Année 2022   Novembre-Décembre Afficher en grands caractères

Soyons reconnaissants en toutes choses

par Richard Ames

Plusieurs nations à travers le monde célèbrent un jour de reconnaissance nationale. Aux États-Unis, il s’agit du Thanksgiving, le quatrième jeudi de novembre. Au Canada, l’Action de grâce est célébrée chaque deuxième lundi d’octobre, tombant parfois pendant la Fête des Tabernacles et rappelant doublement aux frères et sœurs canadiens d’être reconnaissants. La première célébration de l’Action de grâce canadienne remonte à 1578, plus de 40 ans avant que les Pères pèlerins ne célèbrent le Thanksgiving au Massachusetts. Vous serez peut-être surpris d’apprendre que la nation chinoise observe aussi un jour de reconnaissance nationale depuis plus de 2000 ans.

Les chrétiens ne devraient pas hésiter à participer aux célébrations nationales de reconnaissance envers Dieu. Jésus-Christ observa la fête nationale juive d’Hanoukah, en souvenir de la résistance miraculeuse des Maccabées contre l’oppresseur grec (Jean 10 :22-23). Mais bien que certaines nations nous encouragent à être reconnaissants, en tant que disciples du Christ, notre principal souci devrait être ce que la Bible nous dit à propos de la reconnaissance.

Résister à l’ingratitude

Voyons premièrement ce que la Bible déclare à propos de l’ingratitude. L’apôtre Paul décrivit au jeune évangéliste Timothée l’attitude des gens vivant à la fin des temps :

« Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là » (2 Timothée 3 :2-5).

Nous vivons à une époque d’ingratitude prophétisée. Paul mit en garde contre ceux qui sont irréligieux et ingrats. À l’opposé, les véritables chrétiens sont un peuple reconnaissant. Nous apprécions l’amour de Dieu pour l’humanité et nous sommes conscients de Sa grâce, de Son amour et de Sa miséricorde à notre égard. Nous devons posséder et mettre en pratique cette attitude de reconnaissance. C’est un aspect du caractère divin et c’est un état d’esprit permanent. En écrivant aux frères et sœurs à Rome, Paul donna cet avertissement :

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres » (Romains 1 :18-21).

Notez le lien entre reconnaître Dieu, Le glorifier et Lui rendre grâces. Ceux qui s’entêtent à nier l’existence d’un Créateur aimant persistent dans leur folie, avec un cœur ingrat et plongé dans les ténèbres. Cela s’applique aussi à ceux qui admettent qu’il existe un Dieu, mais qui refusent de Le glorifier. Cependant, si nous reconnaissons l’ouvrage de Dieu autour de nous, nous avons constamment des raisons d’être reconnaissants, même au milieu des épreuves.

En toutes circonstances

Dans la traduction de la Bible par Louis Segond (Nouvelle Édition de Genève), l’expression « actions de grâces » apparaît 31 fois et « rendre grâce » (sous différentes conjugaisons) est employée plus de 50 fois. C’est un thème récurrent à travers les Écritures. Paul donna cette recommandation aux frères et sœurs à Thessalonique : « Soyez toujours joyeux. Priez sans cesse. Rendez grâces en toutes choses, car c’est à votre égard la volonté de Dieu en Jésus-Christ » (1 Thessaloniciens 5 :16-18). Pouvez-vous rendre grâces en toutes choses ?

Pour beaucoup de gens, un des versets les plus difficiles à mettre en pratique est la fameuse exhortation de Jacques : « Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés » (Jacques 1 :2). Comment une épreuve peut-elle être joyeuse ? Demander aux frères et sœurs d’être joyeux lorsqu’ils souffrent pourrait presque sembler être un manque de compassion. Mais pourquoi Jacques nous donna-t-il cette instruction ? Voyez ce qu’il écrivit ensuite : « Sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience » (verset 3).

Oui, même lorsque de grandes épreuves surviennent, nous devrions être reconnaissants à Dieu de travailler avec nous, afin de permettre d’émuler Son caractère saint et juste, qui durera longtemps après la fin de l’épreuve. Mais que faire dans les situations où quelque chose de vraiment mauvais et horrible se produit ? Un commentaire biblique nous rappelle : « Bien entendu, nous ne pouvons pas rendre grâces à Dieu “pour toutes les circonstances”, dont celles qui sont mauvaises et qui Lui déplaisent, mais nous pouvons Lui être reconnaissants en toutes circonstances, “peu importe ce qui arrive”. »[1] Nous ne remercions pas Dieu pour ce qui est lié au péché, mais au sein d’un monde pécheur, nous pouvons et nous devons toujours être reconnaissants pour ce qu’Il accomplit à notre égard, même au milieu des problèmes.

