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Lettre co-ouvrière, 6 mai 2008

par Roderick Meredith

Chers Frères et Sœurs, et Co-Ouvriers en Christ,

Salutations depuis Charlotte, en Caroline du Nord ! Le monde autour de nous est en train de changer rapidement ! D’ici peu, beaucoup de gens aux Etats-Unis, au Canada et en Grande-Bretagne pourraient mourir de faim ! Oui ! Même ici, dans ce pays qui a la réputation d’être la « huche à pain » du monde. Et cela concerne également l’Australie et la Nouvelle-Zélande.

Qu’est-il en train de se passer ?

Les stocks céréaliers mondiaux – blé, maïs, soja, etc. – devraient chuter à 405 millions de tonnes en 2008, soit le niveau le plus bas jamais atteint en 25 ans. Cela représente 21 millions de tonnes, ou 5% de moins, que le niveau, déjà réduit, de l’année précédente. Les réserves céréalières des Etats-Unis sont à leur niveau le plus bas depuis 62 ans, quoique les agriculteurs aient ensemencé toutes les terres disponibles – et avec la chute rapide du cours du dollar américain, les acheteurs étrangers font la queue pour importer autant de grain produit par l’Oncle Sam qu’ils peuvent se le permettre. C’est ainsi qu’actuellement, le prix du blé est à son niveau le plus élevé depuis 28 ans. Ce prix n’est plus à la portée des pays pauvres du Tiers monde !

En attendant, le riz, qui est l’aliment de base de trois milliards d’êtres humains, devient rare. La réserve mondiale de riz a diminué de 130 millions de tonnes il y a huit ans, à 72 millions actuellement – à peine assez pour couvrir seulement 17% de la demande globale annuelle. Ainsi, les nations les plus pauvres commencent également à être touchées. C’est pourquoi, comme vous le savez, il y a eu beaucoup d’émeutes dans certaines parties du monde, à cause de cette crise alimentaire qui frappe des dizaines de millions d’individus, victimes de cette période de privation.

Le climat est, en partie, responsable de cette situation. Il n’est pas tombé assez de pluie dans certaines régions des Etats-Unis, en 2007. Et il y a eu des inondations en Indonésie et au Bangladesh. Par contre, la sécheresse qui sévit au Canada et en Australie ralentit la reconstitution des réserves céréalières mondiales. En conséquence, des pays très pauvres devront dépenser cette année 56% de plus que l’année dernière. Qu’est-ce qui nous permet de penser que nous échapperons à cela aux Etats-Unis, et dans nos pays occidentaux ? La réponse est rien !

Pourquoi cette situation ?

La plupart de nos membres et de nos co-ouvriers de longue date connaissent déjà la réponse. On ne se moque pas de Dieu ! Alors que nous, en Amérique, et parmi les nations britanniques, nous nous enfonçons toujours plus dans la fosse immonde de l’immoralité, de la fornication, de l’adultère, des prétendus « mariages gays », de la dépendance aux narcotiques, de l’alcoolisme, du mensonge, de la fraude, du vol, du viol, du meurtre, de l’avortement, etc., notre Créateur a commencé à nous envoyer un « châtiment » national sans précédent ! Bibliquement parlant, nous approchons de la « Grande Détresse ». Lorsqu’il a été demandé à Jésus-Christ de décrire les signes qui annonceraient la fin des temps, Il déclara : « Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre. Tout cela ne sera que le commencement des douleurs » (Matthieu 24 :7-8). Ces événements prophétiques commencent à arriver – et ils vous affecteront bientôt, personnellement !

