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Etre un peuple saint

par John Ogwyn
(1949-2005)

Les enfants d’Israël débordaient de gratitude et de respect. Ils venaient d’être les témoins du miracle le plus spectaculaire de tous les temps – le partage littéral de la mer Rouge, qui leur ouvrait la voie de la liberté ! Dieu n’avait pas seulement ouvert en deux cette énorme masse d’eau pour leur permettre de passer à pieds secs, mais Il l’avait ensuite refermée sur l’armée égyptienne qui les poursuivait !

Les Israélites avaient le cœur en fête, et ils célébrèrent leur délivrance d’Egypte. Une semaine plus tôt, ils étaient encore esclaves en Egypte, s’apprêtant à vivre l’exode. Ce jour-là, au septième et dernier jour de la Fête des Pains sans Levain, ils se tenaient sur la rive orientale de la mer Rouge, en chantant le cantique de Moïse. Cependant, tout ne faisait que commencer.

Dans les semaines qui suivirent, Moïse conduisit le peuple de plus en plus loin, dans une région désertique qui conduisait au Sinaï, la montagne de Dieu. Après plusieurs jours, le peuple se mit à s’inquiéter au sujet de la nourriture et de l’eau. En dépit de leurs plaintes et de leurs gémissements, Dieu accomplit des miracles, en faisant jaillir de l’eau d’un rocher, et en leur donnant la manne pour nourriture. En leur accordant la manne, Il accomplissait également un miracle hebdomadaire, en indiquant clairement qu’Il avait sanctifié le jour du sabbat. Une période mouvementée de six semaines passa, alors qu’ils faisaient route vers le Sinaï. Finalement, au premier jour du troisième mois, ils y arrivèrent. Dans l’hébreu original, Exode 19 :1 montre qu’ils arrivèrent le jour « de la troisième lune ». L’expression « ce même jour » signifie, dans ce contexte, le jour où la troisième lune – où le mois – commence.

Les préparatifs commencèrent, afin que le Dieu d’Israël puisse S’adresser au peuple, du mont Sinaï. Au cours des quelques jours suivants, Moïse monta sur la montagne, puis il en redescendit avec le message de Dieu, pour le transmettre au peuple et rapporter la réponse à Dieu. Finalement, dimanche, le sixième jour du troisième mois, Moïse assembla tout le peuple au pied de la montagne. Ce fut la première célébration du jour que nous appelons la Pentecôte, qui est la Fête des semaines, dans l’Ancien Testament.

Un nuage enveloppait le sommet de la montagne ; il était éclairé par des éclairs, et le tonnerre grondait. Ensuite, toute la montagne commença soudainement à trembler ; de la fumée et du feu montaient du sommet. Alors que le peuple se tenait tremblant et effrayé au pied de la montagne, une voix puissante gronda : « Je suis YHWH, ton Dieu qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte. » Dans les minutes qui suivirent, chacun des Dix Commandements fut énoncé d’une voix de tonnerre au peuple resté en bas. Dieu Se préparait à conclure une alliance particulière avec le peuple qu’Il avait délivré, et Il était en train de statuer les termes de cette alliance.

Le sauvetage de leur vie, et subséquemment leur délivrance de l’esclavage de l’Egypte n’avaient été qu’un prélude. Israël se trouvait maintenant au Sinaï, à la montagne de Dieu, pour y rencontrer son Créateur et Sauveur. La relation dans laquelle ils entraient n’avait jamais été offerte à aucun autre peuple. Cette opportunité leur était accordée à cause de la relation spéciale qu’avait entretenue Dieu et leur ancêtre Abraham.

Il est important, pour les chrétiens d’aujourd’hui, de comprendre le but et les conditions de l’Alliance du mont Sinaï. De même que l’Alliance du Sinaï était une extension de l’Alliance que le Créateur avait établie avec Abraham, des siècles auparavant, la Nouvelle Alliance que le Christ vint proclamer est une extension des deux autres. La relation que Dieu offrit à l’Israël de l’Ancien Testament est un type de celle qu’Il offre à l’Israël spirituel d’aujourd’hui. En examinant ce que Dieu exigeait d’eux, nous serons à même de mieux comprendre ce qu’Il désire de nous.

Appelés à devenir saint

Dans Exode 19 :6, l’Eternel dit à Moïse qu’Il avait l’intention qu’Israël devînt un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Qu’est-ce que la sainteté, et que signifie être saint ?

