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Nous avons une mission

par Wallace Smith

Quel don d’être membre de l’Église de Dieu ! Nous nous réjouissons dans le fait de savoir que le Père et le Fils sont personnellement impliqués dans notre vie. Savoir que nous avons été invités à faire partie du Corps du Christ et à recevoir la glorieuse opportunité d’hériter toutes choses est un privilège qui nous rend humbles (Apocalypse 21 :7).

Mais Dieu ne nous a pas seulement appelés pour notre propre salut. Ce n’est pas la raison pour laquelle nous avons été appelés maintenant. Si vous faites partie de l’Église de Dieu fondée par Jésus-Christ il y a environ 2000 ans, vous avez reçu une mission de la plus haute importance.

Studio de télévision du Monde de Demain
Studio de télévision du Monde de Demain

Cette mission est de prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu au monde entier.

L’importance de cette Œuvre est tellement monumentale, tellement centrale dans la raison même pour laquelle Jésus a fondé Son Église et tellement fondamentale dans tout ce que l’Église devrait faire que nous nous y référons traditionnellement en l’appelant simplement « l’Œuvre ».

Malheureusement, nous vivons dans une ère de l’Église de Dieu où beaucoup de ceux qui ont été appelés par Son nom ont oublié la mission divine qui leur a été confiée par leur Sauveur. Qu’il s’agisse d’un oubli, de la crainte, du manque d’intérêt, ou de leurs propres intérêts, ils ne sont pas intéressés de continuer à porter la bannière brandie par leurs prédécesseurs – qui l’ont eux-mêmes reçue directement de Jésus-Christ.

Cependant, une étude des Écritures montre clairement à quel point l’Œuvre est primordiale dans la vie de l’Église. Voyons ensemble le récit biblique montrant l’attachement de l’Église à cette mission, la raison même pour laquelle chacun d’entre nous a été appelé maintenant et non plus tard. Souvenons-nous également de la raison première de l’existence de l’Église.

Un quadruple témoignage

Nous devons tout d’abord noter que Jésus n’a laissé aucune place au doute que Son Église a reçu la mission divine de prêcher la vérité de Dieu et l’Évangile de Son Royaume au monde. Chaque livre de la Bible qui couvre la vie et le ministère de Jésus – Matthieu, Marc, Luc et Jean, appelés les « Évangiles » – atteste à sa manière la mission de l’Église et témoigne de celle-ci.

Par exemple, Matthieu rapporte que le Messie ressuscité déclara à Ses disciples :

« Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde » (Matthieu 28 :18-20).

Marc rapporte également le contenu de cette mission : « Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné » (Marc 16 :15-16). Notez le choix des mots utilisés par le Christ en annonçant que l’Évangile devrait être prêché à « toute la création » ! Cela montre bien le besoin de se préoccuper de chaque être humain sur la Terre, afin qu’aucun ne soit laissé de côté.

Luc écrivit que le Christ ressuscité apparut à Ses disciples et leur dit : « Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem » (Luc 24 :46-47).

Notez que ces deux éléments, la repentance et le pardon des péchés, sont une part essentielle de l’Évangile du Royaume de Dieu. L’apôtre Pierre lui-même les a inclus dans sa première présentation du message de Dieu au monde (Actes 2 :38). Après tout, la repentance et le pardon des péchés, qui ne peuvent être accomplis que par le sacrifice de Jésus-Christ, sont la seule façon d’entrer dans le Royaume de Dieu. Comme M. Roderick Meredith l’a écrit dans la brochure Croyez-vous au véritable Évangile ?, « Le Royaume de Dieu ne serait pas un aussi beau message si nous n’avions pas la possibilité d’en faire partie ! » (page 39).

Finalement, Jean rapporta aussi la mission que le Seigneur confia à Son Église, mais de manière si subtile que beaucoup ne le remarquent pas. Comme les autres récits, l’Évangile de Jean décrit Jésus parlant aux apôtres après Sa résurrection, en citant cette déclaration : « La paix soit avec vous ! Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » (Jean 20 :21).

