Année 2017   Janvier-Février Afficher en grands caractères

À l’image de Dieu

par Wallace Smith

Parmi les nombreuses doctrines bibliques enseignées par l’Église de Dieu, certaines sont considérées à tort comme étant des sujets plutôt « académiques », n’ayant qu’une faible valeur pratique ou seulement un intérêt théorique. Mais c’est loin d’être le cas ! Chaque vérité divine que l’Église enseigne, en se basant sur la Bible, est un outil que Dieu manie de façon surprenante pour transformer notre vie, pour nous rapprocher de Lui et de Son dessein pour nous !

À l’image de Dieu

La doctrine, ancienne et bien établie, que l’homme a été fait à l’image de Dieu en est un exemple. Dans cet article, nous examinerons des enseignements bibliques à ce sujet, qui sont souvent pris pour acquis ou mal considérés. Nous examinerons également les implications de cette belle vérité dans nos choix quotidiens, ainsi que dans nos relations avec notre prochain et avec notre Créateur.

La vérité dès le commencement

Comme c’est souvent le cas, nous obtenons une meilleure perspective en commençant par le commencement. Après avoir déclaré, dans Genèse 1 :20-25, qu’Il avait fait tous les animaux de la Terre selon leur espèce, Dieu fit une déclaration surprenante à propos de l’espèce humaine, le jour de sa création :

« Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre, et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre. Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme » (Genèse 1 :26-27).

Contrairement aux animaux, créés chacun selon leur propre espèce, l’homme a été créé pour ressembler à Dieu – le genre humain a été fait selon l’espèce divine !

Il y a certes une différence fondamentale, car Dieu est Esprit (Jean 4 :24) et nous sommes chair. Cependant, Dieu ne souligne pas ici nos différences, Il met plutôt l’accent sur nos similitudes avec Lui.

Par exemple, l’humanité reçoit le « souffle de vie » comme un don direct de Dieu (Genèse 2 :7), elle possède un esprit humain différent et supérieur à celui de n’importe quelle bête du règne animal (Ecclésiaste 3 :21). Le cerveau humain tire sa puissance de cet esprit, qui lui permet de refléter son Créateur et de Lui ressembler, comme aucun animal ne peut le faire (cf. 1 Corinthiens 2 :11). C’est cet esprit qui nous permet d’être une créature morale, spirituelle – capable d’entretenir une relation avec le Créateur, d’être unis par le Saint-Esprit, ainsi que de développer Ses pensées et Son caractère (1 Corinthiens 2 :10-16) ! Ces éléments de notre conception sont des composantes essentielles du plan divin pour l’homme : Dieu veut que nous devenions Ses enfants lors de la résurrection à la vie éternelle !

Lorsque Dieu déclare avoir créé l’homme à Son image et selon Sa ressemblance, c’est parce que cette similitude fait assurément partie de Son dessein et de Son objectif. C’est pourquoi nous existons en tant qu’êtres possédant des capacités morales, une créativité apparemment sans limite, un esprit intelligent et perspicace, etc. Dieu le Père déclara que Lui et Jésus-Christ ont créé l’homme « à leur image ».

Dans la forme également

Aussi surprenant que cela puisse être, la ressemblance avec notre Créateur ne s’arrête pas là. En tant que peuple de Dieu, nous acceptons Sa parole aussi simplement et clairement que possible – sans oublier de considérer les Écritures avec prudence et sagesse, et sans faire de compromis avec l’intégrité de Sa parole comme ceux qui veulent satisfaire des accusations philosophiques.

Nous croyons par exemple que nous ressemblons non seulement à Dieu par les caractéristiques spirituelles, morales et intellectuelles, mais également par la forme.

Beaucoup de gens considèrent que la création de l’homme à l’image de Dieu, décrite dans Genèse, est totalement « allégorique », alors que les mots utilisés – si on en comprend bien le sens – ne laissent aucune place au doute. C’est pour cette raison que la Bible Parole de Vie traduit Genèse 1 :26 comme suit : « Faisons les êtres humains à notre image, et qu’ils nous ressemblent vraiment ! »

Le mot hébreu traduit dans ce verset par « image » est tselem. Selon le dictionnaire Vine’s Expository, tselem désigne une statue, une image ou une copie – une forme représentant la copie d’une autre chose. Par exemple, la statue du roi Nebucadnetsar – que devaient adorer les Babyloniens – est appelée un tselem, ou une image (Daniel 3 :1). Lorsque les Philistins furent tourmentés par des tumeurs et des souris, après s’être emparés de l’Arche de l’Alliance, ils firent des tselem – des statues ou des images – des tumeurs et des souris pour apaiser la colère du Dieu d’Israël qui les accablait (1 Samuel 6). Pour bien comprendre le sens du mot « image » dans Genèse 1 :26, il faut le remettre dans le contexte de la parole de Dieu : il se réfère à une « forme représentative ».

