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Guérison : Ce que Dieu attend de nous

par Wyatt Ciesielka

Peu après Sa résurrection, le Christ apparut à Ses disciples et leur donna des instructions très importantes, que nous appelons souvent « la grande mission » (Marc 16 :14-18). Le Christ avait annoncé que certains signes accompagneraient ceux qui croiraient en Lui. Parmi ces signes, la promesse de guérison est certainement le plus recherché par ceux qui en ont besoin de nos jours. Cependant, parmi ceux qui recherchent ce signe, beaucoup trouvent que c’est une grande épreuve pour leur foi. Comment devrions-nous comprendre ce signe, de quelle manière teste-t-il notre foi et notre relation avec Dieu ?

Une épreuve de foi et de compréhension

Lorsque nous réclamons la promesse de guérison, ou que nous voyons quelqu’un avoir besoin de la guérison, nous avons souvent affaire à des vérités, dans les Ecritures, qui peuvent sembler contradictoires au premier abord. D’un côté, nous savons que Dieu est le « rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11 :6). De nombreux versets révèlent Dieu comme étant notre Guérisseur, et nous sommes guéris par les meurtrissures de Jésus-Christ (1 Pierre 2 :24). D’un autre côté, lorsque nous faisons face à une situation réelle, une situation sans issue, pour nous-mêmes ou pour un proche qui est terriblement affecté, nous devons parfois combattre pour comprendre l’application d’un autre verset : « Nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Romains 8 :28).

Dans ma vie personnelle, j’ai connu des situations où les maladies graves et la mort peuvent éprouver notre foi. Quand j’étais adolescent, mon père fut soudainement tué lors d’un accident de travail à la ferme – laissant une jeune famille complètement désemparée par son absence. Plus tard, lorsque j’étais un jeune adulte, ma mère a souffert terriblement pendant quelque temps avant de décéder d’un cancer. Quelques années plus tard, ce fut mon beau-père qui livra bataille contre le cancer avant de décéder. Dans toutes ces situations, ma famille et moi-même avons cherché la volonté de Dieu et Sa miséricorde. Et lorsque je voyais la main de Dieu intervenir à plusieurs reprises pendant ces épreuves, ma foi et ma compréhension étaient souvent mises à l’épreuve.

Naturellement, dans ces situations, les questions affluent. Quelle est la volonté de Dieu ? Quel est mon degré de foi (ou celui de la personne en détresse), et l’état de ma santé spirituelle ? Quand Dieu va-t-Il intervenir ? Pourquoi Dieu n’est-Il pas encore intervenu ? Que dois-je faire, ou que devrais-je faire en plus ? Des milliers de gens obéissant à Dieu se sont posés ces questions, au cours des siècles. Dieu nous aime énormément et Il sait que nous aurions à souffrir diverses afflictions, mais nous pouvons être reconnaissants car, dans les Ecritures, Il nous a donné de nombreux principes pour nous aider à comprendre Sa volonté. Nous allons étudier sept points en particulier pour nous aider à bien comprendre la guérison divine.

Sept vérités fondamentales

Premièrement, souvenez-vous que Jésus-Christ a été brutalement meurtri pour notre guérison, et Il désire sincèrement nous guérir. Quelle que soit la durée ou l’intensité de nos souffrances, elles ne sont en rien comparables au châtiment totalement injuste enduré volontairement par le Christ, le Fils parfait de Dieu. Pourquoi a-t-Il enduré un tel châtiment ? Loin d’être un Dieu cruel et sans-cœur, qui ne se préoccupe pas de notre santé, de nos souffrances et de nos guérisons, Dieu le Père et Jésus-Christ, Son Fils, ont permis ce châtiment cruel grâce à Leur amour pour nous.

Nous savons que Jésus fut le sacrifice ultime de la Pâque pour nos péchés. Mais les agneaux pascals ne devaient pas être frappés brutalement avant d’être sacrifiés, aussi le Christ n’avait pas besoin non plus d’être frappé brutalement, pour payer l’amende de nos péchés. Cependant, dans Sa soumission totale à la volonté du Père, le Christ accepta Lui-même d’être frappé brutalement pour notre guérison physique (1 Pierre 2 :24 ; Esaïe 53 :5). Parfois, lorsque nous ne sommes pas guéris, nous devons nous souvenir que, si Dieu et le Christ ne nous aimaient pas et s’Ils ne désiraient pas nous accorder la bénédiction de la guérison, le Christ n’aurait pas enduré un tel châtiment ni de telles souffrances. Nous savons que Dieu pardonne et guérit (Psaume 103 :3), et qu’Il veut nous guérir. Nous devrions être profondément reconnaissants à Dieu d’être aussi miséricordieux, et au Christ d’avoir été prêt à subir un tel châtiment pour notre guérison physique.

