Lettre co-ouvrière, 23 août 1999

par Roderick Meredith

Chers Frères et Sœurs, et co-ouvriers en Christ,

Salutations de San Diego ! Ceci est une lettre spéciale qui remplace la lettre normale aux co-ouvriers de ce mois-ci. Avant de dresser le tableau de la situation en cours, je suis heureux de porter à votre connaissance que nous venons juste d’achever une excellente série de réunions du Conseil des Anciens, qui a débuté le lundi pour se terminer le jeudi de la semaine dernière. La cordialité, l’enthousiasme, l’amour et l’unité évidents de tous les participants ont fait qu’elle fût l’une des meilleures conférences que nous ayons tenues depuis des années !

Durant cette conférence, nous avons pu discuter des progrès de l’Œuvre et d’un certain nombre de suggestions pour nous améliorer. Nous avons discuté comment mieux faire, et même faire davantage pour nos jeunes, ainsi que des façons de préparer et d’exercer la direction pour l’avenir. Nous avons eu des discussions ouvertes sur le moyen d’être tous plus proches de Dieu, et de nous préparer à exercer avec humilité les dons du Saint-Esprit. Alors que la fin de ce millénaire approche, nous ressentons que c’est “peut-être le moment” pour Dieu de répandre Son Esprit sur ceux qui marchent véritablement avec Lui. Nous avons tous besoin de prier à ce sujet – et d’être prêts. Un certain nombre d’autres thèmes ont également été abordés dans l’amour et l’unité. Je suis sûr que tous les membres du Conseil, de retour chez eux, vous feront un compte-rendu stimulant !

Mais Satan le diable n’est PAS content de la croissance et de l’unité qui règnent dans l’Eglise du Dieu Vivant. En utilisant des instruments humains séduits, Satan a encore frappé ceux qui sont en train de vraiment faire l’Œuvre de Dieu. Ainsi, en plus du “compte-rendu hebdomadaire” donné en lecture dans toutes les congrégations en cette matière, nous sentons qu’il est nécessaire de vous offrir une réfutation plus complète des dernières tactiques des dirigeants de l’Eglise Mondiale visant à diviser et à embrouiller le peuple de Dieu.

Frères, il m’a été conseillé de répondre à une lettre qui vous a été écrite par les membres du Conseil des Anciens de l’Eglise Mondiale. Je le fais, le cœur lourd. Ce sont des hommes dangereux qui voudraient vous manœuvrer et m’injurier. Pour ceux d’entre vous qui n’auraient, cependant, pas été contactés, laissez-moi vous informer que les dirigeants de l’Eglise Mondiale ont envoyé récemment une lettre requérant des dons, selon leurs propres termes : “A TOUS les membres et co-ouvriers de l’Eglise Mondiale de Dieu d’avant la rupture” (c’est moi qui souligne). Ils avouent ouvertement qu’ils sont incapables de payer les emprunts à rembourser qu’ils doivent honorer, depuis qu’ils ont fait main basse sur l’Eglise, en novembre 1998. Je ne vous aurais pas écrit sur ces choses s’ils n’avaient pas violé la promesse qu’ils vous avaient faite de ne pas vous contacter, à moins que vous-mêmes ne les invitiez à le faire. Ils ont commis une offense flagrante.

Lorsqu’en novembre 1998, je résolus que je ne pourrais pas arrêter leur mainmise sur le contrôle de l’association et, subséquemment, la destruction de l’Œuvre, je vous avais envoyé une lettre vous informant de mon intention d’agir hors de l’Eglise Mondiale, s’il le fallait. A cette époque-là, je n’avais que la foi pour croire que Dieu agirait sur vous afin de m’appuyer dans l’exécution de l’Œuvre. En dépit de mes avertissements répétés, ils se persuadèrent qu’ils pourraient détruire l’Œuvre , et que je céderai à leurs exigences, ce qui leur aurait permis de poursuivre. Le plus stupéfiant, quoique prévenus, c’est que 80 % des frères les quittaient avec moi.

Ils furent explicitement avertis que s’ils mettaient la main aux commandes de “l’association” et sur ses biens, ils devraient aussi assumer la responsabilité de la dette. Messieurs Carl McNair, Fred Dattolo et moi, les avions avertis de cela ! Certains ministres et membres nous avaient prêté de l’argent pour nous aider à traverser une période difficile, en 1996-1997. Contrairement à leur propagande, il y avait eu des éléments qui avaient conduits à la crise financière. Ils cherchèrent à faire tomber le blâme exclusivement sur mes épaules ; mais la vérité est qu’ils partageaient la responsabilité des décisions qui nous conduisirent aux difficultés financières. Le niveau de la dette se trouvait indubitablement réduit en novembre 1998 par des corrections qui avaient été opérées en 1996-1997. Nous avions atteint notre objectif, et avions en banque près de 500 000 $ lorsqu’ils prirent le contrôle. Ils démentent publiquement le fait qu’en prenant le contrôle des biens de l’Eglise Mondiale, ils s’engageaient du même coup pour les dettes.

