Année 2017   Janvier-Février Afficher en grands caractères

Un moyen essentiel pour soutenir l’Œuvre de Dieu

par Gary Ehman
Mains soutenant un globe

Il y a quelques mois, nous sommes revenus de la Fête des Tabernacles et du Dernier Grand Jour, pour entrer dans une longue période de six mois sans Fêtes annuelles divines. Nous tournons alors notre regard spirituel vers la Pâque et les Jours des Pains sans Levain, que nous célébrerons au printemps 2017. En tant qu’Église, mais aussi individuellement, nous avons fait face à beaucoup de choses au cours de l’année passée. Cela n’a pas toujours été facile et, parfois, c’était même accablant. Mais nous continuons d’avancer parce que nous sommes chrétiens et un chrétien doit toujours aller de l’avant. Le découragement n’est pas une option possible.

En repensant aux souvenirs de la Fête et à l’année qui s’est écoulée, quelque chose devrait être évident pour nous tous : Nous sommes un peuple unique ! Unique ? Comment est-ce possible ? Nous sommes uniques parce que nous adorons Dieu d’une manière tellement éloignée des grands courants religieux, que nous passons pour des parias à leurs yeux.

Peut-être ne vous êtes-vous jamais considéré comme un être unique, mais vous l’êtes. C’est Dieu qui le dit – car Jésus vit Sa vie en nous. Les Écritures nous disent : « En attendant la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ, qui s’est donné lui-même pour nous, afin de nous racheter de toute iniquité et de nous purifier, et de se former un peuple particulier, zélé pour les bonnes œuvres » (Tite 2 :13-14, Ostervald). Dieu dit que les véritables chrétiens sont un « peuple particulier ». Le mot grec pour désigner ce peuple « particulier », est periousios, signifiant être au-delà de ce qui est habituel. Cette unicité est importante pour Dieu. Et Dieu veut qu’il en soit ainsi.

Nous devons nous poser les questions suivantes : À quel point soutenons-nous les désirs de Dieu à cet égard ? Ou, à quel point sommes-nous solidaires en tant que Ses disciples, en tant qu’individus conscients d’être uniques ? La question logique qui se pose alors est de savoir comment quelqu’un peut soutenir l’Œuvre de Dieu ! Nous devons explorer ce concept en profondeur afin de comprendre ce que signifie « soutenir Dieu » et Son Œuvre.

Dieu veut que nous utilisions un principe extrêmement important. Jésus, qui suscite notre foi et la mène à la perfection, décrivit ce principe, ou ce critère, qui devrait mettre chaque véritable chrétien à part du reste de l’humanité : « Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : Venez, vous qui êtes bénis de mon Père ; prenez possession du royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde. Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais malade, et vous m’avez rendu visite ; j’étais en prison, et vous êtes venus vers moi. Les justes lui répondront : Seigneur, quand t’avons-nous vu avoir faim, et t’avons-nous donné à manger ; ou avoir soif, et t’avons-nous donné à boire ? Quand t’avons-nous vu étranger, et t’avons-nous recueilli ; ou nu, et t’avons-nous vêtu ? Quand t’avons-nous vu malade, ou en prison, et sommes-nous allés vers toi ? Et le roi leur répondra : Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites » (Matthieu 25 :34-40).

L’apôtre Paul révèle une surprenante intimité entre Dieu et Son Église, faite de coopération et d’entente mutuelle : « Car nous sommes ouvriers avec Dieu. Vous êtes le champ de Dieu, l’édifice de Dieu » (1 Corinthiens 3 :9). Vous considérez-vous, personnellement, comme un « ouvrier avec Dieu », ou un « collaborateur de Dieu » (cf. Darby) ? Le mot grec employé dans ce verset est sunergos, désignantun compagnon de travail.

Dans l’Église de Dieu, nous formons Son équipe et nous soutenons Son Œuvre, en tendant la main au monde à travers la proclamation de Son Royaume à venir. Cependant, le mot « soutenir », comme nous l’utilisons généralement illustre un effort de coopération de notre part avec Dieu.