Deuxièmement, nous oublions souvent que toute chair est appelée à mourir (1 Corinthiens 15 :22) et que la mort existera encore après le Millénium, jusqu’à l’établissement total du Royaume de Dieu sur cette terre (1 Corinthiens 15 :24-26). Lorsque des justes meurent, nous oublions parfois qu’ils sont libérés des souffrances et des méchancetés de ce monde. Maintenant, ils se reposent (Esaïe 57 :1-2). Il est normal qu’un chrétien soit triste de perdre un être cher, et il n’y a aucun mal à ressentir un vide lorsqu’un proche nous quitte. Mais nous ne devons pas être déprimés par la mort d’un être bien-aimé, et nous ne devons pas porter un jugement sur le degré de foi ou de conversion de la personne malade ou décédée. Car du plus grand des pécheurs au plus grand des justes, toute chair est appelée à mourir, et les fidèles chrétiens qui nous ont précédés et qui sont morts reprendront conscience au retour de Jésus-Christ (1 Thessaloniciens 4 :15-16).

Nous savons que Dieu refusa à l’apôtre Paul de lui enlever « l’écharde [qu’il avait] dans la chair » (2 Corinthiens 12 :7-9). Considérons aussi l’exemple du roi Ezéchias (2 Rois 20). Bien que Dieu fasse preuve de miséricorde en accordant quinze années de vie supplémentaires au roi Ezéchias, il mourut quand même lorsque le temps fut accompli. Ezéchias était-il un roi méchant ? Paul était-il un chrétien rebelle et infidèle ? Non ! Ils étaient tous deux zélés, obéissants et de grands serviteurs de Dieu, mais ils sont quand même décédés. L’un a vu sa mort repoussée de quelques années et l’autre a vécu avec une infirmité, mais ni Ezéchias, ni Paul n’avaient reçu une santé parfaite ou l’immortalité pendant leur vie physique ! De nos jours, lorsque nous rencontrons des frères et des sœurs malades, qui souffrent de maladies chroniques, d’handicaps ou qui succombent parfois à la maladie, nous devons avoir pour eux le même amour et le même respect que nous avons pour le roi Ezéchias et l’apôtre Paul. Tout le monde meurt un jour, y compris les justes.

Troisièmement, Dieu nous a donné des instructions pratiques pour vivre une vie heureuse et en bonne santé. Le fait d’obéir aux lois de la santé données par Dieu ne nous garantit pas de ne jamais être malade ou blessé, mais nous serons en meilleure santé si nous obéissons à ces préceptes. L’Eglise de Dieu a publié plusieurs brochures et de nombreux articles à ce sujet. Il y a plusieurs dizaines d’années, notre évangéliste en charge, Roderick C. Meredith, avait écrit un ouvrage traitant de ces principes pratiques et bibliques : The Seven Laws of Radiant Health (Sept lois pour une bonne santé). Cette brochure n’est plus publiée depuis longtemps, mais les principes qu’elle renferme ne sont pas caduques : avoir une alimentation saine, dormir suffisamment, faire de l’exercice et appliquer le principe de la quarantaine lorsqu’une personne est malade. Vous pouvez retrouver un résumé de ces principes essentiels dans l’article de M. Meredith intitulé, « Avoir de l’équilibre en matière de santé », paru dans le Living Church News de septembre-octobre 2003.