C’est la même chose pour le mot traduit par « ressemblance », dont la signification est proche. De l’hébreu demuwth, il est utilisé dans de nombreux passages bibliques. Dans le temple de Salomon, les figures d’animaux situées sous la mer de métal fondu, étaient à la « ressemblance » (demuwth) des bœufs (2 Chroniques 4 :3). Dans le premier chapitre du livre d’Ézéchiel, le prophète tente de décrire en détail l’apparence et la ressemblance des êtres spirituels qu’il voyait dans sa vision. Le mot hébreu utilisé est systématiquement demuwth.

En fait, il est inutile de débattre ou de disserter sur la signification des mots « image » et « ressemblance » de Genèse 1 :26, car leur sens est très bien explicité par d’autres passages des Écritures. Quelques chapitres plus loin – et deux versets seulement après avoir réitéré que l’homme a été fait « à la ressemblance de Dieu » (Genèse 5 :1) – nous lisons : « Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth » (Genèse 5 :3).

Dire que Dieu mentionne une similitude parfois « allégorique », parfois très littérale – dans un passage qui met en parallèle les mêmes phrases – c’est déformer et tordre les Écritures pour les adapter à nos intérêts et à nos désirs personnels. Mieux vaut accepter la belle vérité exprimée : l’homme possède la même forme que Dieu.

Dieu a-t-Il une forme ?

À travers la Bible, Dieu révèle qu’Il possède une forme bien définie. Certains se réfèrent à Deutéronome 4, versets 12 et 15, pour prétendre le contraire, car Moïse déclara que le peuple d’Israël ne vit « point de figure » lorsque Dieu leur parla, et qu’ils n’entendirent « qu’une voix ». Mais si vous lisez attentivement ces mots, ils n’indiquent en aucun cas que Dieu n’a pas de forme, mais seulement que les Israélites ne l’ont pas vue. Dans ces versets, Moïse insiste sur le fait que Dieu leur a parlé « du milieu du feu ». Le livre de l’Exode décrit cette scène en détail, en révélant que Dieu était dissimulé à la vue du peuple par « une épaisse nuée sur la montagne » (Exode 19 :16) et que Sa présence fut révélée avant que Sa voix ne retentisse du Sinaï, dont les flammes s’élevaient comme la fumée d’une fournaise, alors que la montagne était « tout en fumée » (verset 18).

Dans cet avertissement, Moïse n’affirme pas que Dieu n’a pas de forme – mais seulement que Son peuple ne devait pas essayer de Le représenter par une idole, car il ne leur avait pas été permis de voir une telle forme.

De nombreux passages décrivent explicitement quelle est la forme de Dieu. Dans Exode 33, lorsque Moïse demanda courageusement à Dieu de Le voir dans Sa gloire, sans Se dissimuler (verset 18), l’Éternel lui répondit que, pour sa propre sécurité, il ne pourrait Le voir de face mais seulement de dos (versets 20-23). Pour protéger le prophète, et éviter qu’il ne puisse voir accidentellement Sa face, Dieu plaça Moïse dans un creux du rocher – limitant son champ de vision avec Sa propre main – puis Il retira Sa main lorsque seul Son dos était visible.

Prétendre que c’est une « métaphore » ou un symbole quelconque – comme si cela n’était jamais arrivé – revient à se moquer de ce récit ! Chaque mot doit être pris au sens littéral dans ce passage : on ne peut pas donner un sens « allégorique » à quelques versets et un sens littéral aux autres. Une telle position serait difficile à tenir et cela n’a aucun sens. Ces versets révèlent tout simplement que le Dieu d’Israël a un visage, un dos, des mains, et que Moïse n’a vu qu’une partie des caractéristiques de l’Éternel – exactement comme Dieu le lui avait promis.

De nombreux passages des Écritures montrent que des individus ont vu Dieu sous une forme humaine ! Abraham mangea avec l’Éternel en personne, qui avait l’apparence d’un homme (Genèse 18 :2). Le Chef divin de l’armée de l’Éternel apparut à Josué et Se tint devant lui sous la forme d’un homme (Josué 5 :13-15). Au Sinaï, les anciens d’Israël mangèrent sur la montagne en présence de Dieu ; les mots sont parfaitement clairs : « Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix anciens d’Israël. Ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté. Il n’étendit point sa main sur l’élite des enfants d’Israël. Ils virent Dieu, et ils mangèrent et burent » (Exode 24 :9-11).

