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La cérémonie à ne pas manquer !

par Gerald Weston
Gerald Weston
Gerald Weston
Rédacteur en chef

Le baptême est une cérémonie importante et enthousiasmante – une période de réjouissances. Malheureusement, beaucoup de gens le considère comme un aboutissement, alors que c’est plutôt un commencement – une des premières étapes d’un long chemin. Le « christianisme dominant » ne comprend pas cette distinction importante. Des millions de gens ont été séduits par des doctrines inspirées de Satan qui sont prêchées par des ministres, souvent eux-mêmes séduits.

Satan a influencé quelques-uns des premiers théologiens de l’Église à faire des compromis avec des pratiques païennes. Mais la Bible n’est pas tendre à l’égard de tels dirigeants. Jésus les qualifia de loups cupides déguisés en brebis : « Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au-dedans ce sont des loups ravisseurs » (Matthieu 7 :15). Paul les qualifia d’individus fraudeurs et trompeurs : « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ » (2 Corinthiens 11 :13). Nous savons tous cela.

En oubliant les Jours saints et les Fêtes instituées par Dieu, ces séducteurs ont enseigné l’observance de jours d’origine païenne, comme nous le savons bien, et beaucoup de personnes ont naïvement accepté ces enseignements sans trop y prêter attention. Ce fut mon cas dans le passé – comme pour beaucoup d’entre vous. Cependant, ignorance ne signifie pas innocence. Il n’y a rien d’innocent dans le fait de rejeter et de négliger la parole de Dieu pour suivre des traditions d’hommes.

De nombreuses dénominations chrétiennes croient et acceptent la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Les catholiques, les orthodoxes et certains groupes protestants pratiquent le « baptême » des enfants. D’autres enseignent le baptême par immersion et leurs membres sont baptisés au cours de l’adolescence ou à l’âge adulte. Ces personnes acceptent souvent la doctrine « Sauvé un jour, sauvé pour toujours ». Des dirigeants religieux hypocrites leur enseignent : « Tout a été fait pour vous. Il n’y a plus rien à faire à présent. Vous n’avez pas à observer la loi. Vous êtes sous la grâce. » Il est vrai que nous sommes sous la grâce, mais cette vérité a été déformée d’une manière ne correspondant pas aux Écritures (Romains 6 :14-15 ; Jude 1 :3-4). Le Nouveau Testament contient de nombreux passages rapportant une version différente – comme Matthieu 7 :21 ; 19 :17 ou Jean 14 :21 ; 15 :10.

Nous lisons aussi dans l’épître aux Hébreux : « Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, qui ont goûté le don céleste, qui ont eu part au Saint-Esprit, qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, et qui sont tombés, soient encore renouvelés et amenés à la repentance, puisqu’ils crucifient pour leur part le Fils de Dieu et l’exposent à l’ignominie » (Hébreux 6 :4-6). Le « christianisme » dominant enseigne rarement la vérité concernant ce passage limpide.

En plus des nombreux passages très clairs à ce sujet, montrant que tout n’a pas été fait pour nous une fois pour toutes, nous avons le message des Jours saints et des Fêtes de Dieu. Il nous est rappelé au cours de la première de ces sept Fêtes que le « Christ, notre Pâque, a été immolé pour nous » (1 Corinthiens 5 :7, Ostervald). Oui, le Christ est notre Agneau pascal, qui avait annoncé Son propre sacrifice environ 1500 ans plus tôt lorsqu’Il institua cette Fête.

Couronne dans le ciel

Pendant le Jour de la Pentecôte, l’apôtre Pierre fit réaliser aux gens présents dans son auditoire qu’ils étaient coupables d’avoir tué le véritable Agneau pascal. « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié » (Actes 2 :36). Ceux qui l’entendirent furent affectés profondément et personnellement par cette déclaration. Ils savaient qu’ils devaient réagir d’une manière ou d’une autre à ce grave péché. « Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? Pierre leur dit : Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (versets 37-38).

