Royaume de Dieu (1 Corinthiens 6 :10). Cette compréhension se répercute sur la manière dont nous planifions les événements de la Fête. Chaque activité doit-elle inclure de l’alcool ? La réponse est clairement « non ». Si nous avons l’âge légal, il est tout à fait acceptable de consommer de l’alcool avec modération pendant la Fête, mais ce n’est pas la raison principale pour laquelle nous sommes là. Nous devons également reconnaître que nous vivons dans un monde où trop de personnes sont tentées d’abuser de l’alcool. Ainsi, aux États-Unis, le département de la Fête a établi une règle générale selon laquelle l’Église ne servirait pas d’alcool au cours des événements qu’elle organise. D’un point de vue juridique et organisationnel, ceux qui planifient une activité avec de l’alcool assument la responsabilité de la manière dont cet alcool est consommé, voire abusé, pendant ou après l’événement. C’est une des raisons pour lesquelles, lorsque de l’alcool est disponible lors d’un banquet ou d’une occasion similaire, il est fourni par un prestataire extérieur qui dispose d’une licence appropriée pour servir de l’alcool à ceux qui le paient directement. La responsabilité légale incombe ainsi à ceux qui ont été dûment certifiés et formés à cet effet. Comme dans beaucoup de domaines, la modération est la clé. La Fête nous donne un avant-goût du Royaume de Dieu. L’ivresse ne fera certainement pas partie de ce Royaume et le Christ ne participera pas à enivrer Ses sujets. Ce principe s’applique à d’autres aspects de la Fête, comme les activités récréatives organisées par l’Église pour les frères et sœurs. Certains demandent parfois pourquoi nous n’organisons pas de grandes parties de « paintball » ou de « laser tag » dans des établissements locaux. Ils apprécient souvent cette activité en famille et pensent qu’un événement organisé par l’Église serait amusant. L’Église a choisi de ne pas superviser ni organiser de telles activités car elles seraient difficiles à concilier avec ce que nous essayons de représenter pendant la Fête : l’époque où « une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 :4). Comme beaucoup de choix, la participation à de telles activités à titre privé est une décision personnelle qui relève de la responsabilité de chaque famille. Cependant, nous sommes toujours responsables de nos attitudes et devons chercher à faire « tout au nom du Seigneur Jésus » (Colossiens 3 :17). Cela étant, lorsqu’il s’agit d’activités que l’Église supervise et qu’elle encourage tous les membres à envisager d’y participer, il est essentiel que les dirigeants prennent au sérieux ces considérations. Même dans le cadre des activités parrainées par l’Église, le fait de chercher à « tout faire » au nom du Christ doit guider nos choix personnels. Par exemple, sur les sites de Fête où des activités à la plage sont organisées, l’Église enseigne que les maillots de bain doivent être modestes et de bon goût. Nous sommes guidés par les deux grands commandements : aimer Dieu et aimer notre prochain (Matthieu 22 :37-39 ; Marc 12 :29-31). Par conséquent, la décision de l’Église est que les femmes doivent porter des maillots de bain modestes couvrant le ventre et que les hommes doivent porter des shorts de bain (et non des slips de bain de type Speedo, sauf lorsque le règlement d’une piscine l’impose). L’Église encourage les pères et les maris à prendre au sérieux leur responsabilité de diriger leur famille, d’enseigner et de guider leurs enfants sur ce qui est approprié et ce qui ne l’est pas (Ézéchiel 22 :26). Qu’en est-il des danses ? Il y a quelques années, un homme qui organisait une soirée dansante au cours de la Fête m’a dit que son habitude était de « monter le son » en milieu de soirée, afin que les jeunes puissent s’amuser davantage. La musique plus entraînante et plus forte encourageait les personnes âgées à partir. Vous comprenez assurément les principes brisés par cette approche. La Fête n’est-elle pas l’occasion pour les jeunes et les moins jeunes de se réjouir