On ne peut pas être plus clair !

Il est vrai que certains passages bibliques parlent de Dieu en termes poétiques et métaphoriques. Par exemple, « le bras étendu » de Dieu (Deutéronome 7 :19) n’a pas enlevé et déposé, littéralement et physiquement, les Israélites hors d’Égypte. Nous comprenons clairement qu’il s’agit d’une métaphore lorsque nous lisons tous les autres versets décrivant en détail la sortie d’Égypte.

Mais pour de nombreux autres passages dans la Bible, il n’est pas possible de supprimer leur signification littérale au prétexte qu’elle serait symbolique ou métaphorique. Le fait de nier que ces versets disent clairement ce qu’ils disent revient à abandonner tout espoir de prendre au sérieux le récit historique de la parole de Dieu.

Réponses aux questions

Certaines personnes éprouvent des difficultés lorsqu’elles sont confrontées aux preuves bibliques montrant que Dieu possède une forme bien définie, mais il n’y a aucune raison d’en douter. De même, il n’y a aucune raison de nous cacher le visage devant ceux qui se moquent de notre assurance dans les Écritures. Proverbes 28 :1 nous dit que « le juste a de l’assurance comme un jeune lion », et il n’y a aucune raison de reculer devant l’opposition lorsque nous sommes dans la vérité divine ! Nous pouvons affronter ces questions avec assurance, lorsque nous comprenons ce que la Bible dit et ne dit pas à ce sujet, tout en sachant que c’est seulement après la résurrection que nous comprendrons tout ce que nous ne pouvons pas comprendre aujourd’hui (cf. 1 Corinthiens 13 :12).

En lisant Jérémie 23 :24, certains se demandent par exemple comment Dieu peut avoir une forme lorsqu’Il déclare : « Ne remplis-je pas, moi, les cieux et la terre ? » Mais ce passage décrit la faculté de Dieu à percevoir et à être actif dans tous les endroits de Sa création – comme cela est explicité quelques lignes plus haut : « Ne suis-je Dieu que de près, dit l’Éternel, et ne suis-je pas aussi Dieu de loin ? Quelqu’un se tiendra-t-il dans un lieu caché, sans que je le voie ? dit l’Éternel » (versets 23-24).

Le Psaume 139 nous donne la réponse : « Où irais-je loin de ton Esprit, et où fuirais-je loin de ta face ? », demanda David (verset 7). C’est par la puissance de Son Esprit que Dieu accède activement à chaque millimètre cube de Sa Création, qu’Il voit toute chose et qu’Il est présent partout – c’est par ce même Esprit qu’Il vit au-dedans de chaque chrétien converti (Romains 8 :9).

D’autres se demandent pourquoi Dieu doit avoir une forme. En ce qui nous concerne, notre forme est justifiée par nos limites – nous avons besoin de nos bras pour attraper des choses, ou d’une bouche pour manger. Si Dieu fait tout par Son Esprit, pourquoi aurait-Il besoin d’avoir des bras ? S’Il n’a pas besoin de Se nourrir, pourquoi aurait-Il besoin d’une bouche ?

Avant et après son passage sur Terre dans la chair, il est arrivé que l’Éternel choisisse de manger (Genèse 18 :1-2, 8) afin de prouver qu’Il n’était pas un spectre (Luc 24 :41-43 ; Jean 21 :12-13), mais Il n’a pas besoin de s’alimenter pour vivre. Dieu vit éternellement ! Le Créateur de toutes choses n’est pas limité par Sa propre création, comme nous le sommes.

Mais Dieu, qui a créé le temps et l’espace, n’aurait-Il pas le droit pour autant d’habiter dans Sa propre création ? De la même manière qu’un homme peut choisir d’habiter la maison qu’il a construite, pourquoi Dieu ne pourrait-Il pas décider d’habiter dans Sa Création avant même de la faire ?

Épiloguer pour savoir si Dieu « doit » avoir telle ou telle forme est une perte de temps. Ce qui nous intéresse n’est pas de savoir si Dieu doit avoir une forme, ou s’Il a besoin d’en avoir une. La bonne question est de savoir si oui ou non la parole divine révèle que Dieu a une forme spécifique – et la réponse est assurément « oui », comme nous venons de le démontrer !

Qui refuserait à Dieu le droit d’avoir une place dans Sa propre création ?