Cette déclaration est relativement courte par rapport aux larges extraits cités dans les autres récits, mais ses implications sont claires ! Pour quelle mission le Père a-t-Il envoyé Jésus ? Nous n’avons pas à spéculer puisque le Christ répondit Lui-même à la question, en s’adressant clairement à la foule : « Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Luc 4 :43).

Ainsi, Jean rapporta que Jésus dit à Ses disciples : « Comme le Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie » et le Père L’envoya pour annoncer « la bonne nouvelle du royaume de Dieu ». De la même manière, Il envoie aussi Son Église !

Dans les écrits des Évangiles, nous avons un quadruple témoignage de la vérité indéniable de la mission de Jésus. Nous devons prêcher Sa formidable vérité au monde entier. La mission que nous avons reçue de notre Sauveur ne peut pas être plus claire.

Née en accomplissant l’Œuvre

Cette mission a joué un rôle central dans la vie de l’Église de Dieu dès l’instant où elle a commencé à exister. Dans un sens, elle est inscrite dans l’ADN de l’Église.

Songez au Jour de la Pentecôte, en l’an 31 de notre ère. Quel fut le premier don miraculeux que Dieu accorda aux nouveaux récipiendaires de Son Esprit, au moment même où l’Église commença ? Ce fut le don des langues – c’est-à-dire la capacité miraculeuse de parler et que chaque auditeur entende la personne dans sa propre langue (Actes 2 :1-11).

Notez cela ! La toute première démonstration miraculeuse de la puissance divine qui fut accordée à l’Église a été de prêcher l’Évangile aux nations du monde ! Et quel fut le tout premier acte de l’Église de Dieu ? Une étude biblique ? Se réunir pour écouter un sermon ? Participer à une assemblée ? Non ! Ce fut de prêcher l’Évangile à ceux qui ne font pas partie de l’Église !

Bien que nous ayons tendance à nous référer au message de Pierre rapporté dans Actes 2 comme le « premier sermon inspiré » de l’Église du Nouveau Testament, si nous y pensons bien, il s’agirait plutôt de la première émission du Monde de Demain ! Ce n’était pas un message d’instruction ou d’édification destiné à ceux faisant partie de l’Église, mais plutôt un message d’évangélisation adressé à ceux qui n’en faisaient pas partie, en proclamant la bonne nouvelle du Royaume à venir de Jésus-Christ et le besoin de se repentir !

L’Église de Dieu débuta son existence en faisant l’Œuvre ! Le premier miracle de Dieu dans l’Église fut de rendre l’Œuvre possible dans le monde et la première action de l’Église fut d’accomplir cette Œuvre. Comment l’objectif de Dieu aurait-Il pu être plus clair pour Son Église ?

Un but souvent ignoré pour les miracles

Le lien entre les miracles et la mission de l’Église de prêcher l’Évangile est souvent oublié ou négligé, bien qu’essentiel ! La plupart des miracles que nous voyons par exemple dans le livre des Actes ne répondent pas simplement aux besoins des membres de l’Église, mais aux besoins de l’Œuvre de l’Église à l’attention du monde !

De nombreux exemples illustrent cela dans le livre des Actes. Voyez par exemple la guérison au temple d’un homme âgé de plus de 40 ans et « boiteux de naissance » (Actes 3 :1 à 4 :22) ; un ange libérant les apôtres de prison afin qu’ils puissent continuer à prêcher (Actes 5 :17-26) ; les miracles de Philippe en Samarie (Actes 8 :5-8) ; la guérison d’Énée le paralytique (Actes 9 :32-35) ; la cécité d’Élymas le magicien (Actes 13 :8-12) ; ainsi que les guérisons et la protection divine dans l’île de Malte (Actes 28 :1-10). C’étaient bien plus que des miracles de réconfort, il s’agissait là d’actes divins destinés à valider le message des serviteurs de Dieu parmi les peuples du monde.

Nous devrions nous demander quel est le but principal des miracles dans l’Église. Il est vrai qu’ils apportent du réconfort et qu’ils sont une bénédiction, comme pour la famille du jeune Eutychus dans Actes 20. Ceux qui ont fait l’expérience de la guérison divine, rendue possible par les meurtrissures de Jésus-Christ (Ésaïe 53 :5 ; 1 Pierre 2 :24) et par l’onction du ministère (Jacques 5 :14-15), devraient être humbles, émus et reconnaissants d’avoir accès au trône même de Dieu dans les cieux, lorsqu’ils en ont besoin !

