Lettre co-ouvrière, 14 avril 2005

par Roderick Meredith

Chers Frères et Sœurs, chers Co-Ouvriers en Christ,

Salutations de Charlotte, en Caroline du Nord ! Comme la plupart d’entre vous le savent, la Pâque du Christ sera observée cette année le vendredi 22 avril, au soir. Mon épouse, Sheryl et moi, nous serons en Grande-Bretagne pour cette commémoration, puis nous passerons du temps avec nos Frères et Sœurs à travers les Iles Britanniques. L’an dernier, nous étions en Afrique du Sud. Il y a trois ans, nous avions passé les Fêtes de printemps en Nouvelle-Zélande et en Australie.

Puisse Dieu guider chacun de nous à nous examiner attentivement à cette époque de l’année – pas uniquement avant la Pâque – mais pendant les sept jours des pains sans levain qui suivront ! La Pâque représente le sacrifice de Jésus-Christ en paiement de nos péchés, et les pains sans levain représentent le besoin de « fuir le péché », après avoir accepté le sacrifice de Jésus-Christ. Beaucoup de prétendus chrétiens pensent avoir accepté le paiement du Christ pour leurs péchés. La plupart sont sincères. Mais ils sont trop souvent dans les ténèbres, à propos de l’exigence biblique de se « repentir » réellement de leurs péchés, après avoir accepté le sacrifice du Christ.

Vous souvenez-vous du sermon inspiré de l’apôtre Pierre, lors de la première Pentecôte du Nouveau Testament ? Guidé par Dieu, Pierre déclara à la foule présente devant lui : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2 :38). Pour recevoir le Saint-Esprit de Dieu – pour devenir réellement convertis – nous devons nous repentir profondément de nos péchés. Souvenez-vous de la définition biblique du péché donnée dans 1 Jean 3 :4 : « Le péché est la transgression de la loi. » Le mot même « repentir » contient une connotation spécifique de se détourner et d’aller dans une voie différente. Combien d’entre nous font cela réellement ?

Dans l’édition de janvier/février de « Books and Culture : A Christian Review », l’auteur Ronald J. Sider montre du doigt l’hypocrisie de beaucoup de protestants évangéliques. Notez que ceux-ci prétendent suivre la Bible, et vouloir vraiment imiter Jésus-Christ. Cependant, Sider dit que le mode de vie de ces protestants évangéliques, même ceux qui se disent « nés de nouveau », n’est pas tellement différent de la moyenne des gens n’allant pas à l’Eglise » ! Sider écrit : « Des comportements scandaleux sont en train de détruire rapidement le christianisme américain. Par leurs activités quotidiennes, la plupart des “chrétiens” commettent la trahison. Avec leurs bouches, ils proclament que Jésus est le Seigneur, mais avec leurs actions ils font allégeance à l’argent, au sexe et à l’auto suffisance. Les conclusions de nombreuses enquêtes nationales, conduites par des instituts hautement respectés comme The Gallup Organization et The Barna Group, sont simplement choquantes. “Gallup et Barna” déplore le théologien évangéliste Michael Horton, nous donnent enquête après enquête, la preuve que les chrétiens évangéliques sont comme les autres personnes, adoptant des styles de vie comme l’hédonisme, le matérialisme, l’égocentrisme et l’immoralité sexuelle comme le monde, en général”. Le divorce est plus courant parmi les chrétiens “nés de nouveau”, que dans la population américaine, en général. Seuls 6% des chrétiens évangéliques payent la dîme. Les chrétiens évangéliques blancs ont plus tendance à ressembler à leurs voisins que ceux des autres races. Josh McDowell montre que la promiscuité sexuelle, chez la jeunesse évangélique, est à peine moins scandaleuse que chez leurs pairs non évangéliques.