Il est essentiel de connaître la réponse à cette question pour comprendre toutes les alliances que Dieu fit. Il est également essentiel d’aller au-delà de la seule compréhension de la relation que Dieu a choisi d’établir avec nous, pour comprendre ce que doit être notre réponse à l’initiative divine dans notre vie. A cet égard, la vraie signification de la Pentecôte nous apporte beaucoup.

L’essence de sainteté est une qualité inhérente à Dieu : « Son nom est saint et redoutable », nous est-il dit dans Psaume 111 :9. Dieu est saint ; le lieu où Il choisit d’être devient saint. Le mot hébreu pour saint est q’adesh, dont la signification s’apparente, selon The interpreter’s Dictionary of the Bible, à séparation. Cela se rapporte à quelque chose qui se distingue du domaine mondain profane, et qui est plutôt réservé à Dieu Lui-même. Cela apparaît lorsque nous examinons les antonymes du mot « saint » dans les Ecritures. Dans Lévitique 10 :10, nous lisons que les sacrificateurs doivent faire une distinction entre « ce qui est saint de ce qui est profane ». Ezéchiel 22 :26 utilise une expression similaire en indiquant que les sacrificateurs profanaient les choses saintes de Dieu, en manquant de faire « la différence entre ce qui est saint de ce qui est profane ». Il est clair que l’opposé de ce qui est saint consiste en ce qui n’en est pas séparé et distinct, mais qui, au contraire, s’apparente à tout ce qui nous entoure.

L’examen d’autres passages atteste cette interprétation. Dans Lévitique 22 :2-3, nous lisons un aspect des recommandations faites aux sacrificateurs : « Parle à Aaron et à ses fils, afin qu’ils s’abstiennent des choses saintes qui me sont consacrées par les enfants d’Israël [...] Tout homme [...] qui s’approchera des choses saintes que consacrent à l’Eternel les enfants d’Israël, et qui aura sur lui quelque impureté, cet homme-là sera retranché de devant moi. Je suis l’Eternel. » Nous apprenons deux choses, ici : premièrement, quelque chose devient saint lorsqu’il est consacré, ou mis à part pour Dieu ; nous apprenons en second lieu que l’impureté et la sainteté ne peuvent pas être mélangées. Ce qui est consacré à l’Eternel doit être éloigné de ce qui est impur.

A travers les nombreuses ablutions et les cérémonies rituelles qu’Israël devait observer sous l’administration lévitique, Dieu soulignait l’importance du respect des choses qui Lui appartiennent. Il est clair que la pureté ou la propreté représente un aspect important de la sainteté. Ce qui est consacré à Dieu ne doit pas être pollué par l’impureté, ou traité de façon ordinaire. En faisant une distinction entre ces choses ordinaires et celles qui sont consacrées à Dieu, nous faisons preuve du respect dû à notre Créateur.

Lorsqu’on saisit le sens de la sainteté et de ce qui en découle, on comprend mieux la signification des passages comme Lévitique 19 :2, où il est ordonné à Israël : « Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Eternel, votre Dieu. » Ce point est d’ailleurs répété à plusieurs endroits. Remarquez Lévitique 20 :26 : « Vous serez saints pour moi, car je suis saint, moi l’Eternel ; je vous ai séparés des peuples, afin que vous soyez à moi. » Dieu appela le peuple de l’alliance à nouer une relation spéciale avec Lui. L’essence même de cette relation impliquait qu’ils devaient se différencier des nations environnantes. L’accès qu’ils avaient à leur Créateur était refusé aux autres, mais pour conserver ce contact, ils devaient être purs – et leur vie devait être entièrement vouée à Dieu.

Maintes et maintes fois, l’ancien Israël fit la preuve de son incapacité à maintenir l’alliance spéciale qu’il avait contractée avec le Dieu saint. Cette alliance pouvait s’apparenter à un mariage. Dieu Se décrit Lui-même dans le rôle de l’époux, alors qu’Israël était l’épouse. Dans Jérémie 2 :2-3, le prophète écrit : « Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune, de ton affection lorsque tu étais fiancée, quand tu me suivais au désert, dans une terre inculte. Israël était consacré à l’Eternel, il était les prémices de son revenu. » Plus tard, Jérémie cita l’Eternel qui disait : « Et toi, tu t’es prostituée à de nombreux amants, et tu reviendrais à moi ! dit l’Eternel » (Jérémie 3 :1). Encore plus loin, l’Eternel inspira Jérémie à écrire : « Revenez, enfants rebelles, dit l’Eternel ; car je suis votre maître. Je vous prendrai, un d’une ville, deux d’une famille, et je vous ramènerai dans Sion » (verset 14). Bien que Dieu fût resté fidèle dans son mariage avec Israël sous l’Ancienne Alliance, néanmoins la nation n’avait pas le cœur disposé à Lui obéir (voir Deutéronome 5 :29) !