ensemble ? Si nous organisons un bal de manière à faire partir les personnes âgées, comment cela peut-il soutenir la raison pour laquelle nous sommes à la Fête ? Nous lisons qu’à l’avenir, « les jeunes filles se réjouiront à la danse, les jeunes hommes et les vieillards se réjouiront aussi » (Jérémie 31 :13). Lorsqu’elles sont organisées en suivant les vraies valeurs, les danses peuvent enseigner de précieuses règles de savoir-vivre de manière amusante et agréable. Non seulement la musique forte et les lumières tamisées sont un défi pour les personnes âgées, mais elles rendent difficile la convivialité autour de la piste de danse pour les personnes de tout âge. Une telle ambiance imite l’atmosphère des « clubs » du monde qui vise à réduire les inhibitions et à encourager les comportements inappropriés, y compris les styles de danse obscènes et suggestifs qui sont malsains quel que soit le moment, le lieu ou l’ambiance. Ce ne sont là que quelques exemples de la manière dont le département de la Fête s’efforce d’appliquer les principes bibliques aux activités de groupe. Nous ne souhaitons pas dresser une liste de choses à faire ou à éviter. Nous nous efforçons plutôt de faire preuve de sagesse pour juger quelles activités de groupe renforcent nos objectifs lors de la Fête et lesquelles ont un effet contraire. Les activités unissent-elles ou séparent-elles les frères et sœurs ?Une autre considération concernant les activités de la Fête est de savoir si elles sont fédératrices ou non. Certaines activités, comme aller dans un parc d’attractions, sont tout à fait acceptables lorsqu’elles sont pratiquées en famille ou par un groupe de familles pendant leur temps libre. Cependant, une sortie dans un parc d’attractions est-elle vraiment le type d’activité idéal que l’Église puisse organiser pendant la Fête ? Songez à ce qui se passe généralement lorsqu’un groupe se rend dans un parc d’attractions : très vite, le groupe se divise en fonction des envies de chacun. Vous finissez par passer votre temps avec quelques personnes et non avec le groupe. Cela ne contribue pas à renforcer l’unité et à rapprocher les membres. Au contraire, la plupart de nos activités pendant la Fête visent à rassembler de grands groupes de personnes, en particulier celles qui ne se connaissent pas. Les pique-niques (lorsque le climat le permet) ou les réunions de groupe dans une salle couverte, où toute la congrégation peut participer à diverses activités, en sont de bons exemples. Les coordinateurs de la Fête ont organisé avec succès des soirées avec des jeux de société, un bingo, des charades bibliques ou encore des spectacles amusants auxquels jeunes et moins jeunes peuvent participer ensemble. Une autre activité de groupe très appréciée est le « repas progressif », où plusieurs hôtes proposent différents plats au cours d’un repas où les invités se déplacent d’une maison à l’autre, rencontrant ainsi de nouvelles personnes à chaque fois. Selon le lieu et la situation géographique, l’augmentation du coût des biens et des services peut poser divers problèmes pour la Fête. Malgré tout, nos coordinateurs s’efforcent de maintenir des prix raisonnables afin d’encourager le plus grand nombre possible de personnes à participer aux activités. Les sites de Fête bénéficient souvent de dons généreux de la part de frères et sœurs qui sont plus aisés financièrement. Si vous faites partie de cette catégorie et que vous souhaitez faire un don pour permettre à des membres moins fortunés de participer, le département de la Fête sera très reconnaissant de votre générosité. Vous pouvez prendre des dispositions avec votre coordinateur de la Fête ou faire un don anonyme. Ceux qui le font permettent ainsi aux moins aisés de participer aux activités les plus coûteuses. Certaines activités varient d’un site à l’autre, en fonction de la démographie des participants. S’il y a beaucoup d’adolescents ou de jeunes adultes à un site, le coordinateur pourrait décider d’organiser une rencontre pour eux, généralement au début