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Lettre co-ouvrière, 20 février 2018

par Gerald Weston

Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers en Christ,

L’histoire se répète ! Une énième et horrible fusillade a tué 17 personnes et en a blessé 15 autres dans une école en Floride. Tandis que des débats fusent à nouveau au sujet des armes et de la santé mentale, peu de voix abordent les véritables causes de nos problèmes.

Cette tuerie, une tragédie de plus dans l’histoire américaine, a fait pleurer bon nombre de gens. Des journalistes endurcis et des policiers ont éprouvé beaucoup de mal à contenir leur émotion en rapportant ce qui s’était passé. Des parents, en état de choc, expriment leur colère face à cette violence sans fin. Nous ne pouvons qu’imaginer le supplice qu’ils ont enduré pendant de longues et pénibles minutes, en attendant de savoir si leur enfant était sain et sauf. D’autres ont attendu en vain, en espérant le meilleur, mais pour vivre finalement le pire cauchemar de tout parent.

Chers amis, pourquoi de tels événements arrivent-ils ? Quelles en sont les causes ? Quand tout cela prendra-t-il fin ? Ce que nous voyons se dérouler aux États-Unis, mais aussi partout ailleurs, est un effondrement de la société. Les armes à feu sont utilisées plus fréquemment sur le sol américain, mais les bombes, les armes blanches, les voitures ou les camions sont largement utilisés partout ailleurs. Toutefois, le résultat est le même : des cadavres mutilés et éparpillés, des familles et des amis en deuil, ainsi que des débats interminables pour mettre fin à ces carnages.

Il existe pourtant de véritables solutions à nos problèmes et les réponses sont simples. Les politiciens débattent des armes et parlent de la santé mentale, mais ils ne comprennent pas les causes de ces maladies mentales. Ce que nous voyons aujourd’hui est le résultat du rejet de Dieu et de Ses lois depuis des décennies. Nous récoltons ce que nous avons semé, tout en continuant à semer davantage de mauvaises choses.

Le lendemain de la tuerie, j’étais dans la file d’attente d’une caisse de supermarché et plusieurs clients débattaient du sujet des armes à feu avec le caissier. J’ai pris la parole pour dire que si nous ne résolvions pas nos problèmes familiaux et moraux, cette sorte de violence ne prendrait jamais fin. Une cliente m’a alors répondu : « Merci ! Je suis institutrice et je sais exactement de quoi vous parlez. Je vois cela tous les jours dans ma classe. » Les enseignants sont en première ligne, car ils voient les conséquences des foyers brisés dans la société, ainsi que les familles en train de péricliter à grande échelle.

Trop d’enfants naissent de mères célibataires et, comme cela a récemment été mentionné dans une émission télévisée du Monde de Demain, « des études révèlent que les enfants nés de mères célibataires sont davantage susceptibles de vivre dans la pauvreté, de rencontrer des problèmes comportementaux et psychologiques, de décrocher sur le plan scolaire et d’avoir eux-mêmes des enfants hors mariage » (Slate, 20 mars 2008).

En outre, beaucoup d’autres enfants naissent en dehors d’un mariage scellé entre un homme et une femme. Ce même article déclare qu’une « étude sur les familles fragiles et le bien-être de l’enfance, menée par l’université de Princeton, a suivi pendant dix ans les familles de 5000 enfants, dont les trois-quarts étaient nés hors mariage. Selon cette recherche, la plupart des parents, hommes ou femmes, disaient vouloir se marier. Mais ils avaient le sentiment que cette décision mutuelle était au-delà de leurs forces. En ne prenant pas de décision, l’inertie les avait acculés à la séparation. Cinq ans après la naissance de leurs enfants, seuls 16% des couples s’étaient mariés et 60% s’étaient séparés. »

Cela soulève d’autres questions. Comprenons-nous le but même du mariage ? Comprenons-nous les rôles distincts de l’homme et de la femme au sein de cette alliance, tels que définis par l’Auteur du mariage ? Savons-nous comment élever nos enfants ? Et saisissons-nous l’influence puissante de l’industrie des divertissements violents et hédonistes, à travers la musique, les films, la télévision, les jeux vidéo, les livres, etc. ?