Comment sortir de ce dilemme ? Dieu proposa tout simplement de conclure une Nouvelle Alliance avec Israël, une alliance dans laquelle Il allait donner au peuple un nouveau cœur. Jérémie a transcrit la promesse de Dieu dans Jérémie 31 :31-34 : « Voici, les jours viennent, dit l’Eternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Judas une alliance nouvelle, non comme l’alliance que je traitai avec leurs pères, le jour où je les saisis par la main pour les faire sortir du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont violée, quoique je sois leur maître, dit l’Eternel. Mais voici l’alliance que je ferai avec la maison d’Israël, après ces jours-là, dit l’Eternel : Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. Celui-ci n’enseignera plus son prochain, ni celui-là son frère, en disant : Connaissez l’Eternel ! Car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand, dit l’Eternel ; car je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché. »

Remarquez les trois aspects de la Nouvelle Alliance par rapport à l’Ancienne. La loi sera écrite par l’Esprit de Dieu dans le cœur et les pensées du peuple de l’Alliance. En second lieu, tous ceux qui auront part à cette Alliance connaîtront personnellement Dieu ; ils n’auront pas qu’une connaissance par ouï-dire à son sujet. Finalement, la Nouvelle Alliance offre le pardon des péchés à ceux qui y participeront. Sous l’Ancienne Alliance, le sacrifice d’un animal rappelait un péché (Hébreux 10 :3), mais il n’était pas possible que cet animal paie, en fin de compte, l’amende de ce péché (verset 4).

L’introduction de la Nouvelle Alliance ne dit rien au sujet d’un changement éventuel de la loi, ou des conditions requises pour être considéré juste devant Dieu. Dieu opère plutôt un changement et une transformation dans le peuple, à commencer par le cœur et les pensées.

Remarquez comment le prophète Ezéchiel décrit les résultats de la Nouvelle Alliance, promise par Dieu : « Je répandrai sur vous une eau pure, et vous serez purifiés ; je vous purifierai de toutes vos souillures et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois » (Ezéchiel 36 :25-27). Le dessein poursuivi par Dieu, en offrant Son Esprit, est de rendre Son peuple capable de vraiment observer Sa loi. Il est clair que la Nouvelle Alliance n’écarte pas les commandements de Dieu !

La sainteté dans le Nouveau Testament

L’apôtre Pierre explique que l’Eglise de Dieu a été appelée sous la Nouvelle Alliance, de la même façon que l’ancien Israël l’avait été sous l’Ancienne. « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, » écrivit Pierre, « un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière » (1 Pierre 2 :9). Nous avons été appelés hors de ce monde par le Dieu tout-puissant, pour devenir un peuple différent et distinct.

L’apôtre Pierre explique plus loin ce concept. Il a écrit : « Comme des enfants obéissants, ne vous conformez pas aux convoitises que vous aviez autrefois, quand vous étiez dans l’ignorance. Mais, puisque celui qui vous a appelés est saint, vous aussi soyez saints dans toute votre conduite, selon qu’il est écrit : Vous serez saints, car je suis saint » (1 Pierre 1 :14-16). Il est clair que la sainteté concerne notre mode de vie en tant que chrétiens. Notre conduite, une fois que nous sommes entrés dans l’alliance avec notre Créateur au moment de notre baptême, doit devenir radicalement différente de celle que nous avions précédemment, lorsque nous vivions dans l’ignorance du plan divin et de Ses voies.

L’apôtre Paul écrivit aussi très énergiquement sur ce qu’implique, pour nous, le fait d’être un peuple saint sous la Nouvelle Alliance. Remarquez ce qu’il dit : « Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il entre la justice et l’iniquité ? Ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou quelle part a le fidèle avec l’infidèle ? Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. Ayant donc de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en achevant notre sanctification dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 6 :14-18 ; 7 :1). Encore une fois, aussi bien dans le Nouveau Testament que dans l’Ancien, nous voyons que la pureté et le fait d’être séparés du monde sont deux aspects importants de la sainteté.

