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S’efforcer de vaincre totalement le péché

par Richard Ames

De nos jours, la plupart des gens se disant chrétiens pensent que la loi de Dieu a été « clouée sur la croix » lorsque Jésus-Christ fut crucifié. Ils disent : « Jésus a mené une existence parfaite à votre place. Vous n’avez plus rien d’autre à faire que de croire ! »

Cependant, dans l’Église de Dieu, nous possédons une précieuse vérité que le « christianisme » dominant ignore ou rejette. Nous comprenons que Dieu donne à Son peuple la motivation et les moyens de sortir du péché. Mais utilisons-nous les outils mis à notre disposition ? Nous efforçons-nous vraiment de sortir de notre Égypte spirituelle, comme le représentent la Pâque et les Jours des Pains sans Levain ? Nous devons nous efforcer de vaincre totalement le péché !

Obéir à notre Sauveur implique d’avoir la foi. Songez à l’exemple de l’apôtre Pierre, après que Jésus lui a dit de marcher sur les eaux. Au début, tout allait bien, puis les choses se dégradèrent. « Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s’écria : Seigneur, sauve-moi ! Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » (Matthieu 14 :30-31).

L’exode personnel de Pierre, pour sortir du péché, échoua presque dans cette situation car il douta, mais le Christ le sauva. Dans l’Église de Dieu, chacun d’entre nous doit effectuer un exode personnel, laissant le péché derrière lui et marchant vers la justice.

Ne pas douter et triompher

Parfois, nous avons des doutes. Nous contemplons notre situation et nous pensons que Dieu n’intervient pas à notre égard. Puis nous nous souvenons que « toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein » (Romains 8 :28). Mais nous souvenons-nous de ce qui est écrit au verset suivant ? Dieu le Père nous a créés afin d’être « semblables à l’image de son Fils, afin que son Fils soit le premier-né de beaucoup de frères » (verset 29). Oui, le Christ a vaincu et a été glorifié. Quant à nous, nous avons été créés pour atteindre ce même but – pas en tant que premiers-nés, mais avec l’espérance de naître de nouveau, en tant que prémices, dans la famille de Dieu. Nous pouvons être semblables à l’image du Christ, nous pouvons intérioriser Son caractère saint et juste, au point qu’il devienne notre propre caractère ! Grâce au Saint-Esprit, avec la puissance de Dieu en nous, nous pouvons triompher. Comme l’apôtre Paul le dit aux Corinthiens :

« Grâces soient rendues à Dieu, qui nous fait toujours triompher en Christ, et qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance ! Nous sommes, en effet, pour Dieu le parfum de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent : aux uns, une odeur de mort, donnant la mort ; aux autres, une odeur de vie, donnant la vie. – Et qui est suffisant pour ces choses ? » (2 Corinthiens 2 :14-16).

Pour le monde, les véritables chrétiens ont « une odeur de mort ». Pour ceux qui périssent dans leurs péchés, la justice du Christ en nous est un affront à leur mode de vie et ils ne savent pas que leur voie conduit à la mort. Mais pour Dieu, nous avons « une odeur de vie », un parfum agréable. Cela nous rappelle que les prières des saints sont comme de l’encens devant le trône de Dieu (Apocalypse 5 :8). Et c’est un arôme de triomphe.

« Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son fils, à plus forte raison, étant réconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5 :10). Nous avons été sauvés de nos péchés passés, nous sommes sauvés de nos péchés actuels et, si nous persévérons jusqu’à la fin, nous serons sauvés pour l’éternité. Comment pouvons-nous persévérer jusqu’à la fin ? En nous efforçant de nous approcher continuellement de notre Sauveur. En effet, nous devons chercher à Lui ressembler de plus en plus. Pour y parvenir, nous devons nous examiner et demander à Dieu de nous montrer nos faiblesses. C’est un aspect que nous soulignons chaque année avant de prendre la Pâque. Nous disons, tout comme David : « Sonde-moi, ô Dieu, et connais mon cœur ! Éprouve-moi, et connais mes pensées ! Regarde si je suis sur une mauvaise voie, et conduis-moi sur la voie de l’éternité ! » (Psaume 139 :23-24).