Mais nous ne devrions pas passer à côté de la vue d’ensemble en négligeant la propre réponse de la Bible à cette question. Les signes et les miracles sont tout d’abord une façon d’authentifier le message que Dieu nous ordonne de prêcher au monde. Voyons à nouveau la mission telle que rapportée dans l’Évangile selon Marc :

« Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris » (Marc 16 :15-18).

Notez que les miracles dans l’Église servent de « signes ». Le lexique de Thayer indique que le mot traduit par « miracle » signifie « miracles ou prodiges par lesquels Dieu authentifie les hommes envoyés par Lui » (“s?meion”, c’est nous qui accentuons). Jésus indiqua cela à propos de Son propre ministère lorsqu’Il s’adressa à Ses disciples, en disant que si quelqu’un ne voyait pas immédiatement la vérité qu’Il prêchait, il pourrait être amené à croire que Son message vient de Dieu grâce aux miracles qui accompagnaient Sa prédication (Jean 14 :11).

Il semble que de tels prodiges ne soient jamais suffisants pour consolider la foi à long terme (voir Jean 6 :26), autrement l’histoire de l’ancien Israël aurait été bien différente de ce que nous lisons dans le livre des Nombres. Ceux qui oublient le but principal de tels signes miraculeux – c’est-à-dire de renforcer l’Œuvre et de montrer au monde qui est derrière le message de l’Église de Dieu – ne peuvent pas s’attendre à ce que Dieu réponde à leurs demandes d’effectuer des miracles.

Une Église entière mue par un but divin

Cela était non seulement compris par les apôtres, mais aussi par tous les membres de l’Église du premier siècle.

Lorsque Pierre et Jean furent abordés au temple par les autorités, à cause de l’Œuvre, ils furent menacés et il leur fut interdit « de parler et d’enseigner au nom de Jésus » (Actes 4 :18). Ne vous méprenez pas ! Au premier siècle, ce n’était pas une menace en l’air. La vie même des apôtres était en danger. Lorsque Pierre et Jean revinrent dans la congrégation et qu’ils rapportèrent ces menaces, comment les membres réagirent-ils ?

« Ils élevèrent à Dieu la voix tous ensemble » et ils prièrent (verset 24). Il est intéressant de lire la prière en entier et de méditer à son sujet, mais notez en particulier la demande des membres : « Et maintenant, Seigneur, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, en étendant ta main, pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges, par le nom de ton saint serviteur Jésus » (versets 29-30).

Oui, même face à la persécution – la menace d’une arrestation, d’être battus, voire de mourir – ils ne se focalisèrent pas sur leur sécurité et leur protection, ce qui aurait pourtant été compréhensible. Ils se focalisèrent plutôt sur l’Œuvre ! Ils demandèrent à Dieu non seulement de s’assurer qu’ils ne fléchissent pas dans leur prédication, en restant forts dans la proclamation de l’Évangile, mais aussi de soutenir leur message avec Sa puissance.

En lisant cet exemple, nous devrions nous poser la question : lorsque nous demandons à Dieu de renforcer Son Église, avec plus de guérisons, de miracles et de dons spirituels, sommes-nous mus de la même manière en ayant notre mission à l’esprit ? En plus du réconfort que de tels miracles peuvent apporter, y compris en augmentant notre propre foi, demandons-nous aussi que le message du Christ à l’attention d’un monde mécréant et incrédule puisse être authentifié par ses habitants grâce à de telles actions surnaturelles ? Exprimons-nous de tels désirs lorsque nous prions à Dieu ?

Nos ancêtres spirituels, au premier siècle, n’étaient pas focalisés sur eux-mêmes, mais sur l’Œuvre. Et Dieu récompensa leur désir de secouer le monde avec Son message en ébranlant le sol où ils se trouvaient et en les remplissant de Son Esprit, afin qu’ils puissent parler avec force, comme ils le Lui avaient demandé (Actes 4 :31).