Nous lisons : « Je vous ai montré de toutes manières que c’est en travaillant ainsi qu’il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même : Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :35).

Le mot grec traduit par « soutenir » est antilambanomai, signifiant « prendre une personne dans le but de l’aider », mais aussi « aider, partager, participer aux bienfaits des services rendus » (Concordance Strong française). Paul montra que nous devons travailler avec Dieu pour soutenir les autres. Dieu utilise également d’autres mots tels que supporter, secourir, travailler, donner, collaborer, être patient, porter, consoler, et – le plus important – aimer.

L’aspect le plus important de notre relation de coopération est que Dieu nous soutient. Ce fut un thème récurrent dans l’enseignement que Jésus donna à Ses disciples : « Et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14 :13-14).

Non seulement Dieu nous soutient, mais Il nous donne les moyens d’être solidaires avec Lui – par Son Saint-Esprit : « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous » (versets 16-17).

Le Christ a tout donné

Jésus-Christ a accompli le sacrifice ultime pour le bien de Sa création : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge [condamne] le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3 :16-17).

Avec cet exemple remarquable du dévouement de Dieu pour Sa création et de Son désir de la servir au point de sacrifier Son propre Fils, comment pouvons-nous (Ses enfants engendrés) soutenir davantage Ses désirs ? Comment pouvons-nous mettre en pratique Matthieu 25 :31-46 (“car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger…”) ? Nous pourrions explorer ce sujet sous de nombreux aspects, y compris dans le ministère, les relations entre mari et femme, avec les enfants, les parents, les voisins, le monde autour de nous et l’Église. Mais ce serait une étude beaucoup trop vaste à traiter dans cet article, c’est pourquoi nous nous concentrerons seulement sur l’Église, qui, d’une certaine façon, englobe tous les autres domaines.

Ce n’est pas un sujet vague et général dont nous devons nous débarrasser à la hâte. L’apôtre Paul nous donne un exemple d’engagement personnel qu’il s’attend à retrouver entre les frères et sœurs de l’Église : « Épaphras, qui est des vôtres, vous salue : serviteur de Jésus-Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que vous teniez bon, comme des hommes faits, pleinement disposés à faire toute la volonté de Dieu. Car je lui rends le témoignage qu’il a une grande sollicitude pour vous, pour ceux de Laodicée et pour ceux d’Hiérapolis » (Colossiens 4 :12-13). Là, c’est de l’implication ! Le mot traduit par « sollicitude » est zēlos, signifiant zèle, agitation de l’esprit, ardeur, ferveur de l’esprit.

En tant que membres de l’Église de Dieu, nous devons vraiment nous tourner vers les autres – nous ne devons pas être de simples collègues dans l’Église, mais de véritables frères et sœurs. C’est la raison pour laquelle nous nous qualifions de frères et sœurs. Paul enseigna ce concept dans ses épîtres : « Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec amour » (Éphésiens 4 :1-2). Le verbe « supporter », du grec anechomai, signifie généralement se supporter réciproquement, sans condition. La Concordance Strong française définit ce mot comme « supporter avec constance » et « tenir fermement quelqu’un » – une excellente description de la relation entre les vrais disciples du Christ.

Cette compréhension donne plus de signification aux versets suivants : « Vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix. Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous » (versets 3-6).

Dieu, Jésus, vous, moi – nous sommes tous un. Ou, comme le disait assez trivialement l’acteur Paul Hogan dans le film Crocodile Dundee : « Dieu et moi, on serait très potes. » Si cela est vrai, il serait préférable de ne pas nous faire prendre en flagrant délit de favoritisme. Nous sommes un pour nous soutenir réciproquement : « Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la perfection » (Colossiens 3 :12-14).

Ne pas négliger le peuple de Dieu !

