Année 2019   Novembre-Décembre Afficher en grands caractères

50 ans de service dans le ministère

Entretien avec M. Rand Millich

par La rédaction
Le premier jour de la Fête des Tabernacles 2018 a revêtu une signification particulière pour M. Rand Millich, directeur régional de la région Centre-Ouest des États-Unis. Il fut ordonné dans le ministère de Jésus-Christ 50 ans auparavant au cours du même Jour saint. Lui et son épouse Gloria servent 32 congrégations dans cette région et il est directement en charge des congrégations dans le Missouri, le Kansas, le Nebraska et l’Iowa.

Nous lui avons demandé de répondre à nos questions et de partager ses expériences personnelles et les leçons qu’il a apprises au cours des cinq dernières décennies.

Le Journal : Où et quand avez-vous été ordonné ? Qui a effectué l’imposition des mains ?

Rand Millich : J’ai été ordonné comme ministre, au rang d’ancien, pendant le premier jour de la Fête des Tabernacles. C’était le 23 septembre 1968. Je me souviens non seulement de l’année à cause de l’ordination, mais aussi parce que c’est à ce moment-là que Gloria (Newell) et moi étions intéressés pour nous marier ! Pendant cette Fête, une violente tempête frappa le site de Squaw Valley. Beaucoup de gens logeaient sous des tentes et ils étaient trempés à cause de la pluie glaciale et de la neige fondue. Mes premières onctions ont eu lieu cette nuit-là car beaucoup tombèrent malades à cause du climat horrible.

À cette époque, nous avions différents « rôles » dans le ministère. Quelques années plus tard, je fus promu au rang de ministre-prédicateur, puis à celui de pasteur, par M. Richard Ames, au cours d’une Fête à Tulsa, dans l’Oklahoma.

À l’occasion de votre 50ème anniversaire dans le ministère, vous et votre famille avez-vous célébré un événement spécial ?

Chaque Fête des Tabernacles est spéciale en soi. Gloria et moi avons servi deux sites différents en 2018 : Hilton Head et Panama City Beach. Une partie de notre famille était avec nous. Cette année (2019) était également spéciale, car nous avons célébré notre 50ème anniversaire de mariage.

Comment êtes-vous entré en contact pour la première fois avec l’Œuvre et la vérité de Dieu ?

À l’âge de 15 ans, j’avais acquis mon premier gadget « technologique » – un transistor de poche avec un écouteur. J’avais lu dans le programme radio qu’il y avait une émission de « science-fiction » appelée Le Monde à Venir qui était diffusée sur KGO à San Francisco. Le message était puissant. Ce qui me frappa dès le début fut la justesse de la Bible – la prophétie était comme « les actualités écrites à l’avance ». Ce n’était assurément pas de la science-fiction !

Quelles doctrines en particulier vous ont marqué au tout début ?

Le fait que je pouvais prouver que Dieu existe et que la Bible était inspirée m’a encouragé à continuer à écouter. J’ai commencé à écrire à Pasadena pour recevoir les brochures de base – puis finalement le Cours de Bible par correspondance. J’écrivais les réponses bibliques à la main. Tous ceux qui connaissent mon écriture pourront vous dire que je suis le seul capable de me relire ! J’ai commencé à en apprendre davantage au sujet du sabbat, des Jours saints annuels et des autres doctrines fondamentales. Mes parents ne faisaient pas encore partie de l’Église, mais j’essayais de faire de mon mieux pour obéir aux lois divines, de façon imparfaite certes.

Quel élément vous a décidé à vous inscrire à l’Ambassador College ?

Je ne savais pas qu’il y avait une congrégation proche de chez moi à Sacramento, en Californie. À cette époque-là, j’étais en dernière année du cycle secondaire [baccalauréat] et je devais décider ce que je ferai après avoir obtenu mon diplôme. J’avais lu une série d’articles consacrés à l’Ambassador College dans la Pure Vérité. L’Imperial School [école primaire et secondaire] y était également mentionnée. Je pensais qu’obtenir un diplôme dans l’éducation était la meilleure option – et je pensais que je finirais comme enseignant dans une école de l’Imperial Valley, en Californie.