Se préoccupaient-ils de leur sécurité personnelle ? Bien sûr que oui ! Mais ils se préoccupaient davantage de prêcher le Royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ au monde. C’était au cœur de leur dévouement et de leurs désirs. Cette Œuvre était au cœur de ce qu’ils déposaient en prière devant le trône de Dieu.

Nous avons besoin de la “nourriture” du Christ !

Le dévouement de l’Église du premier siècle pour l’Œuvre fait écho à celui du Christ. Dans le récit de la femme rencontrée au puits, nous lisons une révélation importante concernant le cœur de Jésus-Christ, ce qui Le dirigeait et Le maintenait en vie. Après avoir parlé avec la Samaritaine et lui avoir révélé Son identité de Roi prophétisé pour le Royaume à venir, Ses disciples retournèrent vers Lui, s’inquiétant qu’Il puisse être affamé. Il était effectivement affaibli physiquement (Jean 4 :6), mais Il utilisa cette occasion pour leur expliquer et pour nous expliquer un point important.

« Mais il leur dit : J’ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas. » Alors qu’ils se demandaient ce qu’Il voulait dire, le Messie expliqua clairement : « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean 4 :32-34). Et au cas où quelqu’un aurait encore douté qu’Il parlait de prêcher la vérité à une population ignorante, Il compléta Sa réponse en leur disant de regarder le monde qui les entourait et d’apprendre à le voir de la même manière que Lui – comme un champ prêt à être moissonné (verset 35). Il indiqua que c’était maintenant le moment de moissonner, pas plus tard, et qu’ils devaient avoir un sens de l’urgence, sachant que l’Œuvre de cette récolte procure « des fruits pour la vie éternelle » à celui qui moissonne (verset 36).

Dans ce commentaire, Jésus évoqua une observation faite dans le livre de Daniel. Il fut dit à ce prophète que ceux qui prendront part à la première résurrection « brilleront comme la splendeur du ciel [et] comme les étoiles, à toujours et à perpétuité » dans leur nouvelle existence glorifiée (Daniel 12 :3). Ce même verset déclare aussi que les saints ressuscités sont « ceux qui auront enseigné la justice à la multitude ». C’est-à-dire, ceux qui auront fait l’Œuvre.

Dieu relie directement notre dévouement pour la mission du Christ avec le fait d’atteindre la meilleure résurrection et d’entrer dans Sa famille !

Est-ce surprenant ? Pensez-y. Si le fait de finir l’Œuvre de Dieu sur la Terre était la « nourriture » de Jésus-Christ pendant Son ministère, ce qui Le soutenait et L’alimentait, cela ne serait-il pas également la « nourriture » du Corps du Christ de nos jours ? N’est-Il pas le même hier, aujourd’hui et pour l’éternité (Hébreux 13 :8) ? Bien entendu, Il ne change pas !

C’est la raison pour laquelle M. Herbert Armstrong écrivit aux membres de l’Église il y a presque cinq décennies, le 18 novembre 1974 :

« Dieu nous a donné “l’Œuvre” à accomplir en tant qu’outil par lequel nous pouvons croître spirituellement, afin que nous puissions entrer dans Son Royaume au retour du Christ. En 47 ans, j’ai observé que seuls ceux dont le cœur était totalement dans l’Œuvre continuaient de vaincre et de croître spirituellement, et de persévérer. »

Ce mot « seuls » est très frappant ! Si nous voulons croître en tant que disciples à notre époque, nous devons croître en partageant le dévouement de Jésus-Christ pour atteindre le monde avec Son message, la bonne nouvelle du Royaume de Dieu. Si nous ne voulons pas adopter totalement le désir qui faisait avancer Jésus-Christ, la mission qu’Il décrivit comme étant Sa nourriture, alors nous ne pourrons pas vraiment accomplir l’exhortation de l’apôtre Paul qui déclara : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Philippiens 2 :5).