Comment pouvons-nous voir nos défauts « invisibles » ? La parole et la loi de Dieu nous aident à voir ce qui serait invisible autrement, mais avons-nous la volonté d’agir en fonction de ce qu’Il nous montre ? Nous lisons que « si quelqu’un écoute la parole et ne la met pas en pratique, il est semblable à un homme qui regarde dans un miroir son visage naturel, et qui, après s’être regardé, s’en va, et oublie aussitôt comment il était. Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité » (Jacques 1 :23-25).

Vous êtes-vous « mis à l’œuvre » concernant la repentance ? Possédez-vous déjà une attitude de repentance ? Avez-vous pris l’engagement de maintenir cette attitude repentante jusqu’à la fin de votre vie ? Paul décrivit la différence entre la tristesse selon le monde et celle selon Dieu :

« En effet, la tristesse selon Dieu produit une repentance à salut dont on ne se repent jamais, tandis que la tristesse du monde produit la mort. Et voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous ! Quelle justification, quelle indignation, quelle crainte, quel désir ardent, quel zèle, quelle punition ! Vous avez montré à tous égards que vous étiez purs dans cette affaire » (2 Corinthiens 7 :10-11).

Avez-vous vu les fruits de la repentance dans votre propre vie ? Votre repentance a-t-elle produit de l’indignation à l’égard du mal ? Menez-vous une vie de crainte selon Dieu, avec un véritable désir de faire ce qui est juste, de faire l’Œuvre de Dieu avec zèle et de vivre selon Son mode de vie ? Renouvelez-vous votre esprit avec les vérités de Dieu ? Lisez-vous Sa parole quotidiennement ? Ou la lisez-vous occasionnellement, peut-être pendant les assemblées de sabbat ou au cours des études bibliques de l’Église ? Rappelez-vous ce que Paul écrivit au jeune évangéliste Timothée : « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme éprouvé, un ouvrier qui n’a point à rougir, qui dispense droitement la parole de la vérité » (2 Timothée 2 :15). Dieu nous parle au travers des Écritures. Il veut que nous comprenions Sa parole – la vérité (Jean 17 :17) – et Il veut que nous vivions de toute parole qui sort de Sa bouche (Matthieu 4 :4) !

Chercher et détruire notre péché

L’examen de soi renferme des éléments essentiels. N’hésitez pas à relire un de mes anciens articles à ce sujet, « L’examen de soi est essentiel pour croître » (publié en tiré à part en 2009 et disponible sur notre site Internet EgliseDieuVivant.org à la rubrique “Le Journal”, puis archives 2009). Nous devons assurément nous examiner chaque année alors que nous nous préparons à célébrer la Pâque. Bien que seuls les membres baptisés participent à cette cérémonie, l’examen de soi est tout aussi important pour ceux qui ne sont pas encore baptisés. Aucun d’entre nous ne devrait être négligent et oublier, comme les anciens Israélites qui s’éloignèrent de Dieu à maintes reprises, en n’appréciant pas la façon dont Il les avait délivrés.

À quel point les Israélites retombèrent-ils dans le péché ? Ils fabriquèrent un veau d’or afin de l’adorer. Que fit Moïse lorsqu’il vit le peuple vouer un culte à ce veau d’or ? « Il prit le veau qu’ils avaient fait, et le brûla au feu ; il le réduisit en poudre, répandit cette poudre à la surface de l’eau, et fit boire les enfants d’Israël » (Exode 32 :20).

Voici ce que fit Moïse lorsqu’il vit le péché des Israélites. En faites-vous de même avec vos péchés ? Lorsque vous découvrez un péché, vous devez le sortir de votre vie, le « moudre » symboliquement et le répandre sur l’eau. Les Israélites avaient été esclaves en Égypte. Avant notre baptême, vous et moi étions esclaves du péché. Mais lorsque nous avons été baptisés, lorsque nous avons commencé à vivre selon la voie divine, grâce au Saint-Esprit en nous, nous sommes devenus esclaves de la justice (Romains 6 :18). Quel fruit cette sorte d’esclavage produit-elle ?