« Alan Wolf, le célèbre érudit contemporain et directeur du Boisi Center pour la religion et la vie américaine publique, a justement publié une étude pointue sur la vie religieuse des Américains. Les chrétiens évangéliques figurent en bonne place dans son livre. Son avis ? Wolfe dit que l’évangélisme, aujourd’hui, montre “un tel désir à vouloir copier la culture du tourisme hôtelier et de la musique populaire, qu’il en perd le caractère religieux qui le distinguait auparavant”. Wolfe argumente : “La vérité est que la différence entre les activités essentiellement séculières, comme l’industrie du loisir populaire et celles proposées à grand renfort de publicité par les méga-Eglises évangéliques, est de plus en plus minime”. »

Ça alors !

Jésus-Christ a dit : « C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez » (Matthieu 7 :20). Les « fruits » – les résultats du christianisme dans notre vie – sont l’unité de mesure que Dieu Lui-même utilisera finalement. Nous devons tous apprendre à faire cela quand nous essayons d’évaluer une religion ou une institution.

Mais auparavant, il faut que nous soyons nous-mêmes droits, par rapport au matérialisme de nos voisins évangéliques, nous devons nous examiner nous-mêmes ! Nous sommes-nous, individuellement, sincèrement repentis de nos péchés et avons-nous enlevé l’ancien « moi » du centre de notre vie ? Nous sommes-nous profondément soumis à Jésus-Christ, afin qu’Il vive Sa vie en nous, à travers le Saint-Esprit ? Progressons-nous réellement dans notre pratique et notre obéissance à chacun des Dix Commandements – à la fois dans l’esprit comme dans la lettre – afin que le Christ puisse vivre en nous ?

Avons-nous honnêtement fait attention aux puissants avertissements de Jésus ? « Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive. Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera » (Matthieu 16 :24-25).

Chacun de nous doit méditer régulièrement pour voir si, d’année en année, nous reflétons réellement Jésus-Christ. Pour voir si nous adorons Dieu de tout notre cœur, et si nous faisons finalement de Lui le centre de nos actions et de nos pensées. Pour voir si nous aimons vraiment nos voisins – tous nos voisins – essayons d’aider, d’encourager et de servir chaque être humain avec qui nous sommes en contact. Pour voir si nous sommes sincèrement zélés dans l’Œuvre de Dieu, en faisant notre part pour proclamer tout le message du Christ à « toute la création » (Marc 16 :15).

Chers Frères et Sœurs, chers Co-Ouvriers, il existe des multiples façons de servir dans cette Œuvre – et nous en avons besoin. Mais nous devons aussi savoir que le Christ reviendra bientôt. Grâce à la bonté divine, nous comprenons la prophétie et le cadre général des événements prophétiques à venir. C’est une bonne chose, et cela est important. Mais nous devons aussi comprendre que cela ne nous aidera en rien si Jésus-Christ ne vit pas en nous par le Saint-Esprit ! Aussi, particulièrement à cette saison, j’encourage profondément chacun d’entre vous à comprendre que la véritable « ligne de conduite » est à la fois d’agir selon la Vérité divine, et de laisser le véritable Jésus de la Bible vivre en vous la vie d’obéissance qu’Il pratiqua, il y a plus de 1900 ans.

Cette Œuvre du Christ Vivant grandit ! Les nouvelles stations de télévisions commencent à produire des fruits abondants. Je vous en dirais beaucoup plus à ce sujet dans la lettre semi annuelle qui arrivera dans sept ou huit semaines. Elle remplacera la prochaine lettre co-ouvrière. Mais en cette saison de la Pâque, je voulais partager avec chacun de vous l’instruction la plus importante que je pouvais vous donner. Cette instruction vous dit – et me dit – que nous devons être encore plus proches du véritable Jésus-Christ, qui vit maintenant en tant que notre Grand Sacrificateur, et qui reviendra bientôt sur cette terre en tant que Roi des rois. Il sait si nous nous soumettons véritablement à Lui et au Père. Il sait si nous nous « compromettons » dans la voie que nous suivons effectivement, si nous Le servons et si nous faisons notre part à Son service.

Puisse Dieu inspirer chacun de nous à être « en état d’alerte », afin d’entendre finalement les paroles les plus encourageantes de toutes de notre Sauveur : « C’est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton maître » (Matthieu 25 :21).

Avec mon amour chrétien
Roderick C. Meredith