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Lettre co-ouvrière, 13 février 2024

par Gerald Weston

Chers frères et sœurs, chers co-ouvriers,

Le message que Jésus apporte à ce monde troublé offre une espérance : l’espérance d’un monde à venir qui sera meilleur pour notre planète et l’espérance de la vie éternelle pour ceux qui répondent à l’appel de Son Père (Jean 6 :44). C’est aussi un message d’espérance pour tous ceux qui sont morts sans avoir entendu Son nom ou compris Son message.

Mais nous ne devons pas mettre la charrue avant les bœufs. Jusqu’au retour du Christ, lorsqu’Il établira un Royaume éternel de fils et de filles nés de l’Esprit pour régner sur cette Terre, nous aurons des problèmes de tous les côtés. Pourquoi ? Car l’humanité refuse de se soumettre à la volonté de Celui qui nous a créés et qui connaît ce qu’il y a de mieux pour chacun d’entre nous. L’humanité est comme un enfant gâté qui harcèle son Père, pensant être plus intelligent que Lui. J’espère que vous avez tous surmonté et vaincu cette attitude. Je pense que c’est généralement le cas, sinon vous ne seriez pas en train de lire cette lettre. Comme Jésus l’a dit : «  Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur  » (Matthieu 6 :21).

Dans un récent communiqué adressé à nos congrégations, je disais avoir observé que l’hiver semble être la saison où le plus de gens meurent, avant de faire référence à un article publié par le Conseil américain pour la science et la santé qui confirmait mes dires. Il ne s’agit pas de décourager qui que ce soit, bien au contraire ! Aucun d’entre nous ne se réjouit à l’idée d’avoir une « date de péremption », mais c’est un fait que nous ne pouvons pas éviter. Nous ne devons ni ignorer ni nous laisser accabler par la réalité. Soyez indulgents avec moi, car je sais que ce genre de discussion en rend plus d’un nerveux, car ils ne veulent pas y penser !

Lorsque nous sommes jeunes, nous faisons généralement le premier choix : nous ignorons la brièveté de la vie. La fin semble si lointaine qu’elle n’est pas réelle. Pour les jeunes, les personnes âgées semblent n’avoir aucun plaisir et aucune raison de vivre. Pour les personnes âgées, la vie reste importante, mais la fin est une réalité omniprésente. Cette conception n’est pas mauvaise en soi. Elle explique en partie pourquoi les personnes âgées ont tendance à craindre davantage Dieu, bien qu’il y ait des exceptions.

Moïse priait ainsi : «  Les jours de nos années reviennent à soixante et dix ans, et s’il y en a de vigoureux, à quatre-vingts ans ; même le plus beau de ces jours n’est que travail et tourment ; et il s’en va bientôt, et nous nous envolons. Qui est-ce qui connaît, selon ta crainte, la force de ton indignation et de ta grande colère ? Enseigne-nous à tellement compter nos jours, que nous en puissions avoir un cœur rempli de sagesse  » (Psaume 90 :10-12, Martin). Oui, compter nos jours – reconnaître le temps qui s’écoule et la brièveté de notre existence physique – peut nous donner un cœur rempli de sagesse. Les jeunes se moqueront peut-être de l’existence de Dieu et, avec la théorie de l’évolution, leurs professeurs de biologie leur fournissent une excuse toute trouvée pour rejeter une autorité supérieure dans leur vie, mais nous lisons que «  l’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! Ils se sont corrompus, ils ont commis des actions abominables ; il n’en est aucun qui fasse le bien » (Psaume 14 :1). Oui, «  ils leur promettent la liberté, quand ils sont eux-mêmes esclaves de la corruption, car chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui  » (2 Pierre 2 :19).

Paul nous rappela une évidence : «  En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous  » (Romains 1 :20-22). Pour beaucoup, la réalité s’impose seulement après avoir atteint la maturité. Ils mettent alors de côté les arguments fort commodes pour justifier leurs désirs ; ils commencent à se poser des questions sérieuses et à examiner de plus près ce que Dieu déclare.

Ici, au Monde de Demain et à l’Église du Dieu Vivant, nous sommes conscients que beaucoup de nos membres sont âgés. Cela ne signifie pas qu’il n’y ait pas de jeunes familles. Dans notre congrégation de Charlotte, en Caroline du Nord, nous avons récemment accueilli trois nouveau-nés en deux semaines et d’autres naissances sont bientôt prévues. Mais beaucoup d’entre nous sont âgés et la vieillesse comprend des épreuves. Cependant, notre foi et notre façon de voir les choses peuvent changer la manière dont nous traversons ces périodes difficiles.

