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Devrions-nous voter ?

par Dexter Wakefield
Personne mettant un bulletin dans une urne

« Combat à mains nues… adversaire KO… déferlement d’attaques… » S’agit-il des commentaires d’un combat de boxe catégorie poids lourds ? Non, ce n’est que la description dans les médias d’un débat politique pour des primaires au sein d’un parti ! Les campagnes électorales sont bien plus rudes encore. Les élections législatives et/ou présidentielles sont le point culminant de longues et âpres campagnes politiques. Ainsi, les candidats à ces élections se lancent des insultes tout au long de la campagne et ils dépensent des centaines de millions de dollars pour dénigrer leurs opposants – et bien souvent, la tension ne retombe pas après les élections.

Deux siècles plus tôt, le général prussien Carl von Clausewitz avait écrit que « la guerre n’est qu’une continuation de la politique avec d’autres moyens » (De la guerre, chapitre 1, éditions Flammarion, traduction Jean-Baptiste Neuens). Mais vu le carnage des campagnes électorales, il serait plus judicieux d’affirmer que « la politique n’est qu’une continuation de la guerre avec d’autres moyens ». Les élections présidentielles ou législatives désignent la personne la plus puissante d’un pays, président ou Premier ministre, le temps de son mandat. Beaucoup de gens ont consacré leur vie entière à atteindre un tel poste et de grandes guerres ont été menées pour des objectifs moindres.

Cependant, les membres de l’Église du Dieu Vivant ne se rendent pas dans les bureaux de vote et ils ne votent pas. Pourquoi donc ? N’avons-nous pas le devoir civique de participer à un événement public d’une telle importance, qui affectera notre vie et celle de nos millions de concitoyens ? Avant les élections, nous entendons souvent dire que lorsque les gens ne vont pas voter, ils se dérobent à leur devoir citoyen et ils font preuve d’ingratitude envers tous ceux qui sont morts dans les guerres du pays pour obtenir ce privilège. Au Moyen-Orient et ailleurs dans le monde, les populations qui ont enfin la possibilité de voter – parfois pour la première fois – après avoir été soumises à une dictature, le font avec reconnaissance. Les photos des agences de presse montrent des gens présentant fièrement l’encre violette sur leur doigt prouvant qu’ils ont voté. Nous entendons beaucoup parler de l’importance d’aller voter.

Si la démocratie est tellement importante pour notre prospérité nationale, pourquoi ne pas faire entendre notre voix – afin d’accomplir un devoir civique ? Les membres de l’Église du Dieu Vivant ont de bonnes raisons de ne pas aller voter.

Un ancien choix de gouvernement

Winston Churchill déclara : « La démocratie est le pire système de gouvernement, à l’exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l’histoire. » Il fit cette déclaration le 11 novembre 1947 après avoir échoué à se faire réélire – alors qu’il avait mené son pays à la victoire à l’issue de la Deuxième Guerre mondiale, quelques années plus tôt. L’humanité ne parvient toujours pas à trouver une forme de gouvernement qui résoudrait tous les problèmes de la société et les partis politiques se disputent constamment pour « avoir le privilège » d’échouer dans cette tâche.

Dans Genèse 3, la Bible décrit une opposition d’un autre genre. Adam et Ève furent tentés par l’adversaire. Celui-ci leur dit qu’en disposant de la connaissance du bien et du mal – en rejetant le gouvernement de Dieu et en définissant eux-mêmes ce qu’est le bien et le mal – leurs yeux s’ouvriraient et ils deviendraient exactement comme Dieu (Genèse 3 :4-5). Ils se rebellèrent contre le gouvernement de Dieu – et Sa loi divine. Cette première erreur est encore aujourd’hui le mode opératoire de toutes les cultures humaines. Dieu laisse faire pour l’instant, mais les résultats sont évidents, comme en témoigne l’Histoire de l’humanité. Depuis environ 6000 ans, les êtres humains ont institué de nombreux types de gouvernement : tribalisme, féodalisme, monarchie, oligarchie, communisme, socialisme, marxisme, léninisme, maoïsme, autocratie, démocratie et bien d’autres. L’humanité continue de s’appuyer sur ses idées et sa justice, en rejetant le mode de vie de Dieu et Son gouvernement. Il en résulte inévitablement de la souffrance humaine.

Tous les membres du peuple de Dieu, à travers le monde, aiment et respectent leur pays, même si les gouvernements humains qui les dirigent connaissent de nombreux problèmes.