Laissons les philosophes et les sceptiques, bornés dans leurs raisonnements, argumenter sur tout ce qu’ils voudront. Mais « que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur » (Romains 3 :4), comme Paul le déclara courageusement !

Nous pouvons spéculer sur les détails – le « pourquoi », le « quand », le « comment » – tant que ces spéculations ne dépassent pas les limites fixées par les Écritures dans la crainte de Dieu, le seul fondement fiable de la connaissance et de la sagesse (cf. Proverbes 1 :7 ; 9 :10).

Homme et femme ?

Certains pourraient encore demander : L’homme et la femme sont-ils tous deux faits à l’image et à la ressemblance de Dieu ? Il est vrai qu’il existe un certain nombre de différences physiques entre les hommes et les femmes, et – comme le diraient les Français – vive la différence !

La Bible répond très clairement à cette question. Dans Genèse 1 :26, le mot « homme » vient de l’hébreu adam, qui donna son nom à Adam, le géniteur physique de toute l’humanité.

Mais ce passage ne dit pas que seul Adam a été fait à l’image de Dieu et qu’Ève, sa femme, ne le serait pas. Le mot adam désigne tous les êtres humains et l’humanité en général. Dans Nombres 31 :40, adam désigne un grand groupe de femmes qui « n’avaient point connu la couche d’un homme » (verset 35). Comme le mot « humanité », adam peut s’appliquer au genre humain, aux hommes comme aux femmes.

L’homme et la femme ont été faits à l’image de Dieu – et le mot adam englobe les deux genres dans Genèse 1 :26, le sixième jour de la création – comme cela est clairement expliqué au chapitre 5 : « Le jour où Dieu créa les êtres humains (adam), il les fit à sa ressemblance. Il les créa homme et femme, il les bénit et leur donna le nom d’êtres humains (encore, adam) au jour même de leur création » (versets 1-2, BFC).

La Bible est claire : le sixième jour, « adam » fut créé à Son image et à Sa ressemblance. Dieu appela l’homme et la femme « adam ».

Les différences physiques entre les hommes et les femmes sont réelles, mais relativement minimes comparées au reste de la création et au règne animal ! Le sens des mots « image » (tselem) et « ressemblance » (demuwth), dans Genèse 1 :26, est suffisamment vaste pour englober les différences liées au sexe dans notre « espèce ». Après tout, les idoles découvertes par les archéologues, que la Bible appelle des « images » (tselem) sont souvent des représentations très déformées de l’humanité, avec des jambes incroyablement fines, des seins volumineux, des ventres ridiculement énormes et ainsi de suite. Pourtant, ces représentations sont suffisamment explicites pour les identifier comme des idoles ayant une forme humaine.

Imaginez que vous observiez une personne placée derrière une vitre en verre dépoli. Bien que les détails soient imprécis, que vous ne distinguiez peut-être pas le visage – ni même s’il s’agit d’un homme ou d’une femme – vous pourrez clairement déterminer qu’il s’agit d’un être humain et non d’un chat ! Les raisonnements futiles, sur les différences entre un homme et une femme, ne sont pas une raison pour tourner le dos à la magnifique vérité que toute l’humanité, les hommes comme les femmes, porte l’image et la ressemblance de leur Créateur.

Nous venons aussi de répondre implicitement aux questions de nombreux sceptiques qui se demandent si Dieu a un nombril, s’Il a les oreilles décollées, ou si les personnes handicapées reflètent également Son image. La vérité est que nous ressemblons tous à « Son image », malgré nos différentes caractéristiques physiques. De même que le « nom » de Dieu contient beaucoup plus qu’une simple succession de syllabes, Son « image » ne se limite pas à un corps humain possédant une anatomie unique et spécifique, à laquelle tous devraient se conformer.

Une vérité avec de lourdes obligations

Lorsque nous considérons l’ampleur de la tâche accomplie par Dieu en créant l’humanité, nous voyons qu’il en ressort une vérité magnifique ! En nous créant comme des êtres physiques destinés à refléter, à une échelle cosmique incroyablement plus petite, la réalité de Son existence en tant qu’être spirituel – avec des facultés morales, des possibilités intellectuelles, une richesse émotionnelle, une capacité spirituelle, ainsi qu’une silhouette et une forme similaires – Dieu nous communique l’une des plus profondes vérités de la Bible : nous sommes destinés à un avenir beaucoup plus grand ! Il nous a conçus afin que nous devenions Ses enfants divins pour l’éternité – c’est-à-dire pour être transformés lorsque nous irons à la rencontre du Christ glorifié à Son retour, qui Se dévoilera enfin sous nos yeux. Nous porterons alors pleinement l’image de ce que nous verrons (1 Jean 3 :2) ! « Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste » (1 Corinthiens 15 :49). Quel but inspirant et glorieux !