« Car, lorsque vous étiez esclaves du péché, vous étiez libres à l’égard de la justice. Quels fruits portiez-vous alors ? Des fruits dont vous rougissez aujourd’hui. Car la fin de ces choses, c’est la mort. Mais maintenant, étant affranchis du péché et devenus esclaves de Dieu, vous avez pour fruit la sainteté et pour fin la vie éternelle. Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6 :20-23).

Les pécheurs peuvent avoir l’illusion d’être libres, car ils ne règlent pas leur conduite selon la parole de Dieu. Mais la vérité est qu’ils sont esclaves du péché et de la mort, car ils marchent selon la chair. Il n’en va pas de même pour les véritables disciples du Christ. « Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort » (Romains 8 :1-2). Ceux qui pratiquent le péché sont asservis au châtiment de la loi divine. Mais ceux qui pratiquent la justice et ne marchent pas selon la chair ne sont pas asservis au châtiment, puisque le Christ a versé Son sang afin de payer l’amende du péché pour chacun d’entre nous.

Marcher selon l’Esprit, pas selon le péché

Comment savoir si nous marchons selon l’Esprit ? Un des signes est que nous faisons preuve d’humilité et que nous reconnaissons rapidement lorsque nous avons péché contre Dieu ou contre un être humain. Nous nous repentons rapidement, pas seulement en paroles, mais aussi en actions en changeant notre comportement. Nous restons sur nos gardes, même à l’égard des plus petits péchés, car nous savons que si nous tolérons le péché dans notre vie, celui-ci grandira sans cesse. « Un peu de levain fait lever toute la pâte » (Galates 5 :9). Nous ne devons pas tolérer le péché dans notre vie. C’est une leçon essentielle des Jours des Pains sans Levain. Nous nous souvenons de la déclaration de Paul : « Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Corinthiens 5 :8). Autrement dit, nous nous efforçons de reproduire la façon dont le Christ a vécu.

Dans ma Bible, Romains 12 :9 est précédé par ce titre : « Se comporter comme un chrétien. » Ce passage contient un puissant résumé de la conduite chrétienne :

« Que l’amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien. Par amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; par honneur, usez de prévenances réciproques. Ayez du zèle, et non de la paresse. Soyez fervents d’esprit. Servez le Seigneur. Réjouissez-vous en espérance. Soyez patients dans l’affliction. Persévérez dans la prière. Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l’hospitalité. Bénissez ceux qui vous persécutent, bénissez et ne maudissez pas » (Romains 12 :9-14).

Afin d’avoir le mal en horreur, de le détester, nous devons d’abord identifier ce qu’est le mal. Souvenez-vous que Dieu dit à l’homme vêtu de lin, dans une vision d’Ézéchiel : « Passe au milieu de la ville, au milieu de Jérusalem, et fais une marque sur le front des hommes qui soupirent et qui gémissent à cause de toutes les abominations qui s’y commettent » (Ézéchiel 9 :4). Nous savons que Dieu protégera ceux qui maintiennent une telle attitude. En embrassant la justice, nous apprenons à rejeter le mal. « La crainte de l’Éternel, c’est la haine du mal ; l’arrogance et l’orgueil, la voie du mal, et la bouche perverse » (Proverbes 8 :13).

Oui, nous devons haïr le mal et ne pas chercher des excuses pour pratiquer le péché. Nous nous efforçons de pratiquer la justice. « C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, ni celui qui n’aime pas son frère » (1 Jean 3 :10). Nous voulons faire partie de ceux qui observent les commandements de Dieu. « Celui qui garde ses commandements demeure en Dieu, et Dieu en lui ; et nous connaissons qu’il demeure en nous par l’Esprit qu’il nous a donné » (1 Jean 3 :24).