de la Fête, afin qu’ils puissent faire connaissance. Dans certains cas, un déjeuner pour les diacres et les ministres, ainsi qu’un déjeuner pour les seniors sont organisés séparément. Parfois, ces deux occasions sont combinées. Parfois, le déjeuner pour les personnes âgées inclut d’autres personnes qui servent en jouant de la musique ou en se joignant aux seniors pour discuter et fraterniser. D’autres fois, les seniors peuvent être honorés par un événement spécial organisé pendant une autre activité de groupe plus générale ou un banquet. Bien qu’il y ait quelques exceptions, le département de la Fête s’efforce de limiter au maximum ce type d’activités. Si nous ne faisons pas attention, nous pourrions rapidement nous rendre compte que presque toutes les activités de la Fête sont destinées à un groupe démographique limité et segmenté, dont les autres ne font pas partie, et tant pis si vous n’appartenez à aucun de ces groupes. Au contraire, les années d’expérience ont montré qu’il est beaucoup plus édifiant d’organiser la majorité des activités de la Fête de manière à rassembler toute la famille de l’Église. Dieu aime la famille, Il l’a créée et Il fait de nous une seule famille. Nous nous préparons tous à porter Son nom, comme l’a écrit l’apôtre Paul : « À cause de cela, je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom » (Éphésiens 3 :14-15). Ainsi, en règle générale, les coordinateurs de la Fête s’efforcent de ne pas segmenter ni diviser la congrégation au cours des activités. Au contraire, ils s’efforcent de bien servir tout le monde. Cela signifie que la plupart des activités que nous proposons incluent toute la famille de l’Église. Les activités servent-elles simplement à “passer le temps” ?Nos coordinateurs de la Fête s’efforcent également de laisser du « temps libre », non planifié, dans le programme des activités. Cela permet d’éviter que toute la Fête ne soit consacrée à courir d’une activité à l’autre, au point d’arriver épuisés au Dernier Grand Jour. Le « temps libre » pendant la Fête permet à chacun de passer plus de temps avec sa famille, de fraterniser avec ceux qui sont seuls à la Fête et de méditer sur ce qu’ils apprennent au cours des assemblées. Dans cette optique, nous devons tous faire attention de ne pas nous impliquer dans des excursions ou des activités locales qui pourraient nous prendre trop de temps pendant la Fête. Certains pourraient être tentés de manquer des assemblées afin de pouvoir profiter pleinement d’une attraction locale, mais nous ne devons jamais céder à cette tentation. Dans des cas rares et exceptionnels, lorsqu’une activité spéciale est mieux partagée par tous, un coordinateur peut avancer l’heure de l’assemblée afin de répondre à un besoin particulier, mais nous devons toujours nous rappeler que nous sommes d’abord à la Fête pour adorer Dieu. Les divertissements sont secondaires. Il y a plusieurs années, j’ai entendu un exposé sur le leadership présenté par mon frère, l’évangéliste Jonathan McNair, expliquant quelles sont et quelles ne sont pas les responsabilités d’un pasteur. Il a notamment souligné que « le pasteur n’est pas le capitaine d’un bateau de croisière ». Le travail d’un pasteur n’est pas de remplir d’activités l’agenda de ceux qu’il sert. Pourtant, si nous n’y faisons pas attention, nous pourrions commencer à penser que notre emploi du temps social doit être rempli pendant la Fête et qu’il incombe à notre coordinateur de nous divertir sans interruption afin que nous passions un excellent moment. Voyons-nous à quel point cela est erroné ? Aucun d’entre nous ne l’exprimerait probablement en ces termes, mais soyons honnêtes avec nous-mêmes : lorsque nous décidons à quel site de Fête nous allons nous rendre, dans quelle mesure la question « Que peut-on faire là-bas ? » entre-t-elle dans notre réflexion ? Bien entendu, il n’y a rien de mal à profiter des lieux et à découvrir les différentes attractions locales lorsque nous assistons à la Fête. Dieu veut que nous la célébrions ! Mais lorsque nous