En rendant grâces, nous reconnaissons la réalité de l’existence de Dieu en tant que source de toute bénédiction, toute grâce excellente et tout don parfait qui proviennent du Père des lumières. La colère de Dieu s’abat contre ceux qui refusent de reconnaître qu’Il est la source de la vie et la voie menant au bonheur, ainsi qu’à une vie abondante. Jacques nous rappela également : « Ne vous y trompez pas, mes frères bien-aimés : toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement ni ombre de variation » (Jacques 1 :16-17).

Rendre grâces au nom du Christ

Paul écrivit ces paroles inspirantes aux frères et sœurs à Éphèse :

« Ne vous enivrez pas de vin : c’est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l’Esprit ; entretenez-vous par des psaumes, par des hymnes, et par des cantiques spirituels, chantant et célébrant de tout votre cœur les louanges du Seigneur ; rendez continuellement grâces à Dieu le Père pour toutes choses, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ, vous soumettant les uns aux autres dans la crainte de Christ » (Éphésiens 5 :18-21).

Songez à Paul et à Silas qui étaient en prison, les pieds entravés par des ceps (l’équivalent d’un pilori, mais emprisonnant les chevilles). Que firent-ils ? « Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les entendaient » (Actes 16 :25). Avant même qu’un séisme miraculeux leur permette de s’évader (verset 26), ils louaient Dieu et Lui rendaient grâces ! Ils vivaient selon un principe que Paul avait partagé avec les frères et sœurs à Colosses : « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père » (Colossiens 3 :17). Cela devrait constamment être notre attitude, « 24 heures sur 24 ». Souvenez-vous aussi que le « nom » ne se réfère pas seulement à la façon d’appeler quelqu’un. Lorsque vous agissez « au nom » de votre Sauveur, vous agissez sous Son autorité. Vous agissez selon Sa volonté, pas en vous rebellant contre celle-ci. Et si vous vivez sous l’autorité de Jésus, vous pouvez en être reconnaissant(e), ainsi que pour tout ce qui en découle !

Comme Paul et Silas, nous devrions avoir une foi abondante et rendre grâces ! « Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en lui, étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, d’après les instructions qui vous ont été données, et abondez en actions de grâces » (Colossiens 2 :6-7).

Prière et gratitude

Que devriez-vous faire si vous affrontez une épreuve ou rencontrez un besoin non comblé ? Devriez-vous vous inquiéter ? Non ! Les Écritures nous disent : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4 :6-7).

Que signifie le fait que Jésus-Christ soit notre Souverain Sacrificateur ?

« Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4 :14-16).

Jésus-Christ est là pour nous aider à trouver la miséricorde et la grâce. Il est notre Intercesseur. Et nous ne devons pas être intimidés de Lui demander d’intercéder. Nous devons nous présenter avec assurance devant le trône !

Oui, nous devons prier avec assurance à propos de nos inquiétudes et de nos besoins. Nous ne devons pas prier avec anxiété, mais avec gratitude ! Une épreuve peut apporter de véritables souffrances, mais notre foi dans cette épreuve devrait nous donner la force de persévérer et aussi de rendre grâces à Dieu pour tout ce qu’Il fait pour nous et pour tout ce qu’Il nous accorde ! La veuve d’un de nos ministres a pris l’habitude d’écrire presque chaque jour cinq choses pour lesquelles elle est reconnaissante. Elle a commencé à le faire après avoir entendu cette suggestion dans un de mes sermons, il y a de nombreuses années. À ce jour, elle a écrit plus de 39.000 choses pour lesquelles être reconnaissante et elle continue de le faire quotidiennement. Quelle formidable manière de maintenir une pensée positive, même au milieu des épreuves !

L’exhortation de Paul aux Philippiens me fait penser à une brochure importante et utile, écrite dans les années 1950 par M. Roderick Meredith, Les sept lois pour être en excellente santé. La sixième de ces lois était de maintenir une pensée positive et paisible. Ce n’est pas toujours facile et je dois admettre que je travaille encore régulièrement sur ce point. Une des leçons que j’ai écrites dans mon carnet dédié à cet effet est : être calme en tout temps. C’est un choix. Nous pouvons choisir d’être reconnaissants, même lorsque nous sommes tentés par la crainte et l’ingratitude. Bien entendu, nous devons aussi avoir une ferveur pour le mode de vie divin !

Rendre grâces pour la correction

La plupart d’entre nous veulent apprendre le maximum de choses avec facilité, selon la voie spirituelle, par la prière, l’étude, le jeûne et la méditation. Mais parfois, nous avons un défaut de caractère en raison de notre faiblesse, ou un défaut dont nous ne sommes pas conscients, ne pouvant être surmonté qu’au moyen d’une correction aimante de Dieu. Cela peut être difficile, mais nous devons rendre grâces à Dieu pour une telle correction. « Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils » (Hébreux 12 :5-6).