La plupart d’entre nous connaissent bien les lois de la santé contenues dans Lévitique et Deutéronome. Lisez également, dans Psaume 104 :14-15, ces magnifiques versets, parmi tant d’autres, décrivant un Dieu attentif et prévenant, qui nous a donné des principes diététiques et des instructions en matière de santé. Dans ce bref passage, Dieu nous donne des principes de santé qui, s’ils étaient appliqués de nos jours, préviendraient de bien des maladies. Notez le simple fait que le bétail devrait être libre de manger de l’herbe (des végétaux). De nos jours, la plupart de la viande que nous mangeons provient d’animaux qui ne font pas d’exercice ou ne vivent pas en plein air, qui sont gavés avec des farines animales et à qui l’on injecte des dizaines de vaccins et d’hormones de croissance qui, en fin de compte, affectent les consommateurs. Dieu n’a jamais établi cela, mais dans sa cupidité, dans sa paresse et dans son refus de mettre en pratique les principes bibliques agricoles, l’humanité a créé un système où il devient presque impossible de trou­ver des aliments qui ne soient pas détériorés par les procédés de fabrication humains. Dans ce passage, nous voyons aussi que Dieu nous recommande d’avoir une alimentation équilibrée comprenant des végétaux, du bon pain, de l’huile de qualité et du vin avec modération. Dieu connaît notre fonctionnement physiologique puisque c’est Lui qui nous a créés. Soyons reconnaissants à Dieu car Il nous donne de nombreuses instructions pour maintenir une bonne santé.

La quatrième vérité est que Dieu a un plan pour guérir le monde entier. Cela devrait nous réconforter de savoir que, finalement, Dieu supprimera toutes les maladies à travers le monde. Dans le Royaume, Dieu apportera une pleine guérison physique et morale. Il guérira la création entière (Apocalypse 21 :4 ; 22 :1-2). Dieu est un Père aimant qui prend soin de notre santé, maintenant, et qui met en œuvre un plan où les maladies, les infirmités, les traumatismes émotionnels et la mort seront éternellement réduits à néant.

Les cinquième et sixième vérités concernent la prière. Le cinquième point est de faire appel aux anciens de l’Eglise pour être oint. Le sixième point est que les frères et les sœurs peuvent intercéder par la prière les uns pour les autres (Jacques 5 :16). Les Ecritures nous disent que les malades doivent faire appel aux anciens de l’Eglises (aux ministres ordonnés) pour être oint (Jacques 5 :14). Lorsqu’un malade demande une onction, cela montre son attitude de soumission à Dieu et à Son gouvernement au sein de l’Eglise. Les anciens prient, imposent les mains et oignent d’huile le malade, en demandant au Christ et à Dieu le Père d’intervenir. Les frères et sœurs dans l’Eglise devraient aussi intercéder les uns pour les autres à travers la prière (versets 15-16). Ces deux instructions impliquent de prier. Nous savons que les prières des justes sont essentielles, puissantes et elles sont ordonnées par Dieu.

1 Corinthiens 12 :26 illustre le fait que l’Eglise de Dieu est un seul corps où tous les membres souffrent lorsqu’un seul de ses membres souffre. Prenez à présent cette métaphore dans une perspective personnelle. Si vous êtes gravement blessé, vous serez naturellement affecté par votre blessure. De même, si l’un de nos frères ou sœurs spirituels est malade ou souffrant, nous devrions prendre de ses nouvelles et être aussi affecté que si c’était nous. Nous devrions alors faire part, à travers la prière, de notre intérêt pour cette personne à notre Père et au Christ, en Leur demandant d’intervenir pour ce membre de notre corps spirituel.

Dans Jacques 5, nous lisons : « la prière de la foi sauvera le malade » (verset 15), et « la prière agissante du juste a une grande efficacité » (verset 16). Que Dieu choisisse de guérir immédiatement, dans un avenir proche ou à la résurrection, n’empêche pas qu’Il entend les prières des saints (Proverbe 15 :29), et qu’il est de notre devoir de prier les uns pour les autres, car le corps entier souffre lorsqu’un seul de ses membres souffre.

La septième vérité essentielle est que nous devons nous soumettre entièrement à la volonté de notre Père, exactement comme le fit Jésus. Le Christ était parfait dans tout ce qu’Il fit, spirituellement et physiquement. Il fut totalement obéissant et Il ne pécha point (Hébreux 4 :15). Mais cela ne signifie pas qu’Il attendait avec impatience Ses souffrances à venir, et Il ne voyait pas cela comme une expérience plaisante. Il ne souhaitait pas être brutalisé et sauvagement frappé. Il ne souhaitait pas être coupé de Dieu le Père, même temporairement. Cependant, Il exécuta toute la volonté de Son Père – Il aimait le Père – et nous devrions aussi nous soumettre à la volonté de notre Père, en nous approchant le plus possible de la perfection du Christ.