A ce propos, je citerai textuellement la copie d’un rapport de M. Fred Dattolo, notre trésorier dans l’Eglise du Dieu Vivant, qui était contrôleur dans l’Eglise Mondiale, et qui connaissait parfaitement les faits exacts, ainsi que les chiffres concernant les finances de l’Eglise Mondiale mieux que personne, jusqu’à ce qu’il – sachant ce qui se passait – rejoignît l’Eglise du Dieu Vivant. Voici son rapport :

    A l’époque où M. Meredith fut congédié, lui et tous les employés qui l’accompagnèrent pour le soutenir s’en allèrent de l’Eglise – SANS RIEN. L’Eglise Mondiale détenait plus d’un demi million de dollars sur les comptes en banque (sans compter les dons qui arrivaient des fidèles loyaux au Dr. Meredith), tout le mobilier, l’équipement des bureaux du siège central, toutes les cautions, les charges payées d’avance, les droits sur les brochures et TOUS les autres biens. Ils se chargeaient “légalement” de tous les biens de l’association.

    Ils furent également avertis par Carl McNair et par moi-même qu’ils devraient assumer la responsabilité de l’endettement de l’association – y compris l’emprunt en cours contracté auprès de plusieurs frères. Ils savaient qu’ils devaient assumer la responsabilité des emprunts lorsqu’ils firent aboutir leur coup d’état et qu’ils destituèrent Dr. Meredith de ses fonctions de fondateur et président. Cependant, plus tard, quand ils virent combien peu de gens les avaient suivi dans leur rébellion, ils se mirent à dire que la nouvelle organisation que Dr. Meredith avais fondée – l’Eglise du Dieu Vivant – aurait du prendre en charge la plupart des engagements, principalement la majorité de la dette, sous forme de prêts accordés à l’Eglise Mondiale !

    Il faut signaler, poursuit Fred, que pour récupérer les droits sur les brochures du Dr. Meredith, et pour protéger les prêteurs qui étaient dans l’Eglise du Dieu Vivant, nous avions demandé à plusieurs reprises à l’Eglise Mondiale de rétrocéder certains biens à nous – l’Eglise du Dieu Vivant – à leur juste valeur, en échange de l’hypothèse d’un remboursement de la dette pour une valeur équivalente. Ils ont refusé de le faire, en demandant d’être libérés de la majorité de leur dette en estimant les biens de l’Eglise à des prix déraisonnables et ridicules – à un cours des plus exorbitants.

    Il faut également noter que, vers le 15 décembre 1998, je mettais (moi Fred Dattolo) en garde l’Eglise Mondiale en les prévenant par écrit de la crise financière à laquelle ils auraient à faire face, lorsque les remboursements viendraient à échéance, s’ils négligeaient, eux, d’agir IMMEDIATEMENT. J’écrivis aux dirigeants de l’Eglise Mondiale : “Certaines de vos dépenses – telles que le paiement de la dette et des intérêts sur la dette, les temps d’antenne sur WGN, l’impression du World Ahead, certaines polices d’assurance, la location d’équipements, des bureaux et autres dépenses – ne seront pas diminuées de façon appréciable, ni automatique, proportionnellement à la baisse de vos revenus… Etant donné que certaines de vos dépenses ne diminueront pas automatiquement en fonction de la réduction de vos revenus, il est impératif que vous réduisiez immédiatement la masse salariale et les indemnités du quart, environ, de ce qu’elles étaient précédemment… Dépasser cette limite signifierait que vous êtes en train de compromettre, en toute conscience, la capacité de survie de l’association et sa solvabilité face à ses obligations…”

    Mon avis n’a pas été pris au sérieux. Plusieurs ajustements furent opérés après coup, mais trop insuffisants et beaucoup trop tard. Leur crise financière actuelle résulte d’eux-mêmes ; et ne les laissez pas vous séduire.

    De surcroît, il fut dit en février, à trois membres du Conseil d’Administration de l’Eglise Mondiale, que les prêteurs qui avaient rejoint l’Eglise du Dieu Vivant avaient fait connaître unanimement qu’ils ne souhaitaient pas que l’Œuvre accomplie par l’Eglise du Dieu Vivant soit compromise à cause d’eux en “donnant au magasin d’en face”. L’Eglise Mondiale déclare que leur lettre était destinée à quémander “une aide financière pour plusieurs personnes bien intentionnées, qui ont généreusement prêté de grosses sommes d’argent pour faire l’Œuvre de Dieu”. Cependant, le résultat évident serait un détournement des offrandes, et peut-être des dîmes, de l’Eglise du Dieu Vivant à l’Eglise Mondiale. Sachant que les prêteurs qui sont dans l’Eglise du Dieu Vivant ne souhaitent pas cela, la réponse doit être envisagée comme un moyen de détourner l’attention.