Oui, nous pouvons demander à Dieu de nous corriger avec compassion, dans Sa miséricorde, même si cette correction peut être douloureuse pendant quelque temps. Il faut de la force de caractère pour rendre à Dieu la reconnaissance qu’Il mérite, lorsqu’Il nous a donné la correction dont nous avons besoin.

Certains d’entre nous ont parfois besoin de plusieurs années avant d’accepter la correction difficile de nos faiblesses et de nos défauts les plus profonds. Notre Sauveur a mené une existence humaine parfaite pendant plus de 33 ans et certains d’entre nous ont besoin de beaucoup plus de temps pour devenir enseignables dans certains aspects de leur vie. Il m’a fallu 50 ans ou plus pour apprendre certaines leçons et j’en ai encore d’autres à apprendre. J’ai donc besoin de maintenir une attitude enseignable afin de pouvoir apprendre ces leçons au cours des dernières années de vie que Dieu me donne. Je suis reconnaissant lorsque j’apprends une leçon par la prière et la méditation, mais j’ai parfois besoin d’apprendre une leçon douloureuse par l’expérience. Une partie de cette leçon est d’être reconnaissant, malgré la douleur, sachant que Dieu me corrige avec amour.

Suivre l’exemple de Jésus-Christ

Au cours de Son ministère terrestre, Jésus-Christ ne fut pas toujours le bienvenu. Il fut persécuté, injurié et finalement tué par Ses ennemis. Cependant, Il continua de rendre grâces. Après s’être lamenté de la façon dont les habitants de Chorazin et de Bethsaïda avaient rejeté Son message, Il garda en tête la « vue d’ensemble » et Il resta reconnaissant. « En ce temps-là, Jésus prit la parole, et dit : Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi » (Matthieu 11 :25-26).

Le Christ remercia Son Père d’avoir donné à Ses disciples la compréhension, la vérité, la voie de vie, la révélation du bien et du mal, la voie d’amour, la voie des Dix Commandements et notre but ultime qui est de naître dans la famille divine. Si nous avons besoin d’un exemple de reconnaissance dans les épreuves, souvenons-nous que le Christ démontra une attitude formidable de gratitude au cours de Sa dernière Pâque :

« Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés » (Matthieu 26 :26-28).

Pourrions-nous continuer à rendre grâces de la sorte, même en sachant que nous serions bientôt mis à mort ? Je l’espère et notre Sauveur nous a donné le meilleur exemple d’entre tous.

Répondre avec une reconnaissance sincère

Malheureusement, tous ceux que le Christ rencontra ne Lui accordèrent pas la reconnaissance qu’Il méritait. Notez comment les dix lépreux réagirent après avoir été guéris : « L’un d’eux, se voyant guéri, revint sur ses pas, glorifiant Dieu à haute voix. Il tomba sur sa face aux pieds de Jésus, et lui rendit grâces. C’était un Samaritain. Jésus, prenant la parole, dit : Les dix n’ont-ils pas été guéris ? Et les neuf autres, où sont-ils ? » (Luc 17 :15-17). Nous devons être comme ce Samaritain, pas comme un des neuf autres qui firent preuve d’ingratitude et qui refusèrent, ou ne prirent pas la peine, de rendre grâces à leur Guérisseur.

Bien entendu, il y a aussi de « faux remerciements » qui sont davantage une expression de vanité, plutôt que d’humilité et de gratitude. Voyez l’exemple du pharisien et du publicain (un percepteur d’impôt) qui s’étaient rendus au temple pour prier :

« Le pharisien, debout, priait ainsi en lui-même : Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain ; je jeûne deux fois par semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé » (Luc 18 :11-14).

Cela s’applique-t-il à chacun d’entre nous ? Nous devrions toujours rendre grâces pour notre appel, mais si nous commençons à penser qu’en raison de cet appel nous sommes « meilleurs » que les autres, alors nous sommes exactement comme ce pharisien. Nous avons reçu le don merveilleux et indescriptible de notre appel, qui devrait nous remplir d’humilité et de gratitude, pas d’orgueil, de propre justice et d’un faux sentiment de supériorité.