Le fait de négliger la nourriture du Christ affame le Corps du Christ et le conduit à la mort. Malheureusement, de nombreuses organisations qui prétendent être sous la bannière de « l’Église de Dieu » négligent l’Œuvre de Dieu. Certains prétendent que l’époque de l’Œuvre est terminée et que nous devons désormais préparer l’Épouse, comme si le fait d’accomplir l’Œuvre de notre futur Époux, dans ce monde et à Ses côtés, n’était pas un élément fondamental de notre préparation !

Comme M. Armstrong l’expliqua si clairement pendant son ministère, il existe deux voies : celle consistant à donner et celle consistant à prendre. Comment pourrions-nous considérer que nous suivons les pas de Jésus-Christ si nous sommes focalisés sur le fait de prendre notre propre salut au lieu de donner la vérité au monde ? En se focalisant sur nous-mêmes, nous risquons ironiquement de diminuer, voire de perdre, exactement ce que nous espérons obtenir !

Que pouvez-vous faire pour aider à répandre l’Évangile ?

Bien entendu, tout le monde ne peut pas être en studio et enregistrer des émissions du Monde de Demain, ou bien écrire des articles dans notre revue. Cependant, nous ne devrions pas minimiser la part que chacun d’entre nous peut effectuer.

Par exemple, bien que certains en dehors de l’Église se moquent de l’idée « de payer et de prier », un jour ceux-ci devront répondre à Dieu de leurs moqueries. Dans ce numéro du Journal, nous avons inclus quelques exemples des nombreux courriers, emails et commentaires en ligne que nous avons reçus de la part de gens touchés par l’Œuvre. Assurez-vous de les lire. Si vous avez prié pour l’Œuvre de Dieu et que vous faites tout ce que vous pouvez pour la soutenir, vous devez comprendre que vous avez joué un rôle dans chacune de ces réponses ! Aucune d’entre elles n’aurait été possible sans vos prières et votre soutien financier !

Notre Père est assurément enchanté lorsqu’Il vous entend formuler une demande concernant l’Œuvre qu’Il a ordonné à Son Fils et à Son Église d’accomplir. Tout comme Il fut assurément enchanté d’entendre Son Fils dire qu’Il devait accomplir l’Œuvre de Son Père, Il est également enchanté de voir que Son Œuvre est importante pour chacun d’entre nous ! Comme Jésus l’a enseigné : « Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Matthieu 6 :21). Peu importe le montant, nos dîmes et nos offrandes données avec des prières aident à diriger notre cœur vers l’Œuvre de Dieu. De très nombreux lecteurs sont surpris de recevoir gratuitement tout ce que nous leur envoyons, particulièrement ceux qui n’ont pas un centime à nous donner, et ils nous en remercient – ils vous remercient !

Mais nous pouvons faire bien davantage. Par exemple, n’oublions jamais la puissance de l’exemple personnel dans notre conduite chrétienne. Bien avant de venir à l’Église, j’avais entendu une déclaration qui est restée gravée dans ma mémoire : Votre vie sera peut-être la seule Bible qu’il sera donné à certaines personnes de lire. Beaucoup de ceux qui sont entrés dans l’Église de Dieu n’ont pas eu leur premier contact avec notre émission, notre revue ou notre site Internet, mais avec un membre de l’Église – parfois un collègue, un camarade de classe ou un voisin.

Dans Matthieu 5 :16, Jésus dit à chacun d’entre nous : « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux. » Notez qu’Il a dit « lumière » et non « porte-voix » ! Au début de notre appel, beaucoup d’entre nous ont fait l’expérience malencontreuse de pourchasser les gens avec la vérité dans notre envie dévorante de partager tout ce que nous apprenions, même s’ils ne demandaient rien. C’est Dieu qui ouvre l’esprit des gens et qui les choisit (voir Jean 6 :44). Nous ne pouvons pas les forcer à s’ouvrir. Cependant, c’est à nous de décider si notre exemple personnel sera un outil dans les mains de Dieu pour l’avancement de Son Œuvre ou un obstacle qu’Il devra effacer en travaillant avec les autres !