Comment pouvons-nous devenir saints, en tant qu’individus, sous la Nouvelle Alliance ? Initialement, nous étions coupés de Dieu, étrangers et éloignés à cause de nos pensées et de nos mauvaises voies. Cependant, Dieu a pris l’initiative de nous libérer – de nous racheter pour que nous Lui appartenions. Il fit cela en offrant Son Fils unique en sacrifice pour nos péchés. Nous avons été réconciliés avec Dieu par le sang versé de Jésus-Christ, et nous serons sauvés par Sa vie (Romains 5 :10). Sa mort sur le bois, pour payer l’amende de nos péchés, ne fut que le début du ministère de rédemption du Christ. Après trois jours et trois nuits passés au tombeau, Jésus-Christ fut ressuscité grâce à la puissance du Père. Il monta au ciel pour S’asseoir à la droite du Père, et intercéder pour nous en tant que Médiateur et Souverain Sacrificateur. Une partie de cette fonction consiste à entrer dans la vie des chrétiens engendrés par le Saint-Esprit, afin qu’Il vive Sa vie en eux (Galates 2 :20).

Juste avant Sa mort, le Christ expliqua à Ses disciples qu’il était avantageux pour eux qu’Il s’en aille. Il expliqua qu’étant parti, Il enverrait le Consolateur – le Saint-Esprit – qui les conduirait et les guiderait (Jean 16 :7). Dix jours après Son ascension au ciel, vint le jour de la Pentecôte (Actes 2 :1). Ses disciples furent soudainement remplis de l’Esprit et ils se mirent à prêcher à la multitude, la façon dont elle pouvait aussi recevoir cette même puissance : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés, » Pierre déclara : « et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2 :38). Par la purification et le changement de vie effectués par le Saint-Esprit – qui est un don accordé par Dieu, à condition de répondre avec foi et repentance – il nous est possible de participer à la Nouvelle Alliance.

Nous sommes sanctifiés, mis à part comme des êtres saints, en tant que demeure du Saint-Esprit (Romains 15 :16 ; 2 Thessaloniciens 2 :13 ; 1 Pierre 1 :2). La miséricorde et la grâce nous sont offertes gratuitement, mais il nous est conseillé de ne pas recevoir cette grâce en vain (2 Corinthiens 6 :1). Nous devons répondre à l’appel de Dieu en croyant à Son message et en Lui soumettant inconditionnellement notre vie, en abandonnant nos voies pour adopter les Siennes. La repentance, c’est cela. Etre justifié (rendu innocent devant Dieu) est décrit par la Pâque. Les Jours des Pains sans levain montrent que nous avons une part à faire dans le plan divin de salut. La Pentecôte décrit la sainteté de notre être.

Comprendre l’importance d’être un peuple saint explique la vie du chrétien et pourquoi le peuple de Dieu doit être différent du monde qui nous entoure. Nous devons aimer les gens dans le monde et être disposés à les aider et à les servir. Cependant, nous devons tenir à des valeurs et à des priorités différentes qui sont celles de ceux qui ne connaissent pas le vrai Dieu. La sainteté devrait transparaître dans tous les aspects de notre conduite. Par exemple, les divertissements que nous choisissons et la façon dont nous nous divertissons ne devraient pas refléter les valeurs creuses et décadentes de cette société. La façon dont nous vivons les fiançailles et le mariage doit tendre à la sainteté et à l’honneur, pas à la débauche et à l’immoralité comme c’est le cas dans le monde qui nous entoure (1 Thessaloniciens 4 :3-5). Notre façon de vivre notre vie d’homme ou de femme doit refléter la chasteté, la modestie et la discrétion dans notre habillement, notre comportement et notre langage. Ces choses montrent notre respect de Dieu, et notre quête de la sainteté (voir Tite 2 :1-8).

En tant que chrétiens, nous devons repousser les souillures d’un monde construit sur la convoitise charnelle – celle des yeux, et l’orgueil de la vie (1 Jean 2 :16). L’apôtre Paul a écrit que « la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux convoitises mondaines, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété, en attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ. Il s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité, et de se faire un peuple qui lui appartienne, purifié par lui et zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2 :11- 14).