C’est ainsi que Dieu vit en nous, par Son Saint-Esprit. « Nous connaissons que nous demeurons en lui, et qu’il demeure en nous, parce qu’il nous a donné de son Esprit » (1 Jean 4 :13). Quel est le résultat si nous demeurons en Lui ? « Quiconque demeure en lui ne pratique pas le péché ; quiconque pratique le péché ne l’a pas vu, et ne l’a pas connu » (1 Jean 3 :6). Si nous nous efforçons d’obéir à Dieu et que nous trébuchons par faiblesse, nous ne pratiquons pas le péché, car nous l’éliminons de notre vie dès que nous le découvrons. Bien que nous puissions commettre le mal, nous détestons notre péché, nous cherchons à nous en repentir et à le vaincre. Et Dieu est toujours prêt à pardonner lorsque nous nous repentons. « Mes petits enfants, je vous écris ces choses afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu’un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus-Christ le juste » (1 Jean 2 :1).

Exode 15 est un cantique de victoire écrit pour les Israélites lorsqu’ils échappèrent aux armées de pharaon. Suite à notre exode personnel hors du péché, chacun d’entre nous devrait être capable de raconter ses propres victoires – toutes les fois où Dieu nous a donné de formidables triomphes lorsque nous nous sommes confiés en Lui. Pouvons-nous chanter comme les Israélites : « Je chanterai à l’Éternel, car il a fait éclater sa gloire ; il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier » (Exode 15 :1) ?

Les armées de pharaon ne purent pas atteindre les Israélites. Et nous lisons que « quiconque est né [engendré] de Dieu ne pratique pas le péché ; mais celui qui est né [engendré] de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas » (1 Jean 5 :18). En tant qu’hommes et femmes de foi, nous suivons les exemples des héros de la foi dans Hébreux 11. Nous remercions Dieu pour la compréhension qu’Il nous a donnée. « Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle » (1 Jean 5 :20).

Aimer Dieu et garder Sa parole

Beaucoup de gens se disent chrétiens et professent aimer Jésus. Mais sont-ils de véritables chrétiens ? Jésus Lui-même donna la réponse : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera ; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. Celui qui ne m’aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé » (Jean 14 :23-24).

Ces personnes sont peut-être sincères, mais elles ont sincèrement tort. C’est une chose d’être reconnaissants pour le pardon du péché, de la part du Christ, lorsque nous nous repentons ; mais c’en est une autre, et c’est une erreur grave, de supposer à tort que nous pourrions continuer à pécher et espérer que Dieu ignore notre conduite. Comme Paul le rappela aux Romains : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? » (Romains 6 :1-2). Des individus aussi dissolus et hostiles n’ont pas honte de crucifier constamment leur Sauveur (Hébreux 6 :6).

Au-delà de leur conduite, de telles personnes rejettent la doctrine même, en reniant le signe que Jésus donna pour prouver qu’Il était le Messie, le « signe de Jonas ». Les véritables chrétiens démontrent leur obéissance en observant la Pâque enseignée par Jésus, pas en « christianisant » les traditions païennes de la fertilité du « dimanche des Pâques ».

Paul endura des épreuves et des défis, dans son ministère et même dans sa vie privée. Il implora Dieu d’enlever les obstacles.

« Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi » (2 Corinthiens 12 :7-9).

Lorsque Dieu refusa d’enlever l’écharde dans la chair de Paul, celui-ci ne sombra pas dans le désespoir. Il comprit que sa faiblesse humaine permettait à la puissance de Dieu d’être plus visible dans sa vie. C’est la puissance du Saint-Esprit. Paul rappela aux Romains : « De même aussi l’Esprit nous aide dans notre faiblesse, car nous ne savons pas ce qu’il convient de demander dans nos prières. Mais l’Esprit lui-même intercède par des soupirs inexprimables » (Romains 8 :26). Il pria pour la résolution d’un problème, que la souffrance cesse, mais Dieu répondit à cette prière en intervenant d’une manière que Paul n’aurait même pas imaginée.

Persévérer et vaincre

Frères et sœurs, nous devons nous efforcer de vaincre totalement le péché ! Si nous persévérons jusqu’à la fin, nous recevrons une récompense formidable.