Cela étant, la vie que nous menons et l’exemple que nous établissons peuvent engendrer des questions. Nous avons alors la responsabilité d’être prêts lorsque ces moments se présentent. L’apôtre Pierre nous encouragea à être « toujours prêts à [nous] défendre avec douceur et respect, devant quiconque [nous] demande raison de l’espérance qui est en [nous] » (1 Pierre 3 :15). Au premier siècle, ceux qui étaient dispersés par la persécution de Saul étaient prêts de la sorte. Ils emportèrent avec eux la vérité divine et leur dévouement pour la propagation de l’Évangile. Ils n’avaient pas peur de parler de ces croyances aux autres (Actes 8 :3-4) !

Finalement, chacun d’entre nous participe à la mission du Christ sur la Terre en contribuant à l’unité de l’Église. Ceux qui divisent inutilement le peuple de Dieu causent du tort à l’Œuvre même pour laquelle ils ont été appelés. C’est un fait que Jésus comprenait bien. Il avait cela en tête au cours de la nuit où Il fut crucifié et cela Le poussa à prier Son Père à notre égard :

« Ce n’est pas pour eux seulement que je prie, mais encore pour ceux qui croiront en moi par leur parole, afin que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et comme je suis en toi, afin qu’eux aussi soient un en nous, pour que le monde croie que tu m’as envoyé » (Jean 17 :20-21).

Lorsque nous nous efforçons de maintenir l’unité dans l’Église, nous aidons à accomplir la prière de Jésus pour Son Œuvre et l’authenticité de cette dernière aux yeux du monde !

C’est notre tour – prenons le flambeau de la grande mission !

Alors qu’Il n’avait que 12 ans, Jésus dit à Ses parents, Joseph et Marie : « Il faut que je m’occupe des affaires de mon Père » (Luc 2 :49). À ce moment-là, Il s’entretenait avec ceux qui L’entouraient et ils étaient abasourdis par Sa compréhension des sujets en rapport avec Dieu (verset 47).

Nous devons aussi nous occuper des affaires de notre Père si nous nous considérons comme de véritables disciples du Christ. Bien que nos relations avec les frères et sœurs soient importantes, l’Église n’est pas un club social. C’est une organisation avec une mission divine : atteindre le monde avec l’Évangile du Royaume de Dieu.

C’est désormais notre mission et ce n’est pas optionnel.

Paul comprenait cela en écrivant : « Si j’annonce l’Évangile, ce n’est pas pour moi un sujet de gloire, car la nécessité m’en est imposée, et malheur à moi si je n’annonce pas l’Évangile ! » (1 Corinthiens 9 :16). Pierre et Jean comprenaient cela en affrontant ceux qui les menaçaient de torture et de mort parce qu’ils prêchaient l’Évangile : « Jugez s’il est juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à Dieu ; car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu » (Actes 4 :19-20). Et le reste de l’Église de Dieu – les familles et les membres appelés à faire partie du Corps du Christ – comprenait également cela. Comme nous l’avons vu, l’Œuvre consistant à atteindre le monde motivait leurs prières et inspirait leur exemple dans leurs relations avec les autres.

Les mains de ceux qui nous ont précédés, les porte-étendards du Christ dans cette mission, se sont passé le flambeau au fil des siècles jusqu’à notre époque. Nous devons désormais tenir fermement cette bannière et progresser sur de nouveaux champs de bataille et vers de nouveaux horizons. Si nous refusons de le faire, nous ignorons le sacrifice de tant de disciples avant nous – en trouvant des excuses et en cherchant à nous justifier. Nous laissons tomber cette bannière et d’autres la ramasseront.

Ceux qui ont été appelés par Dieu, et qui comprennent pourquoi ils ont été appelés maintenant et pas à une époque ultérieure, ne laisseront pas tomber leur mission. Ils s’y attacheront, ils brandiront cette bannière et ils iront de l’avant. Ils seront motivés par le désir de partager la plus grande nouvelle sur cette planète avec les milliards de gens qui en ont désespérément besoin.

Environ 2000 ans après que Jésus a donné cette mission à Son Église, elle nous incombe désormais. Mettons tout ce que nous avons, y compris notre vie, dans l’accomplissement de cette mission afin qu’à Son retour, nous puissions regarder notre Maître dans les yeux et L’entendre nous dire : « C’est bien, bon et fidèle serviteur. »