Lors des assemblées de sabbat, les gens assis à côté de vous sont des êtres humains, sensibles, faits de chair et de sang, qui ont une valeur inestimable pour Dieu – ils sont aussi précieux et uniques que vous. Si vous les blessez, Dieu entendra leurs cris. Si vous les négligez, Dieu entendra leurs cris. Croyez-le ou non, la négligence est bien pire aux yeux de Dieu que nous pourrions le penser. En fait, Dieu qualifie l’intérêt que nous portons aux personnes seules et souffrantes comme étant la forme la plus pure d’adoration que nous puissions Lui témoigner : « La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde » (Jacques 1 :27). Si nous négligeons la veuve et l’orphelin, nous négligeons Dieu.

Comme nous l’avons déjà vu, Paul est très clair dans ses explications : « Frères, si un homme vient à être surpris en faute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur. Prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Portez les fardeaux les uns des autres, et vous accomplirez ainsi la loi de Christ » (Galates 6 :1-2). Un véritable chrétien doit être « spirituel », en affichant les attributs de Dieu et de Christ. Nous sommes appelés à « porter » (du grec bastazō), c’est-à-dire porter une charge lourde dans le but de la transporter plus loin. Dieu nous donne l’opportunité de nous aider réciproquement, mais Il ne nous donne pas le droit d’être « des dictateurs ». Le fait de réprouver quelqu’un concerne surtout le ministère – qui porte cette responsabilité – mais cela ne l’exonère en aucun cas de soutenir avec attention les autres dans les épreuves.

Paul montre que les chrétiens ont la responsabilité d’être proactifs et engagés : « Ne nous lassons pas de faire le bien ; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. Ainsi donc, pendant que nous en avons l’occasion, pratiquons le bien envers tous, et surtout envers les frères en la foi » (versets 9-10). Nous devrions donc veiller à ce que nos frères et sœurs ne manquent pas de nourriture, d’eau ou de vêtements, sans oublier de leur rendre visite, de prendre soin d’eux et de s’en occuper, comme l’a dit Jésus.

Nous ne devrions pas hésiter à tendre la main pour aider à la fois ceux qui sont dans l’Église et ceux du dehors. En renforçant notre responsabilité, Paul déclara fermement : « Nous qui sommes forts, nous devons supporter les faiblesses de ceux qui ne le sont pas, et ne pas chercher ce qui nous plaît » (Romains 15 :1). Il nous avertit de ne pas profiter des autres dans ces situations : « Que le Dieu de la persévérance et de la consolation vous donne d’avoir les mêmes sentiments les uns envers les autres selon Jésus-Christ, afin que tous ensemble, d’une seule bouche, vous glorifiiez le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ. Accueillez-vous donc les uns les autres, comme Christ vous a accueillis, pour la gloire de Dieu » (versets 5-7).

Mais ce n’est pas tout. La langue grecque nous en apprend davantage sur la mentalité de Paul et comment cela nous concerne aujourd’hui en tant que chrétiens. Notez l’utilisation du mot « fort » au verset 1 (du grec dunatos), qui signifie non seulement être fort, mais aussi être capable et en mesure d’utiliser la force. Nous partageons les mêmes problèmes que le monde actuel : la mort, les taxes, la maladie, la guerre, la pollution, les difficultés économiques, etc. Certaines de ces personnes, uniques et précieuses, assises à côté de vous lors des réunions de sabbat, se trouvent peut-être en plus grande difficulté que vous ne l’imaginez. En restant dans l’ignorance, nous pouvons passer à côté de nos responsabilités chrétiennes.

Le message de Paul est très clair – si quelqu’un a besoin d’aide et si nous pouvons le faire, alors nous devons aider cette personne. La Bible énumère un certain nombre de choses auxquelles nous devrions subvenir.

Les véritables frères et sœurs en Christ sont censés se connaître, ils devraient se connaître et se comprendre les uns les autres – c’est pourquoi nous portons le nom de chrétiens. « Si quelqu’un dit : J’aime Dieu, et qu’il haïsse son frère, c’est un menteur ; car celui qui n’aime pas son frère qu’il voit, comment peut-il aimer Dieu qu’il ne voit pas ? Et nous avons de lui ce commandement : Que celui qui aime Dieu aime aussi son frère » (1 Jean 4 :20-21).