Rand Millich

Je devais aussi faire mon service militaire. J’ai écrit à l’Ambassador College et je leur ai demandé si je devais rejoindre l’armée de l’air en premier (puis m’inscrire chez eux) ou m’inscrire d’abord chez eux (puis rejoindre l’armée de l’air). La réponse fut : « Que pensez-vous que Jésus-Christ aurait fait à votre place ? » Je décidais alors de m’inscrire en premier à l’Ambassador College, puis de rejoindre l’armée de l’air dans un deuxième temps !

Cependant, la principale raison pour laquelle je souhaitais rejoindre l’Ambassador College était le but affiché de « revenir aux vraies valeurs » et que « la parole de Dieu était le fondement de la connaissance ». Je pressentais que cet établissement mettrait l’accent sur le caractère et la beauté. J’avais assisté à un cours de mathématiques pendant l’été au San Joaquin Delta College. Les dortoirs étaient dégoûtants et les étudiants semblaient courir après des objectifs égoïstes. Je sentais que l’Ambassador College offrirait une bien meilleure atmosphère à cette époque de ma vie.

Je comprends désormais que Dieu m’appelait et qu’Il me donnait l’occasion de servir dans Son Œuvre et dans Son Église.

À quoi ressemblait la vie à l’Ambassador College ?

J’avais seulement 17 ans. Je ne m’étais jamais rendu dans aucune congrégation locale. Je n’avais jamais reçu la visite d’un ministre. J’avais été accepté « à l’aveugle ». Lorsque mes parents me déposèrent sur le campus, ils ne savaient pas dans quoi je m’engageais – et c’était la première fois que je quittais la maison. Je ne connaissais personne. Le premier étudiant que j’ai rencontré s’appelait Randall Kobernat. Il m’aida en me faisant visiter les lieux et en me montrant ce qu’il y avait à faire.

Certaines expériences étaient très différentes ! De l’agneau fut servi pour le dîner. J’espérais que ce n’était pas une obligation religieuse pour tous les repas ! J’avais lu un certain nombre d’enseignements dans la Bible, mais je ne comprenais pas encore comment bien les mettre en pratique. Tout était nouveau. Il m’a fallu un peu de temps pour m’ajuster. Malgré tout, je trouvais l’atmosphère positive et stimulante. Je comprenais l’importance d’étudier. Je voulais apprendre tout ce que je pouvais – en vérifiant toute chose dans la Bible.

J’ai eu la bénédiction de faire la connaissance de frères et sœurs plus âgés pendant les assemblées de sabbat. J’ai entendu des sermons et des études bibliques d’un certain nombre de ministres. Il y avait toujours une certaine excitation à entendre M. Armstrong annoncer un nouveau développement dans la prédication de l’Évangile au monde.

Les cours fournissaient une solide fondation biblique sur les différents aspects de l’apprentissage et de la vie. Les opportunités sociales nous apprenaient à gérer de façon équilibrée et cultivée nos relations ainsi que les autres événements.

Plus tard, je fus conseillé par M. Meredith qui me baptisa le 24 février 1964.

J’étais un « employé non qualifié » et mon premier travail sur le campus fut un rôle de concierge. Puis je fus muté au département du courrier. Plus tard, j’ai eu l’occasion de travailler au comptage des dîmes et des offrandes envoyées à l’Église. Enfin, j’ai travaillé dans le département de l’Administration de l’Église. Je ne savais pas que j’étais sous observation pour être envoyé sur le terrain en tant que ministre en formation après l’obtention de mon diplôme. Je l’ai appris au cours d’une réunion lorsque les noms de ceux qui avaient été sélectionnés furent annoncés.