Notre existence, notre conception à l’image et à la ressemblance de Dieu, a pour but d’accomplir le plan divin rempli d’espoir qui s’accomplira dans la vie spirituelle, après la résurrection – et cela doit avoir un impact sur nos actions, nos choix et notre vie quotidienne maintenant, dans cette vie.

Après le déluge, Dieu donna des instructions très claires à Noé : « Si quelqu’un verse le sang de l’homme, par l’homme son sang sera versé ; car Dieu a fait l’homme à son image » (Genèse 9 :6). Autrement dit, tuer un animal n’est pas la même chose qu’assassiner un homme, car le Tout-Puissant nous enseigne que l’homme a été fait à l’image de Dieu, contrairement aux animaux !

Jacques, le frère de Jésus, expliqua que Dieu condamne le fait d’avoir un esprit et une attitude de haine au même titre que l’homicide – l’acte de tuer littéralement et physiquement un autre être humain. En parlant de notre langue qui semble parfois indomptable, Jacques dit : « Par elle nous bénissons le Seigneur notre Père, et par elle nous maudissons les hommes faits à l’image de Dieu. De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. Il ne faut pas, mes frères, qu’il en soit ainsi » (Jacques 3 :9-10).

Lorsque nous maudissons un homme ou une femme – en les insultant, en les méprisant, en répandant des calomnies et des ragots à leur sujet, ou de toute autre manière en utilisant notre langue comme une arme – Jacques nous rappelle qu’il « ne faut pas qu’il en soit ainsi » ! Pourquoi ? Parce que nous détruisons un être qui a été fait à l’image – ou à la ressemblance – de Dieu ! Jacques était lucide et il condamna cet acte pour ce qu’il est réellement.

L’humanité, coupée de Dieu, n’a pas de véritable raison pour encourager ses membres à bien se traiter les uns les autres – au-delà des intérêts personnels, ainsi que des valeurs et des raisonnements soi-disant « humanistes ». Pourquoi feriez-vous honnêtement des affaires avec votre prochain et lui témoigneriez-vous du respect, si vous pouviez tirer un plus grand profit en lui mentant et en lui manquant de respect ? Dans le règne animal, la règle dominante est la loi du plus fort. Aucune bête ne doit rendre des comptes à ses congénères.

Ayez le même regard que Dieu sur les autres

Dieu nous demande de nous voir réciproquement à travers Ses yeux ! Dans chaque être humain sur la Terre – hommes et femmes de tous âges, de toutes races et de toutes nationalités – Dieu voit le visage d’un être qui reflète Sa propre image ! Il voit un être humain pour lequel Jésus-Christ donna Sa vie et pour lequel Il élabora un plan selon Sa volonté, Sa sagesse et Son timing, afin qu’un jour cet homme, ou cette femme, entre pour l’éternité dans Sa famille !

Si nous nous voyons les uns les autres comme de belles créations façonnées à l’image de Dieu, par la main de notre Créateur suprême plein d’amour, alors nous n’aurons aucune envie – bien qu’étant faibles dans la chair – d’humilier un frère ou une sœur. Il n’est pas permis de considérer notre prochain comme un être « inférieur », alors que son image et sa ressemblance nous rappellent celles de son Créateur – qui a un plan glorieux et honorifique pour cet individu et qui nous demande de considérer cet homme ou cette femme comme l’un de Ses enfants potentiels, qui vivra à Ses côtés pour l’éternité !

Si nous considérons que l’image et la ressemblance de notre Père se reflètent dans les gens qui nous entourent, cela nous aidera à respecter le commandement de l’apôtre Paul à leur égard : « Mais que l’humilité vous fasse regarder les autres comme étant au-dessus de vous-mêmes » (Philippiens 2 :3).

C’est seulement en nous voyant tels que nous sommes – petits, faibles et charnels, mais conçus pour ressembler à notre Créateur – que nous relèverons le défi de faire notre part pour aider Dieu à finir le travail. Nous n’avons pas été créés pour mener une existence animale, mais pour vivre comme Dieu. Nous devons donc continuer à travailler main dans la main avec notre Créateur pour Lui permettre de façonner en nous Son caractère et Sa bonté au cours de notre vie.

Si nous nous remettons entre les mains de Dieu, au cours de cette vie physique, alors – à notre naissance à la vie spirituelle – nous aurons la bénédiction de voir face-à-face Celui dont nous portons aujourd’hui l’image.