Dans Matthieu 26 :38-39, nous lisons le récit poignant de la tristesse du Christ, alors qu’Il savait ce qui allait Lui arriver dans les prochaines heures. Il était non seulement triste à propos des souffrances physiques qu’Il allait endurer, mais Il était aussi extrêmement triste car Il savait qu’Il prendrait sur Lui tous nos péchés, et qu’Il serait coupé de Son Père pendant quelques temps (Matthieu 27 :46). La Parole préexistait avec Dieu le Père depuis de commencement (Jean 1 :1-2), et le Christ savait qu’Il serait momentanément séparé du Père lorsque nos péchés seraient placés sur Lui (2 Corinthiens 5 :21). En fin de compte, nous devons toujours soumettre notre volonté à celle du Père. Dieu est notre Guérisseur, que ce soit pendant cette vie ou à la résurrection, et nous devons toujours avoir une bonne attitude en acceptant la volonté divine, même si elle n’est pas conforme à notre propre volonté.

Ce que Dieu attend de nous

Nous avons étudié seulement sept vérités essentielles, sur ce sujet, comprises et enseignées par l’Eglise de Dieu à travers les siècles. Il est important que nous comprenions ces points, ainsi nous disposons du bon contexte pour nous poser la question suivante, une question simple mais parfois angoissante : Qu’attend Dieu de nous lorsque nous Lui demandons Son intervention pour nous guérir ? Maintenant que nous disposons du bon contexte, nous pouvons trouver la réponse à cette question en étudiant l’une des premières lois données par Dieu, à Moïse et aux Israélites, peu après leur délivrance du joug égyptien.

Nous trouvons ce récit dans Exode 15. Peu après la traversée de la mer Rouge, les tribus d’Israël arrivèrent au désert de Shur. Ce lieu très aride était inhospitalier et ils ne trouvèrent point d’eau après leur marche de trois jours (Exode 15 :22). A moins de trouver une source d’eau potable pour remplir leurs réserves, les Israélites étaient condamnés à mourir rapidement. Ils étaient déjà en état de faiblesse physique (et spirituelle) à cause de leurs années d’esclavage et d’oppression. Après trois jours de marche à travers une terre aride, ils commençaient à désespérer. Ils avaient besoin d’une intervention divine.

Ils arrivèrent finalement à un lieu appelé Mara – ce qui signifie « amertume ». La plupart des historiens s’accordent à dire que Mara était situé à l’emplacement de la ville actuelle d’Ain Howarah, dans la péninsule du Sinaï, à 50 kilomètres environ de l’endroit où les Israélites étaient sortis de la mer Rouge. Cela correspond environ au temps de marche mentionné dans la Bible pour un groupe de cette importance.

Dans cette région, les précipitations hivernales créent de petits ruisseaux qui affluent dans des rivières saisonnières laissant, une fois l’été venu, de petites poches d’eau et quelques mares. Cependant, cette eau ainsi collectée stagne pendant des mois et elle est commence à être empoisonnée par des algues, ou à être contaminée par la roche ou le sol. De nos jours, dans la région de Wady-Amarah, ce même rythme saisonnier se poursuit, et les populations arabes locales n’utilisent pas cette eau amère et impropre à la consommation – ils ne permettent même pas à leurs chameaux d’en boire.

Juste après leur délivrance de l’esclavage, l’état physique, émotionnel et spirituel des Israélites était réellement désespéré. Ils avaient besoin d’une intervention physique immédiate – il leur fallait de d’eau pour ne pas mourir. Mais il y a plus important encore, ils devaient apprendre une leçon spirituelle. Ils avaient besoin, à l’échelle nationale, d’une intervention et d’une guérison divine – à travers laquelle Dieu commença à leur révéler ce qu’Il attendait d’Israël et ce qu’Il attend de nous. C’est à ce moment précis de l’Exode que l’Eternel intervint, puis Il donna des instructions précises à Ses enfants : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Egyptiens ; car je suis l’Eternel, qui te guérit » (Exode 15 :26). La guérison est-elle importante ? Nous voyons ici que Dieu S’attribue Lui-même un nom en rapport avec la guérison – Yahweh Ropheka – que l’on peut traduire par « l’Eternel qui te guérit ».