    Ces messieurs déclarent qu’ils “croient que la banqueroute soit de loin la pire de toutes les options”. Cependant, s’ils avaient fait des ajustements immédiats de leurs dépenses pour faire contrepoids à leur nouveau niveau des revenus – comme ils en avaient été avertis – cela ne serait pas même envisagé comme hypothèse. Une partie des réserves des offrandes des Jours saints aurait pu être mise de côté pour la dette, et les prêteurs qui sont restés dans l’Eglise Mondiale auraient pu renégocier leurs prêts ; ainsi, les dirigeants de l’Eglise Mondiale auraient pu s’en sortir. Ils ont tout simplement puisé dans les réserves et attendu trop longtemps pour faire les ajustements nécessaires. Entre-temps, ils ont rejeté la demande fort raisonnable de l’Eglise du Dieu Vivant de libérer les droits sur les publications et l’offre d’échange au prix normal du marché de certains équipements, pour une portion considérable de leur dette. Cette crise est effectivement de leur propre fait.

Pour ajouter au rapport de M. Dattolo, il faudrait noter que l’Eglise Mondiale a refusé, de façon irrationnelle, de libérer les droits (copyrights) sur les brochures et articles écrits par moi-même, par M. John Ogwyn et par d’autres, pour faire l’Œuvre de Dieu. Et ils sont même allés jusqu’à prétendre que je n’avais “pas vraiment tout écrit” moi-même ! C’est un MENSONGE sans scrupule. Ces ministres chrétiens veulent exagérer les changements minimes apportés à l’éditorial comme s’il s’agissait d’une révision complète, dans le but de dénigrer le travail que je fais ! Parmi vous tous, des CENTAINES de frères savent qu’il s’agit d’un mensonge, car vous avez reçu et lu ces brochures et ces articles AVANT qu’aucun de ces hommes fasse partie de notre équipe de l’éditorial ! Par exemple, les brochures – Comment avoir un mariage heureux, Qu’est-ce qu’un vrai chrétien ?, Le Gouvernement de l’Eglise au sein de l’Eglise, Votre ultime destinée, et l’Intervention divine dans les affaires du monde – elles furent toutes écrites et imprimées avant qu’AUCUN de ces rebelles, n’eût rejoint l’Eglise Mondiale ! Ils ne gravitaient même pas autour de nous! Ils n’avaient RIEN à faire avec la rédaction de ces brochures et des nombreux articles qui j’ai mis des centaines d’heures à écrire, avant même qu’ils n’entrent en scène.

Cela vous donnera peut-être, frères, une certaine idée du genre d’hommes avec qui nous avons à faire !

En refusant notre offre, les dirigeants de l’Eglise Mondiale ont vraiment scellé leur sort. Ils sont, à mon avis, virtuellement en faillite. S’ils ne peuvent pas rembourser les échéances programmées, ils seront en faillite. Certains pensent qu’ils ont choisi de déménager au Texas pour tenter d’y transférer les biens dans une nouvelle association qu’ils créeraient là-bas. Je ne sais pas si cela est dans leurs intentions, mais je crois que leurs créanciers ont certainement le droit de les questionner à ce sujet.

Maintenant, frères, ils voudraient que VOUS assumiez leurs engagements ! Après tout, ils ont fait une tentative pour usurper la direction de l’Œuvre – et maintenant, ils vous demandent de détourner vos dîmes et vos offrandes vers eux. Ils prennent le fruit des sept années passées pour l’Œuvre et le gaspillent. Je suis stupéfait de leur arrogance !

Cela ne se fera pas – parce que vous avez fait votre choix. Ils ont été vexés de votre décision de me soutenir, moi, ainsi que l’Eglise du Dieu Vivant, et maintenant, ils tentent de vous piéger en vous appelant à les soutenir comme si vous étiez responsables de leur fâcheuse situation. Voilà qu’ils écrivent à nos frères et à nos co-ouvriers dans une tentative répréhensible, qui manque de probité, pour s’évader de leurs responsabilités. Ne les laissez pas vous atteindre !

Entre-temps, l’Eternel Dieu continue à bénir l’Œuvre de l’Eglise du Dieu Vivant. Beaucoup de nouveaux membres continuent à nous rejoindre. Des douzaines de baptêmes sont prévus par nos ministres locaux. Le programme télévisé Tomorrow’s World continue à rapporter – même pendant cette saison estivale – plus de réponses que l’été dernier.

Chers frères et co-ouvriers, continuons à FAIRE l’Œuvre ! Ayons du zèle, “marchons avec Dieu”, faisons-Lui confiance pour qu’Il Se charge, Lui, de ceux qui voudraient nous distraire de notre appel. Bien sûr, certains de ces dirigeants de l’Eglise Mondiale continueront à écrire, à écrire, et à écrire dans une “guerre de mots” pour tenter de nous détourner de l’Œuvre pour laquelle nous avons été appelés. Nos dirigeants – moi, compris – avons senti qu’il fallait, par précaution, leur répondre cette fois-ci à cause de leur nouvelle façon d’attaquer et de leur flagrante tentative d’impliquer chacun de vous. Mais, comme vous l’avez probablement remarqué, nous avons continuellement essayé de garder notre attention loin des attaques. Nous avons déployé notre temps et notre énergie à prêcher et à publier l’Evangile. Dieu fera en sorte que les “fruits” de notre labeur soient visibles à tout observateur sincère.

Avec mon amour chrétien
Roderick C. Meredith