prenons le temps d’y réfléchir, réalisons-nous que nous pourrions, sans même nous en rendre compte, glisser vers une mentalité laodicéenne concernant notre participation à la Fête ? Nous vivons à la fin de l’époque où l’esprit de Laodicée domine dans l’Église en général. C’est pourquoi il n’est pas surprenant que beaucoup d’entre nous soient affectés et contaminés par cet esprit, plus qu’ils ne le devraient. Dans le cadre de la Fête, avoir une mentalité laodicéenne consiste à se préoccuper excessivement des aspects physiques de notre expérience. Notez ce que Jésus-Christ a dit : « Parce que tu dis : Je suis riche, je me suis enrichi, et je n’ai besoin de rien, et parce que tu ne sais pas que tu es malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu, je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies. Moi, je reprends et je châtie tous ceux que j’aime. Aie donc du zèle, et repens-toi. Voici, je me tiens à la porte, et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui, et lui avec moi » (Apocalypse 3 :17-20). Sommes-nous tellement désireux de « passer un bon moment » à la Fête que nous en oublions d’ouvrir la porte pour inviter Jésus-Christ à dîner avec nous ? En fin de compte, c’est avec Lui et le Père que nous communions principalement pendant la Fête (voir Deutéronome 14 :23-26). S’Ils ne participent pas à notre communion, nous serons hors sujet et nous ne serons pas satisfaits lorsque nous quitterons le site de la Fête, même si notre programme fut très chargé. Comme l’apôtre Jean l’a écrit : « Ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, à vous aussi, afin que vous aussi vous soyez en communion avec nous. Or, notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ » (1 Jean 1 :3). Si nous perdons cela de vue et si nous oublions le but ultime de ces activités, nous passerons à côté de l’essence même de la Fête des Tabernacles. Nous allons à la Fête pour accomplir le commandement de Dieu : « Tu célébreras la fête des tabernacles pendant sept jours, quand tu recueilleras le produit de ton aire et de ton pressoir […] Tu célébreras la fête pendant sept jours en l’honneur de l’Éternel, ton Dieu, dans le lieu que choisira l’Éternel ; car l’Éternel, ton Dieu, te bénira dans toutes tes récoltes et dans tout le travail de tes mains, et tu te livreras entièrement à la joie » (Deutéronome 16 :13, 15). Et Dieu nous a certainement bénis immensément, en pardonnant nos péchés, en levant de nos yeux le voile de la séduction de Satan et en nous appelant dans Son Église. Dieu nous a bénis richement, au-delà de toute imagination, en nous permettant de participer à Son Œuvre de la fin des temps et en nous réservant la destinée d’être éternellement les prémices de Sa famille. Les activités de la Fête peuvent être des occasions « pratiques » pour tous les membres de voir comment les principes théoriques de Dieu peuvent être mis en œuvre de manière concrète. Les activités sont également des occasions de s’amuser, et il n’y a rien de mal à cela tant que nous restons dans les limites fixées par la loi juste de Dieu. Lorsque les activités de la Fête sont bien conçues, elles donnent aux frères et sœurs l’occasion de fraterniser et de tisser des liens avec les autres membres du corps de Christ, sans que personne ne se sente indésirable ou malvenu. Les activités de la Fête peuvent nous enseigner qu’il existe des alternatives viables aux formes de divertissement souvent destructrices de ce monde, une leçon particulièrement importante pour nos jeunes, mais que les moins jeunes d’entre nous doivent également apprendre. Lorsque nous nous rendrons à la Fête cette année, veillons à avoir la bonne perspective concernant les activités de groupe. Comprenons leur but et utilisons-les comme un moyen de renforcer les liens fraternels, d’apprendre ensemble et d’adorer Dieu alors que nous nous préparons à régner pendant le Millénium, symbolisé par la Fête des Tabernacles.
Article a382 – www.eglisedieuvivant.org
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