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Nouvelles du siège central

Publié le 5 septembre 2025
par Gerald Weston 

L’un des comportements les plus destructeurs dont nous faisons preuve en tant qu’êtres humains est de ne pas pardonner. Que ce soit dans le mariage, entre voisins, au travail ou dans l’Église, le manque de pardon blesse non seulement la personne qui nous a fait du tort, mais aussi, et même davantage, nous-mêmes. Jésus ne laisse planer aucun doute sur le fait que si nous gardons rancune, si nous ne pardonnons pas, nos propres péchés ne seront pas pardonnés. Avons-nous conscience de ce que cela entraînera lorsque le Christ reviendra et séparera les brebis des boucs ? Si quelqu’un vous a dit quelque chose de blessant, si quelqu’un vous a poignardé dans le dos au sens figuré au travail, si vous avez été maltraité dans votre enfance, quelle est la bonne réaction ? Il ne s’agit pas de nier le problème, mais d’apprendre à le relativiser et de reconnaître que si Jésus est mort pour vos péchés, vous devez mettre fin aux rancunes et aux représailles. Aucun d’entre nous ne peut changer le passé. Nous ne pouvons pas contrôler les actions d’autrui, mais nous pouvons contrôler la manière dont nous choisissons de réagir à ces actions.

Comme le demandait Paul à propos des différends entre frères et sœurs : « Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller ? » (1 Corinthiens 6 :7). Dans ce passage, il est évident que si une personne est satisfaite du règlement d’un différend, l’autre ne l’est pas forcément. En outre, les juges et les ministres sont des êtres humains qui ne rendent pas toujours des jugements parfaits. Nous devons accepter cette réalité. Les blessures se transforment en colère, la colère se transforme en rancune, la rancune se transforme en racines d’amertume, ces racines se transforment en haine, et la haine aveugle l’esprit. « Mais celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux » (1 Jean 2 :11). Nous devons tous apprendre à gérer les sentiments blessés et la colère, sous peine d’être détruits. J’espère que chacun d’entre nous y réfléchira et ne permettra pas à Satan de nous détruire par ces émotions. De plus, j’espère que nous pourrons tous nous sentir libérés d’un fardeau et que nous éprouverons de la joie d’avoir pu nous défaire des blessures qui nous assaillent.