Vous savez probablement que les Américains et les Britanniques font partie des descendants des « dix tribus perdues d’Israël ». Ainsi, lorsque Dieu parle d’événements des temps de la fin qui frapperont « Israël », Il se réfère directement à nous. Dans une prophétie double – dont l’accomplissement a déjà eu lieu par le passé, mais qui s’accomplira également à notre époque – Dieu déclare à nos peuples : « Et moi, je vous ai envoyé la famine dans toutes vos villes, le manque de pain dans toutes vos demeures. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Eternel. Et moi, je vous ai refusé la pluie, lorsqu’il y avait encore trois mois jusqu’à la moisson ; j’ai fait pleuvoir sur une ville, et je n’ai pas fait pleuvoir sur une autre ville ; un champ a reçu la pluie, et un autre qui ne l’a pas reçue s’est desséché. Deux, trois villes sont allées vers une autre pour boire de l’eau, et elles n’ont point apaisé leur soif. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Eternel » (Amos 4 :6-8).

Dans un journal récent d’Adélaïde, en Australie, on peut lire ceci en première page : « Selon les mises en garde des plus grands scientifiques australiens, L’AGGRAVATION du manque de nourriture devient un problème beaucoup plus immédiat que le changement climatique ». L’article continue ainsi : « Les scientifiques expliquent pourquoi les prix de certaines denrées de base ont augmenté de plus de 60% l’année dernière, et comment ils prévoient une grave hausse des cours qui, dans un proche avenir, fera monter les prix de tous les autres produits de base […] Un orateur important de la réunion scientifique, le professeur Julian Cribb, a dit que la sécurité de nos approvisionnements en denrées alimentaires est “le défi scientifique de notre époque”. Le professeur Cribb, de l’Université de Technologie de Sydney, a dit que l’urgence du problème dépasse celle du changement climatique, parce qu’il nous atteindra en premier […] à travers la famine et la guerre. “Vers 2050, nous devrons nourrir l’équivalent de 13 milliards d’individus, en prenant comme base le niveau de nutrition actuel”, déclara-t-il » (Adelaïde Now, 17 janvier 2008. C’est nous qui traduisons tout au long de cette lettre).

Parallèlement à celle du manque de nourriture, une vaste crise mondiale de l’eau s’aggrave. Certains pays pourraient faire une priorité de ce problème en 2008. Ban Ki-Moon, le secrétaire général des Nations unies, en a parlé en janvier 2008, devant les congressistes du Forum Economique Mondial. Le 24 janvier, Edith Lederer, de l’Associated Press, a écrit que maintenant, Ban craint que des conflits liés à la pénurie d’eau soient imminents. « Très souvent, là où nous avons besoin d’eau, nous trouvons des fusils », a dit le secrétaire général. « Le développement de la population ne fera qu’aggraver le problème. Beaucoup plus de conflits pointent à l’horizon. » Ban signala un rapport récent indiquant que 46 pays, totalisant une population de 2,7 milliards d’individus, « représentent une menace de conflit violent à haut risque ». Le conflit au Darfour est lié à la sécheresse. Le manque d’eau cause des tensions en Somalie, au Tchad, en Israël, dans les territoires palestiniens, au Nigeria, au Sri Lanka, à Haïti, en Colombie et au Kazakhstan. L’appel de Ban, en faveur d’une action mondiale, a reçu un puissant support de la part de plusieurs instances exécutives importantes d’affaires. « L’eau est le sujet à l’ordre du jour. Elle est, sans aucun doute, le pétrole de ce siècle », observa Andrew Liveris, PDG de Dow Chemical. « Le temps est encore de notre côté, mais le temps passe vite, aussi vite que l’eau », a dit Peter Brabeck-Letmanthe, le PDG de Nestlé.

Nos peuples seront-ils disposés à se repentir sincèrement et à se tourner vers le Dieu de la Bible, afin d’observer Ses commandements et de marcher dans Ses voies ? Qu’en pensez-vous ?

Nous autres, dans cette Œuvre du Christ vivant, faisons tout ce que nous pouvons pour avertir nos peuples à propos de ce qui va arriver ! Parlant par l’intermédiaire d’Ezéchiel, Dieu nous met en garde : nous tous qui avons été appelés à faire cette Œuvre des temps de la fin : « Si la sentinelle voit venir l’épée, et ne sonne pas de la trompette ; si le peuple n’est pas averti, et que l’épée vienne enlever à quelqu’un la vie, celui-ci périra à cause de son iniquité, mais je redemanderai son sang à la sentinelle. Et toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu dois écouter la parole qui sort de ma bouche, et les avertir de ma part » (Ezéchiel 33 :6-7).