Une autre citoyenneté

Mais, comme Abraham, nos yeux sont tournés vers un nouveau pays. L’épître aux Hébreux énumère de nombreuses figures bibliques qui comprenaient que le Christ viendra établir Son Royaume sur la Terre.

« Car il attendait la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur […] C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin, reconnaissant qu’ils étaient étrangers et voyageurs sur la terre. Ceux qui parlent ainsi montrent qu’ils cherchent une patrie. S’ils avaient eu en vue celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner. Mais maintenant ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste. C’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité » (Hébreux 11 :10, 13-16).

Il y a une bonne raison à cela – nous avons une citoyenneté spirituelle enregistrée dans les cieux, que le monde ne possède pas : « Mais nous, nous sommes citoyens des cieux, d’où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ » (Philippiens 3 :20). Notre citoyenneté deviendra totale au retour de Jésus-Christ sur cette Terre, en tant que Roi des rois.

Des ambassadeurs

L’apôtre Paul a expliqué à l’Église de Corinthe – et à nous – une façon dont les vrais disciples peuvent être dans le monde, sans pour autant en faire partie : « Nous faisons donc les fonctions d’ambassadeurs pour Christ, comme si Dieu exhortait par nous ; nous vous en supplions au nom de Christ : Soyez réconciliés avec Dieu » (2 Corinthiens 5 :20). Un ambassadeur n’a pas un rôle actif dans le gouvernement du pays qui l’accueille. Par exemple, si vous étiez ambassadeur français au Royaume-Uni, vous habiteriez à Londres, mais vous ne pourriez pas vous présenter au Parlement britannique, ni soutenir un candidat dans ce pays. Un ambassadeur représente son gouvernement auprès d’un autre gouvernement, mais il ne s’implique pas dans la politique nationale du pays hôte. De même, nous ne participons pas à la vie politique visant à changer les gouvernements dans cette société. Nous ne nous présentons pas à des fonctions politiques et nous ne faisons pas campagne pour un candidat en particulier. En nous abstenant de ces choses, nous démontrons notre citoyenneté spirituelle.

Cela étant, bien qu’un ambassadeur ne participe pas à la vie politique du pays dans lequel il réside, il doit obéir aux lois de ce pays et respecter les autorités en place. Les membres de l’Église de Dieu appliquent le même principe. Dieu n’élève pas des enfants rebelles. Satan fut le premier à se rebeller, mais Dieu veut que nous restions loin de l’attitude de Satan. Dieu déteste la rébellion et nous devrions aussi détester cette tendance. « Car la rébellion est comme le péché de divination, et l’obstination comme une idolâtrie et des téraphim » (1 Samuel 15 :23, Darby). Satan diffuse des sentiments de rébellion, de colère et de ressentiment. C’est son état d’esprit permanent. Mais Dieu veut que nous apprenions à travailler sous l’autorité, afin de pouvoir apprendre à l’exercer correctement dans Son Royaume, avec une attitude d’amour et de service. Comment pourrions-nous y parvenir si nous ne respectons aucune autorité ? Quelles que soient les circonstances, nous ne pouvons pas avoir une attitude rebelle, car la capacité à nous rebeller deviendra un trait de notre caractère. Nous devenons ce que nous faisons !

L’apôtre Paul donna des instructions aux membres de l’Église concernant nos relations avec les autorités gouvernementales. « Rappelle-leur d’être soumis aux magistrats et aux autorités, d’obéir, d’être prêts à toute bonne œuvre, de ne médire de personne, d’être pacifiques, modérés, pleins de douceur envers tous les hommes » (Tite 3 :1-2). Cela s’applique aussi à l’aspect financier. Le Christ Lui-même a dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Matthieu 22 :21). C’est pourquoi nous obéissons aux lois du pays, y compris pour le paiement des impôts et des taxes.

Nous savons que tous les gouvernements humains sont imparfaits, mais Dieu nous demande de les respecter. Paul enseigna à l’Église de Rome : « Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures […] C’est aussi pour cela que vous payez des impôts [ou des taxes]. Car les magistrats sont des ministres de Dieu entièrement appliqués à cette fonction. Rendez à tous ce qui leur est dû : l’impôt à qui vous devez l’impôt, le tribut à qui vous devez le tribut, la crainte à qui vous devez la crainte, l’honneur à qui vous devez l’honneur » (Romains 13 :1, 6-7). Les membres du peuple de Dieu sont des citoyens loyaux à leur pays, ils aiment leur pays et ils obéissent aux lois civiles. Une exception survient lorsqu’un conflit surgit entre les hommes et la parole divine. « Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes » (Actes 5 :29). La parole de Dieu montre clairement que nous devons être soumis aux autorités civiles de notre pays.