Du côté de la responsabilité personnelle, le fait de prendre part aux activités de l’Église, dont les réunions de sabbat, les études bibliques, les Fêtes et d’être, d’une façon générale, un membre actif au sein de la congrégation vous aidera beaucoup, notamment si vous nesavez pas qui a besoin de votre amour, de vos capacités et de votre soutien. « L’amitié » est le maître mot. Dieu vous dit de ne pas juger votre frère – Il vous demande de l’aider.

Avoir de la sollicitude les uns des autres

Jésus dit en effet que Ses disciples doivent être uniques, non seulement pour Lui et pour Dieu, mais aussi les uns envers les autres : « C’est ici mon commandement : Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande » (Jean 15 :12-14). Jésus nous a montré l’exemple en donnant Sa vie pour nous, Ses amis. Il faut signaler que Jésus décrivait bien plus que la mort qu’Il endurerait quelques heures plus tard.

En disant qu’il « n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie », Jésus ne parlait pas seulement de Lui-même et de ce qu’Il allait accomplir. Par amitié réciproque, nous devons maintenant Lui manifester notre soutien en Lui donnant notre vie. Cela n’est possible qu’en obéissant à notre Père et au Christ, ainsi qu’en servant nos frères et sœurs et, plus tard, l’humanité entière.

Est-ce vraiment important de faire ressortir cette sollicitude les uns envers les autres ? « Mais ceux qui sont fidèles à l’Eternel se sont entretenus [se sont parlés] les uns avec les autres, et l’Eternel a prêté attention à ce qu’ils se sont dit. Il les a entendus, alors on a écrit un livre devant lui pour que soit conservé le souvenir de ceux qui sont fidèles à l’Eternel et qui le révèrent » (Malachie 3 :16, Semeur). Nous considérons trop souvent ce passage comme un simple point de vue sur l’amitié. Mais la vérité est bien plus profonde. Le mot hébreu traduit par « s’entretenir » ou « se parler » est dâbar, qui signifie littéralement prendre la parole. Mais dans ce passage, l’accent est mis sur le contenu les paroles prononcées, plutôt que sur le simple fait de parler l’un à l’autre. Le contexte donné aux versets 14-15 montre que des gens parlaient contre Dieu. Mais les saints parlèrent pour Dieu. Le prophète déclara que nous servons Dieu lorsque nous agissons ainsi, conformément au commandement de Jésus dans Matthieu 25 :34-40.

Veiller les uns sur les autres

Ce thème de soutien mutuel, représentatif du sacrifice de Jésus, revient tout au long des épîtres de l’apôtre Paul : « Veillons les uns sur les autres, pour nous exciter à l’amour et aux bonnes œuvres. N’abandonnons pas notre assemblée, comme c’est la coutume de quelques-uns ; mais exhortons-nous réciproquement, et cela d’autant plus que vous voyez s’approcher le jour » (Hébreux 10 :24-25). Le mot grec pour « exhorter » est parakaleō, qui signifie appeler à son côté, consoler et instruire – le fait de fournir du soutien. Cela signifie d’avoir une profonde sollicitude les uns envers les autres, alors que ce monde rempli de méchanceté essaie de nous distraire et que Satan cherche qui il dévorera (1 Pierre 5 :8).

Le mieux que nous puissions faire est alors de supporter les plus faibles – ceux qui ont faim, qui ont soif, qui sont nus, qui sont malades ou en prison. Nous faisons alors cela pour le Christ et pour notre grand Dieu.

Jésus déclara clairement que Dieu donnera une récompense spéciale à ceux qui travaillent et coopèrent avec Lui et avec le Père. L’apôtre Jean décrivit quelle sera la destinée de chaque chrétien philadelphien qui garde la parole de Dieu, qui ne renie pas Son nom et qui persévère jusqu’à la fin : « Je ferai de lui une colonne dans le temple de mon Dieu » (Apocalypse 3 :12). Nous deviendrons des colonnes éternelles du temple de Dieu, au siège central de l’univers.