Mon expérience à l’Ambassador College fut très positive et je n’ai aucun regret.

Avez-vous vous des souvenirs que vous aimeriez partager au sujet de M. Herbert Armstrong ?

Je me souviens que M. Armstrong était chaleureux et amical, au cours de la première réception pour les étudiants à laquelle j’ai participé. Plus tard, lui et son épouse Loma invitèrent les nouveaux étudiants à leur domicile. Il parlait de nombreux aspects personnels de sa vie dans les conversations. Cela faisait de lui un homme ordinaire, bien que Dieu l’utilisât assurément d’une façon extraordinaire.

Je me souviens d’une anecdote en particulier. M. Armstrong dispensait le cours de Principes de vie. Pendant le cours du 22 novembre 1963, une lumière rouge indiqua qu’il recevait un appel téléphonique. M. Armstrong répondit et nous avons tous entendu la fin de la conversation : « Le président ? Le gouverneur également ? » Il répéta que le président John F. Kennedy avait été abattu. Il demanda à la classe de prier avec lui afin que Dieu soit miséricordieux et qu’Il intervienne selon Sa volonté. Cela m’aida à comprendre qu’il se préoccupait de tout le monde – pas seulement des membres de l’Église de Dieu.

La maladie de Loma Armstrong fut significative. M. Armstrong et son épouse montrèrent tous les deux leur foi et leur espoir dans la résurrection. En tant que seniors [étudiants en dernière année], nous avons prié et jeûné pour la guérison divine. Que Mme Armstrong soit guérie ou non, elle et son mari avaient l’esprit tourné vers la puissance de Dieu et Son objectif dans leur vie. Je ne me souviens pas des mots exacts employés par Mme Armstrong, mais elle dit aux évangélistes qui étaient autour de son lit : « Ne vous inquiétez pas – allez et faites l’Œuvre. » M. Armstrong avait la même attitude.

Au cours de vos 50 années de service dans le ministère, quels souvenirs pourriez-vous partager avec nous ?

Laissez-moi vous dire que chaque affectation, depuis le début de l’entraînement ministériel jusqu’à la dernière en date, a été spéciale à sa manière. Je me souviens de certains noms et d’événements dans chaque région.

J’ai eu l’occasion d’être envoyé dans la « congrégation mère » (à Eugene, dans l’Oregon) pendant mon entraînement ministériel. J’y ai rencontré des individus qui connaissaient M. et Mme Armstrong alors qu’ils vivaient encore dans la région et ils m’ont raconté des histoires relatives à cette période. J’ai vu de nombreux endroits décrits par M. Armstrong dans son autobiographie. La congrégation était très gentille à mon égard, moi le jeune célibataire inexpérimenté et à l’entraînement, envoyé par le siège central. J’ai appris beaucoup à leur contact et j’étais dans un apprentissage permanent. Je souffrais de terribles allergies, des jours durant, lorsque je suis arrivé. Je n’avais jamais été oint auparavant. J’ai demandé au ministre de m’oindre, en ne sachant pas vraiment à quoi m’attendre. En quelques heures, l’allergie avait disparu et elle n’est jamais revenue. Ce fut ma première expérience personnelle de guérison divine. J’avais déjà rencontré Howard Clark qui avait été guéri de façon spectaculaire avant mon arrivée à l’Ambassador College. Je connaissais aussi une dame, [membre de l’Église], dans l’Utah qui fut guérie d’un cancer alors qu’elle était à l’article de la mort. Au fil des ans, j’ai vu de nombreuses guérisons – chez des frères et sœurs, ainsi que dans ma propre famille.

J’étais à Eugene lorsque j’ai demandé à Gloria de m’épouser ! Juste après notre mariage, nous avons été envoyés dans l’Idaho – notre lune de miel a principalement consisté à conduire de Pasadena à Eugene, à faire nos cartons et à déménager pour Meridian, dans l’Idaho. Comme vous pouvez le voir, notre vie a été entrelacée avec l’Église de Dieu et le ministère dès le tout début.