Être soumis aux autorités implique aussi de les respecter. Nous pouvons rencontrer des gens qui expriment des opinions bien arrêtées envers certains dirigeants politiques, parfois au moyen de commentaires méprisants et irrespectueux. Il ne devrait pas en être ainsi parmi le peuple de Dieu ! « Le Seigneur sait donc délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement, surtout ceux qui courent après la chair dans un désir d’impureté et qui méprisent l’autorité. Audacieux et arrogants, ils ne craignent pas d’injurier les gloires, tandis que les anges, supérieurs en force et en puissance, ne portent pas contre elles de jugement injurieux devant le Seigneur » (2 Pierre 2 :9-11).

Le respect des autorités constituées fait-il partie du « trésor de votre cœur » ? Ou celui-ci contient-il du mépris et un manque de respect à peine dissimulés ? « Car chaque arbre se reconnaît à son fruit. On ne cueille pas des figues sur des épines, et l’on ne vendange pas des raisins sur des ronces. L’homme bon tire de bonnes choses du bon trésor de son cœur, et le méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ; car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle » (Luc 6 :44-45). Même si nous n’avons pas une bonne opinion d’une autorité en particulier, nous devrions éviter de parler en mal des dignitaires. Notre modération et notre respect auront un impact positif sur les autres comme sur nous-mêmes.

Deux montagnes

Le prophète Daniel rapporta une vision concernant le retour de Jésus-Christ à la fin de cette époque et l’établissement de Son gouvernement sur cette Terre. Dans cette vision, le Christ revient et détruit miraculeusement le système mondial en place qui rejette le gouvernement de Dieu :

« Ô roi, tu regardais, et tu voyais une grande statue ; cette statue était immense, et d’une splendeur extraordinaire ; elle était debout devant toi, et son aspect était terrible. La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient d’airain ; ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue, et les mit en pièces. Alors le fer, l’argile, l’airain, l’argent et l’or, furent brisés ensemble, et devinrent comme la balle qui s’échappe d’une aire en été ; le vent les emporta, et nulle trace n’en fut retrouvée. Mais la pierre qui avait frappé la statue devint une grande montagne, et remplit toute la terre » (Daniel 2 :31-35).

La montagne qui grandit pour « remplir toute la terre » est la « montagne sainte de Dieu » – Son gouvernement sur la Terre. Dieu dit par le prophète Ésaïe : « Il ne se fera ni tort ni dommage sur toute ma montagne sainte ; car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11 :9). Il s’agit non seulement d’une référence au siège central du Christ à Jérusalem, mais aussi à un gouvernement qui s’étendra pour « remplir toute la terre ».

Depuis des milliers d’années et jusqu’à présent, la Terre est remplie de souffrances, de détresse et de destruction. De nos jours, la Terre n’est pas remplie par la montagne sainte du Christ, mais par une montagne d’un tout autre genre. Les lois et les pratiques des gouvernements mondiaux sont enracinées dans les idées humaines du bien et du mal. Lorsque Satan tenta Adam et Ève, en leur promettant qu’ils pourraient « [être] comme Dieu, connaissant le bien et le mal », un système laïque émergea et l’humanité se mit à créer ses propres systèmes politiques et éducatifs, ainsi que d’autres institutions humaines qui rejettent l’autorité divine. Mais pour l’instant, dans les limites permises par Dieu, Satan dirige ce monde qui regorge d’approches laïques, inspirées par le diable, en matière de gouvernance. Si vous vous impliquez dans les affaires politiques de ce monde, vous cherchez alors à faire partie de la mauvaise montagne !

Mis à part

Les enfants de Dieu forment un peuple saint et mis à part au cours de l’époque actuelle. Dans le passage suivant, la « nation sainte » se réfère à ceux qui ont été appelés pour être sanctifiés et mis à part : « Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n’étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n’aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde » (1 Pierre 2 :9-10).

Il suffit de lire les journaux pour voir que nous ne vivons pas dans un monde gouverné par Dieu. Nous vivons dans un siècle mauvais (Galates 1 :4). Les membres de l’Église de Dieu s’efforcent de faire le bien, car c’est le reflet du caractère divin. Mais le principal rôle public de l’Église de Dieu est de montrer au monde la racine de ses maux – une racine de nature spirituelle – et de prêcher la bonne nouvelle du Royaume de Dieu à venir. Les problèmes de ce monde sont principalement de nature spirituelle, comme la politique nous le prouve. Ces problèmes nécessitent donc une solution spirituelle ! Nous ne pouvons pas réformer le monde actuel par des moyens matériels et nous n’essayons pas de le faire. Nous attendons le Roi des rois qui est beaucoup plus grand que nous et qui a établi un plan « dès la fondation du monde » (Matthieu 25 :34).