Des raisons d’être reconnaissants

Oui, notre appel et notre salut sont de grandes raisons d’être reconnaissants. Mais si nous prenons le temps d’y réfléchir, nous pouvons trouver une liste presque interminable de raisons d’être reconnaissants, comme je l’ai déjà mentionné. Vous n’aurez peut-être pas 39.000 entrées dans votre liste, mais si vous habitez dans une nation qui a été abondamment bénie par Dieu dans le passé, voyez combien de ces bénédictions sont inconnues dans les pays pauvres. Beaucoup d’entre nous ont une liberté totale de culte, contrairement à certains de nos frères et sœurs habitant dans des nations répressives où les minorités religieuses affrontent une oppression brutale, voire un danger de mort. Nous ne connaissons pas les dangers constants qu’ont vécu les personnes fuyant des pays comme la Syrie ou l’Afghanistan. Beaucoup d’entre nous sont bénis d’avoir accès à des aliments sains et à de l’eau potable. Dans certains régions, l’air est moins pollué qu’il y a une génération. N’oublions pas la simple bénédiction d’une journée ensoleillée. Parmi les plus âgés d’entre nous, certains se souviennent peut-être d’une chanson populaire dans les années 1950, « Les meilleures choses dans la vie n’ont pas de prix » :

La Lune appartient à tout le monde et les meilleures choses dans la vie n’ont pas de prix.
Les étoiles appartiennent à tout le monde ; elles brillent pour toi et pour moi.
Les fleurs au printemps, les oiseaux qui chantent, les rayons du soleil ; ils sont à toi, ils sont à moi.
Et l’amour peut arriver à tout le monde ; les meilleures choses dans la vie n’ont pas de prix.

Certes, ce n’est qu’une chanson populaire. Mais pour nous qui sommes dans l’Église de Dieu, nous comprenons que, bientôt, nous posséderons littéralement la Lune et les étoiles. Nous possédons une destinée éternelle que peu de gens comprennent de nos jours ! Le plus grand don d’entre tous est celui du salut qui nous est accordé par Dieu, un don gratuit que nous ne devons pas rejeter par notre ingratitude. Un don par lequel Il promet d’édifier en nous Son caractère saint et juste.

La parole de Dieu révèle Son caractère, Sa nature, Sa gloire et Sa puissance :

« Quand les êtres vivants rendent gloire, honneur et actions de grâces à celui qui est assis sur le trône, à celui qui vit aux siècles des siècles, les vingt-quatre vieillards se prosternent devant celui qui est assis sur le trône, ils adorent celui qui vit aux siècles des siècles, et ils jettent leurs couronnes devant le trône, en disant : Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire, l’honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c’est par ta volonté qu’elles existent et qu’elles ont été créées » (Apocalypse 4 :9-11).

Oui, il y a toujours des actions de grâces auprès du trône de Dieu.

Remerciez-vous Dieu pour Son Église ? Les épîtres de Paul sont remplies d’expressions de reconnaissance pour les différentes congrégations auxquelles il écrivit (1 Corinthiens 1 :4 ; Philippiens 1 :3 ; Colossiens 1 :3 ; 1 Thessaloniciens 1 :2-3 ; 2 Thessaloniciens 1 :3). Au cours des confinements liés à la pandémie de coronavirus, j’espère que la plupart d’entre vous ont développé une plus grande appréciation pour votre congrégation locale de l’Église – et de ce que nos frères et sœurs éloignés ou ne pouvant sortir de chez eux manquent en raison de leurs circonstances.

Exprimez votre reconnaissance

Comme vous le savez, j’aime écrire des poèmes de temps à autre. En voici un que j’ai rédigé en 2011. C’est une autre façon d’exprimer de la reconnaissance. Je l’ai intitulé « Une autre prière de reconnaissance ».

Merci pour le vent et la pluie ;
Merci pour les monts, les prairies.
Merci pour la beauté du ciel ;
Merci pour l’amour éternel.
Merci pour le Roi qui viendra dans peu de temps ;
À Lui toutes nos prières, notre amour et nos chants.
Merci pour les paroles que Tu as proclamées ;
En Ton grand jour, notre monde connaîtra la paix.

J’aime encourager les frères et sœurs à s’exprimer de manière créative, y compris avec des poèmes comme celui-ci. Mais il est beaucoup plus important d’exprimer votre reconnaissance à Dieu au moyen de la transformation de votre vie. Soyez reconnaissants les uns envers les autres pour la bonté. Rendez grâces à Dieu tout au long de la journée. Dites « merci » dès que possible. Au sein de notre foyer, mon épouse et moi nous disons « merci » plusieurs fois par jour. Cela aide notre communication et notre relation.

Et n’oubliez pas de remercier Dieu pour votre appel – une bénédiction que très peu de gens reçoivent à l’époque actuelle (1 Corinthiens 1 :26-31). Remerciez Dieu de vous donner une part à jouer dans Son Œuvre. Remerciez Dieu de bénir Son Œuvre et remerciez-Le pour Sa révélation, Sa grâce et le sacrifice même du Christ. Allons de l’avant en accomplissant notre objectif et notre mission, tout en rendant grâces à Dieu pour Sa direction et Ses bénédictions incessantes. Puissions-nous être reconnaissants en tout temps. Puissions-nous être des exemples de gratitude et rendre grâces en toutes choses.


1. The Message to Thessalonians, John Stott, 1991