Ces trois versets du livre des Actes révèlent la structure des trois premières Fêtes de Dieu : la Pâque (le sacrifice du Christ), les Jours des Pains sans Levain (la repentance et le baptême) et la Pentecôte (la réception du Saint-Esprit). Beaucoup trop de dénominations chrétiennes ne vont pas au-delà de la Pâque. Elles ont une compréhension limitée du fait que la mort de Jésus-Christ ait payé l’amende du péché. Certains comprennent le besoin de se « repentir », mais de quoi s’agit-il vraiment ? Certains péchés sont évidents, mais sans les Écritures, le concept du péché peut être flou et différer d’une personne à une autre.

Je me souviens des discussions pendant les cours de religion dans l’Église protestante à laquelle j’appartenais dans ma jeunesse. Nous débattions de la définition du péché. Certains émettaient l’idée que le péché est « ce qui cause du tort aux autres ». Bien que cela soit vrai dans une certaine mesure, je n’avais jamais entendu quelqu’un dire que c’est « ce qui s’oppose à Dieu », ni la définition biblique du péché : « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4).

La bonne réaction suite au sacrifice du Christ est de reconnaître notre besoin d’obtenir Sa grâce salvatrice, d’identifier le péché, de nous en repentir et de marcher dans un nouveau mode de vie. Se repentir de ses anciens péchés n’est pas suffisant – nous devons en arriver à comprendre notre nature pécheresse. Lorsque nos ministres conseillent des personnes pour le baptême, ils leur demandent ce que Romains 8 :7 signifie pour elles : « Car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas. » Les gens considèrent souvent ces paroles comme une déclaration générique se référant à l’humanité en général, pas à eux personnellement. Cependant, ne s’agit-il pas de l’essence même du baptême – de commencer à voir notre propre nature pécheresse et de nous en détourner ?

Les Jours des Pains sans Levain nous enseignent que le péché est une forme d’esclavage et que nous devons faire des efforts pour sortir de notre Égypte spirituelle. L’ancien Israël traversa la mer Rouge au cours du dernier Jour des Pains sans Levain – une sorte de baptême (1 Corinthiens 10 :1-4). Cependant, bien que le peuple d’Israël ait observé ces Jours des Pains sans Levain et fut baptisé en Moïse dans la nuée et dans la mer, ils n’entrèrent pas dans la Terre promise. Une génération entière mourut au désert en échouant à atteindre leur but. Pourquoi ? Et quelle leçon pouvons-nous en tirer ?

La Pentecôte, qui arrive après les Pains sans Levain, répond à cette question. C’est pendant ce jour que l’ancienne alliance a été scellée avec Israël et Deutéronome 5 :29 nous révèle que les Israélites n’avaient pas le cœur à obéir. C’est la venue du Saint-Esprit pendant la Pentecôte qui résout le problème du cœur rebelle. « Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur esprit, je les écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple » (Hébreux 8 :10).

Après avoir convaincu les gens de leur responsabilité dans la mort du véritable Agneau pascal, Pierre répondit à la question en leur disant ce qu’ils devaient faire. Il leur dit de se repentir et d’être baptisés, « et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2 :38). C’est à travers cette puissance que le Christ vit en nous, en travaillant dans notre conscience pour nous former et nous modeler à penser comme Il pense et à agir comme Il agit (Galates 2 :20). Après la repentance et le baptême, l’Esprit de Dieu s’unit avec l’esprit de l’homme – cet esprit qui nous met à part des animaux – et un nouvel homme est formé (Romains 6 :4 ; 8 :16).

Les événements représentés par la Fête des Trompettes culminent avec la résurrection de ceux qui ont vaincu pendant leur vie physique et qui sont au Christ lorsque Celui-ci revient. Pouvons-nous saisir à quel point ce sera un jour merveilleux ? Le baptême est un moment de bonheur et même les anges se réjouissent dans les cieux (Luc 15 :7, 10). Mais la fin du parcours est infiniment plus grande. Pouvez-vous imaginer la transformation de notre corps imparfait en corps spirituel rempli de puissance – un corps qui ne connaîtra jamais la douleur ? Pouvez-vous imaginer les émotions que nous ressentirons ? Imaginez le fait de vous tenir debout sur la mer de verre devant le trône de Dieu. Pensez aux émotions que Lui et le Christ ressentiront lorsqu’Ils verront leur famille qui vient de naître. C’est une vérité que vous devriez désirer comprendre profondément – et une cérémonie que vous ne voudriez pas manquer !