Hier, en commençant à rédiger cette lettre, je cherchais une citation à propos de Ronald Reagan, qui fut le 40ème président des États-Unis. Ce faisant, je suis tombé sur une autre déclaration que j’ai eu envie de partager avec vous, car elle confirme que la maturité tend à rapprocher certaines personnes de Dieu. Voici ce qu’explique Patti, la fille de M. Reagan :

«  Vous savez ce que j’ai compris ? Quand j’étais enfant, je ne rejetais pas la plupart des choses que [mon père] m’enseignait, mais j’ai seulement commencé à les prendre en compte lorsque je suis devenue beaucoup plus âgée. Mon père avait quelque chose de spécial avec Dieu ; il parlait tout le temps à Dieu. Cela ne signifie pas qu’il était plus spécial qu’un autre aux yeux de Dieu ou qu’il pensât l’être. Nous sommes tous spéciaux aux yeux de Dieu. Dieu ne parle pas davantage à quelqu’un plutôt qu’à un autre, mais certaines personnes choisissent de L’écouter. Et de répondre. Mon père parlait à Dieu. C’est ce que j’ai compris quand j’étais enfant, j’ai compris qu’il parlait tout le temps à Dieu. Il conversait tout simplement avec Dieu » (When Character Was King, Peggy Noonan, page 154).

Selon Patti, c’est son père qui assurait l’éducation morale de ses enfants. Toutefois, c’est la mère de M. Reagan qui lui inculqua la foi qui allait l’aider à surmonter de nombreuses épreuves. Après avoir obtenu son diplôme de fin d’études, il était impatient de se lancer dans la vie, mais quelqu’un d’autre obtint un emploi qu’il désirait de tout son cœur. L’auteur Peggy Noonan a écrit : «  Reagan était effondré. Sa mère lui répéta que tout fait partie du plan de Dieu, même les revers les plus décourageants. Si quelque chose ne va pas, il ne faut pas se laisser abattre, il faut continuer. Elle lui dit qu’une meilleure opportunité se produirait plus tard et qu’il se surprendra à penser : “Si je n’avais pas eu ce problème à l’époque, cette meilleure chose ne me serait pas arrivée.” Il y croyait vraiment » (page 40). N’est-ce pas ce que nous apprennent également les Écritures ?

Lorsque Joseph fut vendu comme esclave, accusé à tort et jeté en prison, il dut attendre une dizaine d’années pour réaliser que Dieu élaborait un plan incroyable dans sa vie (Genèse 45 :5-7). Daniel et ses trois amis furent emmenés dans un pays étranger en tant qu’esclaves. Cela dut être traumatisant, mais chacun d’entre eux devint un personnage important dans l’Empire chaldéen. Daniel fut même utilisé par Dieu pour révéler les grandes lignes de l’Histoire depuis cette époque jusqu’au retour du Christ.

Hébreux 11 est qualifié de chapitre de la foi dans la Bible. Dieu accomplit de grands miracles pour certains des personnages mentionnés. D’autres connurent les épreuves les plus atroces (Hébreux 11 :32-40). Leur persévérance à travers ces épreuves uniques incita de nombreuses personnes, au fil des siècles, à suivre leur exemple de foi. L’exemple suprême étant celui de Jésus-Christ, qui fut injustement jugé, battu sans pitié et cloué sur le bois pour y mourir. Cela dut être très déroutant pour ceux qui Le suivaient. Les Écritures montrent que Ses disciples et Sa famille ne comprenaient pas ce qui se passait à ce moment-là, mais ils finirent par reconnaître le rôle du grand plan divin dans la mort brutale du Fils de Dieu.

Dans cette lettre, en plus de vous remercier pour votre dévouement et votre soutien, je souhaitais prendre le temps de vous encourager à ne jamais oublier de vous focaliser sur la vue d’ensemble de ce que Dieu accomplit pour chacun d’entre nous. «  L’Éternel regarde du haut des cieux, il voit tous les fils de l’homme ; du lieu de sa demeure il observe tous les habitants de la terre, lui qui forme leur cœur à tous, qui est attentif à toutes leurs actions  » (Psaume 33 :13-15). Dieu vous connaît en tant qu’individu et Il met en œuvre Son plan dans votre vie. Il se peut que nous ne comprenions pas toujours les épreuves qui se présentent à nous, mais si nous plaçons notre confiance en Dieu et si nous faisons preuve de foi, tout ira pour le mieux. Il se soucie de vous. Comme Paul nous l’a rappelé, «  nous savons, du reste, que toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés selon son dessein  » (Romains 8 :28).

Chers membres et co-ouvriers, ne vous découragez jamais. Dieu est plus grand, plus sage et plus aimant que chacun d’entre nous. Il a un plan pour vous qui durera, non pas quelques années dans ce corps physique, mais pour l’éternité. Encore une fois, merci pour votre soutien généreux à cette Œuvre qui avertit nos peuples de ce qui les attend, à moins qu’ils se repentent, et qui proclame la bonne nouvelle du Royaume de Dieu qui sera établi très bientôt.

Au service du Christ,

Gerald E. Weston