Quelles instructions l’Eternel donna-t-Il à Israël ? Comment Dieu voulait-Il qu’Israël Lui obéisse ? Quelles étaient les promesses faites par Dieu ? Dieu voulait non seulement que les enfants d’Israël Lui obéissent, mais aussi qu’ils le fassent afin de Lui plaire. En retour, Dieu promit de les protéger des maladies et des épidémies dont Il avait frappé les Egyptiens. Cette promesse de guérison et de protection divines ne s’appliquait pas seulement à l’ancien Israël lors de l’Exode – elle s’applique aussi à nous, et Dieu répète dans les Ecritures que ceux qui Lui obéissent bénéficieront de Sa protection, et ils ne seront pas effrayés lorsque des milliers tomberont autour d’eux à cause des maladies, des épidémies ou de la violence (Psaume 91 :4-8).

Lorsque nous comprenons ce que Dieu attend de nous, et que nous cherchons la guérison divine, nous voyons que la réponse ne change jamais. Dieu nous demande la même chose qu’aux Israélites à Mara, même lorsque nous sommes en bonne santé. Il attend toujours la même chose de la part d’un membre de Sa famille, qu’il soit malade ou en bonne santé. Nous ne devons pas être des chrétiens qui se laissent juste « porter par leurs émotions », mais nous devons réellement Lui obéir avec humilité et nous soumettre en­tièrement à Sa volonté.

Autrement dit, Dieu nous montre ce qui est bon et ce qu’Il attend de nous – c’est-à-dire faire ce qui est juste (observer Ses commandements), aimer la miséricorde (être gentil et compatissant avec les autres) et marcher humblement devant Lui. Ces caractéristiques sont résumées dans Michée 6 :8, c’est ainsi que nous pourrons « faire ce qui est droit aux yeux de Dieu » – que nous soyons malades ou en bonne santé.

Développer un caractère vertueux

Les guérisons divines sont un signe qui a toujours accompagné la véritable Eglise de Dieu dans sa grande mission. Dieu a utilisé les guérisons pour réconforter, pour montrer Sa miséricorde, pour aider à bâtir la foi et pour montrer où Il travaille. Nous devons continuellement rechercher, avec foi, l’intervention de Dieu pour nous-mêmes et pour les autres, lorsque nous faisons face aux maladies, aux blessures et aux épidémies. Nous devons continuellement croire et accepter les promesses mentionnées dans Romains 8 :28, Hébreux 11 :6, 1 Pierre 2 :24 et Esaïe 53 :5. Mais nous devons aussi comprendre que ces vérités ne sont pas contradictoires avec la réalité à laquelle nous faisons face, lorsque nous, ou nos proches, avons désespérément besoin de la guérison divine.

Les promesses de Dieu ne sont pas périmées. Autant il était simple pour Dieu de répondre au désespoir d’Israël et à leur manque d’eau, autant il est simple pour Lui de nous guérir de nos maladies. Mais il est essentiel de comprendre qu’Il S’attend à ce que nous obéissions à Ses commandements afin de Lui plaire – en faisant preuve de miséricorde, de gentillesse, d’humilité, de foi et en conservant une bonne attitude quelle que soit notre situation. Voilà ce que Dieu attend de nous, que nous soyons malades ou en bonne santé. Nous devons toujours nous souvenir que le plus important n’est pas notre guérison physique, ou la guérison d’un proche, pendant cette vie terrestre. Le plus important est notre santé spirituelle, et le caractère spirituel que nous édifions actuellement pour l’éternité.

Dieu nous aime plus que nous ne pouvons l’imaginer. Il est « l’Eternel qui guérit », et Il met en œuvre un grand plan, sur cette terre, dans lequel chacun d’entre nous a sa place. C’est pourquoi Il a donné Son Fils afin qu’Il meure pour nos péchés. C’est pourquoi le Christ fut frappé brutalement pour notre guérison physique. C’est pourquoi Il nous a donné autant de principes en matière de santé dans les Ecritures. Et c’est pourquoi Il ne nous guérit pas toujours immédiatement, parfois Il nous fait patienter jusqu’au retour du Christ – que le Christ revienne ou non au cours de notre vie terrestre.

En conclusion, nous comprenons qu’à travers diverses épreuves, y compris les maladies ou même la mort, Dieu développe en nous ce qui sera véritablement important à la fin, c’est-à-dire Son caractère spirituel (Hébreux 9 :27-28). Nous devons être convaincus que, « celui qui a commencé en [nous] cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1 :6). Que nous soyons malades ou en bonne santé, Dieu travaille avec nous et en nous, pour développer notre confiance dans Ses promesses et notre soumission totale à Sa volonté. Voilà ce que Dieu nous demande, quelles que soient les circonstances.