Vivre dans le Montana fut mémorable. Cette affectation était la première fois où j’ai vraiment été « lâché dans la nature ». Mon épouse et moi avons conduit d’innombrables heures dans les cols de montagne, sur de la neige et du verglas, à travers des régions magnifiques et accidentées pour aller visiter et encourager les frères et sœurs. J’ai appris l’importance d’enseigner la saine doctrine de base. J’ai aussi appris l’importance de savoir déléguer et d’entraîner des personnes à prendre des responsabilités. C’est là que notre fils, Daral, est né, juste après le Dernier Grand Jour en 1974.

Plus tard, le département de l’Administration de l’Église révéla son sens de l’humour avec une autre affectation. Je fus envoyé à Columbia, dans le Missouri, pour remplacer Dick Rand. Et Bob Dick me remplaça dans l’Indiana. Nous avions donc Bob Dick qui fut remplacé par Rand Millich qui remplaçait Dick Rand. Je me demande combien de temps il leur a fallu pour mettre en place ce triple transfert. C’est à cette époque que notre fille, Tiffany, est née en 1984, juste avant de partir pour le Missouri ! Quelle époque intéressante, stressante, joyeuse et difficile !

À Kansas City, j’ai eu la joie de voir progresser des hommes à l’entraînement pour le ministère et des anciens qui venaient dans la région. Ils m’ont aidé personnellement à servir les frères et sœurs – mais ils ont aussi acquis de l’expérience en apprenant les côtés pratiques du ministère. Ils ont montré des qualités et des talents particuliers leur permettant de mieux servir dans l’Église. En expliquant à ces hommes de meilleures manières de faire les choses, pour les aider, je les laisse d’abord essayer à leur propre manière. Puis je fais généralement un commentaire en disant : « C’est une façon de faire les choses ! » Je sais que les frères et sœurs les ont beaucoup aimés et appréciés.

Au fil des ans, ma famille et moi avons été impliqués dans plusieurs accidents de la route très graves en allant faire des visites. Nous avons souffert de maladies mettant notre vie en danger. Nous avons sacrifié notre temps et notre santé dans de nombreuses situations. Nous avons connu des problèmes financiers et de nombreux déménagements. Je dirais que tout cela est normal pour le ministère. Le ministère rencontre des dangers physiques et spirituels. Cependant, je n’échangerais cela pour rien au monde.

Si cela ne vous embête pas, pourriez-vous nous décrire quelques-unes de vos expériences lorsque l’Église Universelle de Dieu commença à imploser et, peut-être, quelques leçons que vous avez apprises ?

J’ai servi brièvement dans le Mississippi lorsque les problèmes dans l’Église Universelle sont apparus au grand jour. J’essayais d’enseigner la saine doctrine, mais j’ai réalisé plus tard que j’aurais dû être beaucoup plus incisif dans de telles circonstances. J’ai appris qu’il y a des situations dont nous ne pouvons pas nous sortir de notre propre force. Nous devons faire tout ce que nous pouvons, mais nous devons laisser les résultats entre les mains de Dieu. Une autre leçon que j’ai apprise est d’avoir une confiance totale que ce que nous avons prouvé dans la Bible est toujours véritable – il ne faut pas douter de ce que la parole de Dieu enseigne clairement. Nous pouvons faire confiance à Dieu dans les situations les plus difficiles. Dieu dit la vérité, peu importe ce que les autres peuvent bien dire ou faire. Nous devons marcher dans la foi et laisser Dieu accomplir Son Œuvre et Sa volonté.