En outre, comme vous le savez, nous devons également prêcher la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu à venir – le fantastique gouvernement mondial de Jésus-Christ qui, en fin de compte, procurera la paix et la prospérité permanentes à toutes les nations. C’est pour cette raison que nous allons de l’avant, en cherchant à augmenter notre présence à la télévision afin de toucher d’avantage de monde avec le message du Christ.

Il y a sept mois, notre programme du Tomorrow’s World recevait son millionième appel depuis son début, en 1999. Or, aujourd’hui, en seulement quatre semaines, nous avons dépassé le million d’appels en provenance des Etats-Unis et du Canada réunis. Ces appels émanent de plus d’un demi million d’individus, qui recherchent la Vérité divine en cette époque où la vérité est piétinée dans la rue (Esaïe 59 :14).

Notre dernière super station aux Etats-Unis, la chaîne « Black Entertainment Television » (BET), obtient des résultats formidables pour une émission diffusée à 3 heures du matin. A ce jour, plus de 5000 téléspectateurs ont appelé en trois mois. La chaîne touche plus de 84 millions de foyers en Amérique du Nord, et à 3 heures du matin, les sondages montrent que des dizaines de milliers de téléspectateurs de la BET sont déjà en train de regarder l’émission du Tomorrow’s World. A 3 heures du matin ! C’est incroyable !

Notre directeur au Canada, l’évangéliste Gerald Weston, fait tout ce qu’il peut afin de permettre à nos émissions de toucher les Canadiens. La semaine dernière, il a négocié un contrat avec la chaîne KVOS-TV, à Belligham, qui touche plus d’un million de foyers répartis entre Seattle et Vancouver. KVOS-TV, canal 12, commencera à diffuser les émissions Tomorrow’s World le dimanche 6 juillet à 7h30. M. Weston a également acheté un temps d’antenne sur CHNU-TV, canal 10, sur place à Vancouver. Les programmations, prévues les dimanches à 17 heures, commenceront le 8 juin. Et, à partir du 6 juillet, les émissions commenceront à être diffusées à 17 heures à Winnipeg, sur CHT-TV, canal 10. Nous apprécierons particulièrement vos prières pour que ces trois stations de télévision aient du succès !

Je pense que vous savez qu’un temps d’antenne coûte très cher, mais réalisez-vous que vos prières, faites du fond du cœur, peuvent faire toute la différence pour l’œuvre de Dieu ? Nous sommes tous durement frappés à cause du prix de l’essence, qui fait monter le prix de quasiment tout ce que nous achetons. Cela nous fait mal au portefeuille, et pourrait avoir un impact négatif sur l’œuvre de Dieu. Mais ce mal peut être évité, si chacun de nous prend réellement à cœur ce que Jésus nous a demandé de faire, dans Matthieu 9 :38 : « Priez donc le maître de la moisson d’envoyer les ouvriers dans sa moisson. » Vous qui lisez cette lettre, vous êtes des « ouvriers » en Christ, mais vos prières ferventes et urgentes peuvent attirer des ouvriers supplémentaires dans cette Œuvre, pour nous permettre d’accomplir la mission que Jésus-Christ nous a confiée. Il s’agit d’un investissement facile à réaliser par chacun de nous, en vue de résultats potentiellement intenses ! Et cela ne prendrait que quelques secondes chaque jour ! Quoi de plus facile ? Il suffit de le faire.

En conséquence, je vous demande de crier à Dieu, pour nous utiliser et nous affermir dans cette œuvre des temps de la fin ! Faisons chacun notre part dans cette croisade consistant à prêcher et à publier toute la Vérité du message du Christ à travers le monde – alors qu’il est encore temps !

Avec mon amour chrétien
Roderick C. Meredith