« Lorsque ce corps corruptible aura revêtu l’incorruptibilité, et que ce corps mortel aura revêtu l’immortalité, alors s’accomplira la parole qui est écrite : La mort a été engloutie dans la victoire. Ô mort, où est ta victoire ? Ô mort, où est ton aiguillon ? L’aiguillon de la mort, c’est le péché ; et la puissance du péché, c’est la loi. Mais grâces soient rendues à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ ! » (1 Corinthiens 15 :54-57).

Oui, Dieu nous accordera la victoire, au-delà de tout ce que nous pourrions imaginer. Mais nous avons un rôle à jouer. Souvenez-vous de l’exhortation de Jésus : « Soyez donc parfaits, comme votre Père céleste est parfait » (Matthieu 5 :48). Nous ne devons jamais oublier que Dieu nous promet de triompher au travers du Christ. En tant que véritables chrétiens baptisés, ayant reçu le Saint-Esprit, nous avons en nous le caractère parfait, saint et juste de Dieu. Mais il dépend de chacun d’entre nous de décider à quel point nous laissons le caractère de Dieu devenir notre propre caractère. En poursuivant notre chemin vers la perfection, nous éloignant du péché, nous devons maintenir notre regard fixé sur la « vue d’ensemble ». Nous trébucherons parfois, mais nous ne devons pas abandonner le combat. Nous avons été lavés par le sang du Christ et nous devons nous efforcer de conserver un cœur pur, sachant que Dieu nous accordera la victoire.

Nous devons aussi garder notre cœur dans l’Œuvre ! Souvenez-vous de ce que Paul dit aux Corinthiens : « Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur » (1 Corinthiens 15 :58).

N’oublions jamais les paroles inspirantes et encourageantes de Paul aux Galates : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi [du] Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2 :20).

Alors que nous persévérons dans notre exode personnel hors du péché et vers le salut, nous devons toujours nous souvenir que nous n’avons pas été sauvés grâce à notre justice ou notre travail acharné. Certes, nous devons travailler dur, mais quoi que nous fassions, le sacrifice que Jésus-Christ a fait pour nous demeure indispensable. Il donna Sa vie pour nous et Il nous donna Sa foi, qui nous permet de vivre selon Sa voie au cours de notre existence. Nous conquérons le mal grâce au don du Saint-Esprit et nous devons nous rappeler d’utiliser constamment cet Esprit.

Notre exode à vie

Chaque année, les Jours des Pains sans Levain nous rappellent notre besoin constant de vaincre le péché dans notre vie – de vaincre notre propre nature, Satan et la société. C’est un processus qui dure une vie entière. En progressant dans notre vie chrétienne, beaucoup d’entre nous ont eu le sentiment de commencer à faire du surplace lorsqu’ils pensaient avoir vaincu beaucoup de choses. C’est alors que Dieu nous révèle de tout nouveaux aspects auxquels nous étions aveugles. Même Paul s’est lamenté : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! » (Romains 7 :24-25). Ce passage est difficile à comprendre pour les chrétiens de ce monde, car ils croient à tort à l’idée d’être « sauvés une fois, sauvés pour toujours ». Mais Paul s’efforça constamment de vaincre sa nature humaine pécheresse. Il se voyait comme il était vraiment, mais il ne désespéra pas. Il remercia Son Sauveur qui avait rendu sa délivrance possible ! Paul savait que sa vie entière, jour après jour, année après année, représentait son exode personnel hors du péché.

Posez-vous la question suivante : « Ai-je grandi spirituellement depuis l’année dernière ? » Nous devrions être capables de voir les fruits dans notre vie, en particulier le fruit du Saint-Esprit divin. Votre vie présente-t-elle le fruit d’un intérêt pour les autres ? Votre patience s’accroît-elle dans notre monde stressé ? Au cours de l’année écoulée, avez-vous progressé en maturité émotionnelle et en stabilité ? Si c’est le cas, alors remerciez Dieu pour avoir progressé en développant Son caractère. Dans le cas contraire, redoublez d’efforts car votre Sauveur veut que vous y parveniez !

Alors que nous nous efforçons de vaincre, réjouissons-nous de ne pas travailler en vain. En nous préparant pour la Pâque et les Jours des Pains sans Levain, mais aussi pour l’année entière, continuons à nous efforcer de vaincre totalement le péché !