Bien entendu, comment pourrais-je oublier l’époque où Dieu nous a guidés vers l’Église et l’Œuvre qui continuèrent sous la direction de M. Meredith ? Quelle bénédiction de pouvoir renouveler des amitiés et d’avoir l’occasion de servir à nouveau le peuple de Dieu en tant que pasteur. Personnellement, je sens que j’ai beaucoup progressé en tant que ministre dans cette relation proche avec M. Meredith, en étant exposé à ses priorités spirituelles et à son dévouement pour prêcher l’Évangile au monde. Il est encourageant de voir que Dieu suscite toujours des dirigeants fidèles sous Sa direction. J’ai vu cela avec M. Armstrong et avec M. Meredith – et je vois cela avec M. Weston.

Quel est l’aspect le plus gratifiant d’être dans le ministère et de servir le peuple de Dieu ?

L’aspect le plus gratifiant du ministère est d’observer et d’aider des individus à croître dans la connaissance, l’amour et le service de Dieu. Parfois, nous entrons dans leur vie au début de leur appel – mais généralement, cela a lieu plus tard dans leur cheminement. Nous sommes impliqués dans la vie des gens pendant leur jeunesse ou leur vieillesse. C’est une telle bénédiction de voir des frères et sœurs surmonter des faiblesses et des problèmes humains, tout en développant de la force et de la stabilité spirituelle. Dieu fait le travail. Ma part est d’encourager et d’assister les frères et sœurs à diriger leur regard vers Dieu le Père et Jésus-Christ, de vraiment croire en Eux et de Les suivre.

Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

Nous partageons souvent les épreuves de la vie des membres – dans la vie ou dans la mort. Il n’est pas toujours facile de savoir quoi faire ou quoi dire pour aider et encourager. Leurs fardeaux deviennent nos fardeaux. Nous avons les principes bibliques. Cependant, il arrive parfois que nous n’ayons pas les réponses – et nous devons comprendre qu’il faut alors remettre la situation entre les mains toutes-puissantes de Dieu. Nous ne saurons jamais ce qu’il faut faire « en toutes circonstances ». Nous apprenons continuellement de nos erreurs, ainsi que de nos succès. Nous comprenons de plus en plus combien la foi et le contact avec Dieu sont importants dans notre vie.

Après 50 ans passés dans le ministère, quel conseil donneriez-vous au peuple de Dieu de nos jours ?

J’ai été envoyé sur le terrain alors que j’avais seulement 21 ans. J’en ai désormais 73. Pendant toutes ces années, j’ai connu « des hauts et des bas » dans ma vie, et j’ai vu que Dieu est toujours fidèle dans Ses promesses et Sa bonté. Mon conseil serait de se souvenir. Se souvenir de la joie et de la réalité de Dieu lorsque vous avez été appelé(e) pour la première fois dans le corps du Christ, l’Église. Gardez à l’esprit l’alliance du baptême dans laquelle vous êtes entré(e). Souvenez-vous que Dieu a toujours été et qu’Il sera toujours fidèle à Sa parole. Gardez à l’esprit que le Dieu parfait utilise des personnes imparfaites pour accomplir Son Œuvre. Apprenez de ces expériences, mais focalisez-vous sur la manière dont Il organise les choses afin qu’elles puissent accomplir Ses objectifs. Souvenez-vous de la joie de votre salut – la raison pour laquelle vous êtes né(e) ! En bref, souvenez-vous de la vue d’ensemble – le fait de naître dans la famille divine pour l’éternité !

Puisque nous venons de célébrer les Fêtes d’Automne, nous aimerions conclure avec une question sur le Millénium. Quel aspect de cette période attendez-vous le plus après le retour du Christ ?

Une chose que j’attends avec impatience est l’époque où la Terre sera en paix. Ce que je veux dire par là est que nous serons tous en harmonie avec Dieu, sans les ondes émises par Satan pour influencer nos pensées, nos actions et nos attitudes. Nous connaîtrons totalement et nous aimerons Dieu le Père et Jésus-Christ. Nous aimerons nos frères et sœurs avec un cœur et un esprit de pureté. Nous aurons le même esprit en poursuivant le grand plan de Dieu pour chacun d’entre nous !