Le fait est que ces problèmes ne sont pas, et ne seront pas, résolus grâce à nos politiciens et à nos dirigeants ! Le carnage continuera ainsi à empirer. Notre société est en chute libre ! Nos politiciens ne sont pas les seuls responsables. Toute la population est responsable !

Dans le même temps, le Canada vient de légaliser le cannabis récréatif, imitant ainsi l’exemple de plusieurs États américains. Quelle ironie ! Nous faisons la promotion d’une substance connue pour être une passerelle vers des narcotiques plus puissants. De plus, toutes les drogues récréatives, y compris le cannabis, sont reconnues pour provoquer de sérieux problèmes de santé mentale !

Le problème derrière toutes ces maladies sociétales réside dans le rejet de notre Créateur et de Ses lois. Cela nous laisse dans un monde sans but. Un monde du « chacun pour soi », dans lequel les gens établissent leurs propres lois et créent leur propre sens temporel de la vie. Un monde qui s’aime tel qu’il est, sans chercher à comprendre la raison pour laquelle nous sommes ici-bas. Si Dieu n’existe pas, alors notre vie n’a pas de sens. « Mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! »

Les victimes du dernier carnage, y compris l’entourage des personnes qui ont été tuées ou blessées, n’étaient pas plus mauvaises que le reste de la société. Aaron Feis, entraîneur-adjoint de football et agent de sécurité dans cette école, est mort en donnant sa vie pour protéger ses étudiants, en faisant bouclier avec son corps. Il mérite notre estime et notre respect ; nos prières vont vers son épouse et sa fille qu’il laisse derrière lui. Jésus a dit à Ses disciples, au cours de la nuit où Il fut trahi : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15 :13). C’est ce qu’a fait Aaron Feis et c’est ce que notre Créateur a fait pour nous.

Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers, vous avez choisi librement de mettre votre vie au service d’étrangers que vous n’avez jamais rencontrés. Vous nous aidez à proclamer au monde la véritable nature de nos problèmes et la solution ultime qui réside dans le retour de Jésus-Christ. Dieu ordonna à Ézéchiel d’aller vers la maison d’Israël, un peuple rebelle et obstiné, avec cet avertissement : repens-toi et tourne-toi vers Dieu, ou le malheur t’atteindra. Il ajouta : « Mais la maison d’Israël ne voudra pas t’écouter, parce qu’elle ne veut pas m’écouter ; car toute la maison d’Israël a le front dur et le cœur endurci » (Ézéchiel 3 :7). À quelques exceptions près, le monde ne nous écoutera pas non plus.

Dieu ne plaisante pas. Il nous avertit dans Osée 4 :6 : « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance […] Puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants. » Dieu nous tiendra responsables si nous ne proclamons pas cet avertissement. Les événements à venir seront beaucoup plus tragiques que ce qui est arrivé le 11 septembre 2001 ou dans cette école de Floride. Dieu nous instruit : « Délivre ceux qu’on traîne à la mort, ceux qu’on va égorger, sauve-les ! Si tu dis : Ah ! Nous ne savions pas !… Celui qui pèse les cœurs ne le voit-il pas ? Celui qui veille sur ton âme ne le connaît-il pas ? Et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses œuvres ? » (Proverbes 24 :11-12).

À travers vos prières sincères, ainsi que vos dîmes et offrandes fidèles, vous donnez votre vie pour l’accomplissement de cette Œuvre. Certes, pas de la même manière qu’Aaron Feis, mais en donnant une partie de votre temps, de vos ressources et de votre vie pour les autres. Vous pouvez avoir l’assurance que Dieu le voit et qu’Il vous récompensera pour cela, à la fois dans cette vie et dans celle à venir !

Au service du Christ,

Gerald E. Weston