Jésus-Christ dit qu’un autre être dirige actuellement le monde, mais cela ne durera pas éternellement. « Maintenant a lieu le jugement de ce monde ; maintenant le prince de ce monde sera jeté dehors » (Jean 12 :31). Le Christ ne viendra pas réformer la montagne de Satan, Il la remplacera. Voilà le changement auquel vous pouvez croire !

Les individus que Dieu a mis à part vivent dans ce monde, mais ils ne font pas partie de ce monde.

Que pouvons-nous faire pour le monde actuel ?

Nous sommes parfois déçus par nos dirigeants ou nos gouvernements, mais la Bible nous révèle que la situation mondiale doit encore empirer, avant de s’améliorer. Nous devons nous préoccuper de ce qui se passe dans nos sociétés et nous devons respecter nos dirigeants. Les Écritures nous montrent comment y parvenir. Comment pouvons-nous changer nos gouvernements et que devons-nous faire ? Paul donna les instructions suivantes dans sa lettre adressée à Timothée et aux Églises dont il avait la charge : « J’exhorte donc, avant toutes choses, à faire des prières, des supplications, des requêtes, des actions de grâces, pour tous les hommes, pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité, afin que nous menions une vie paisible et tranquille, en toute piété et honnêteté » (1 Timothée 2 :1-2). Au lieu de nous opposer politiquement à nos dirigeants, nous devons prier pour eux.

Nous devrions toujours prier pour que Dieu continue d’inciter nos législateurs, nos tribunaux et nos gouvernements à accorder la liberté religieuse à Son peuple, dans nos pays respectifs, afin que nous puissions observer Ses sabbats hebdomadaires, Ses Fêtes annuelles et nous assembler ces jours-là sans être persécutés. Demandons sincèrement à Dieu de nous accorder la liberté d’expression pour prêcher au monde Son véritable Évangile du Royaume – et de nous donner les ressources nécessaires pour y parvenir. La parole divine signale que ces choses ne seront pas garanties pour toujours. Dieu nous avertit par la bouche du prophète Amos : « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, l’Éternel, où j’enverrai la famine dans le pays, non pas la disette du pain et la soif de l’eau, mais la faim et la soif d’entendre les paroles de l’Éternel. Ils seront alors errants d’une mer à l’autre, du septentrion à l’orient, ils iront çà et là pour chercher la parole de l’Éternel, et ils ne la trouveront pas » (Amos 8 :11-12). Une Œuvre a été confiée à l’Église de Dieu, mais Jésus Lui-même a dit : « La nuit vient, où personne ne peut travailler » (Jean 9 :4). Les émissions télévisées du Monde de Demain et certains de nos messages sur Internet sont déjà censurés dans certains pays.

Encore une fois, les problèmes du monde sont principalement de nature spirituelle et ils nécessitent une solution spirituelle. C’est pourquoi nous prêchons au monde l’Évangile du Royaume de Dieu. Nous prêchons également la repentance individuelle et nationale à la maison d’Israël et au monde. Dieu nous ordonne de faire le bien là où nous le pouvons, parce qu’Il est bon et Il veut que nous devenions comme Lui. Mais nous ne sommes pas ici-bas pour réformer les gouvernements de ce monde ni pour nous impliquer dans la politique.

Quand les ambassadeurs du Christ font un choix

Le Christ reviendra pour instaurer Son gouvernement parfait sur la Terre et nous attendons cet événement miraculeux. Nous ne pouvons pas l’établir par nos propres efforts et nous ignorons l’heure exacte de son établissement. Mais si nous considérons que s’impliquer consiste simplement à faire un choix ou à exprimer notre préférence personnelle (pas à mettre un bulletin dans une urne), alors nous pouvons dire que nous nous impliquons et que nous faisons un choix tous les jours – à chaque fois que nous prions. Comme Abraham, nous attendons « la cité qui a de solides fondements, celle dont Dieu est l’architecte et le constructeur » (Hébreux 11 :10). Notre devoir civique, en tant qu’ambassadeurs pour le Christ, est de prier sans cesse : « Que Ton règne vienne ! »