Année 2021   Mars-Avril Afficher en grands caractères

Ce que la Pâque enseigne au sujet des Pains sans Levain

par Wallace Smith
Pain et vin pris au cours de la Pâque

Alors que nous entamons une nouvelle saison des Fêtes de Printemps, il est important de reconnaître la nature « cumulative » des Jours saints annuels de Dieu et ce qu’ils représentent. Dans l’Église de Dieu, la plupart d’entre nous reconnaissent que les « fêtes de l’Éternel » données dans Lévitique 23 – observées par Jésus-Christ et par l’Église qu’Il a fondée – expliquent en détail le plan de Dieu pour le salut de l’humanité. Bien entendu, nous devrions focaliser notre attention sur les Jours saints et leur signification, mais l’attention que nous portons aux Jours des Pains sans Levain ne devrait pas nous empêcher d’apprécier pleinement les leçons de la Pâque.

La Pâque représente une étape importante – la première étape indispensable – sans laquelle le reste n’aurait plus aucun sens : le sacrifice de Jésus-Christ pour la rémission de nos péchés. Sans cette étape, il ne sert à rien de poursuivre avec ce que représentent les Jours des Pains sans Levain : l’élimination du péché de notre vie.

Il est extrêmement important de se souvenir de cette leçon de la Pâque lorsque nous abordons les Jours des Pains sans Levain. Jean écrivit sans ambages : « Nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier » (1 Jean 4 :19). La Pâque de l’an 31 apr. J.-C. démontre la profondeur de l’amour divin. Dieu prit l’initiative – alors que nous étions encore pécheurs (Romains 5 :8) – et Il prépara la voie pour une relation avec nous. Il était prêt à payer le prix ultime, le sacrifice de Son propre Fils, afin que le fossé abyssal du péché entre nous et Lui puisse être comblé. Voyez à quel point nous avons de la valeur à Ses yeux !

Le cadre de notre vie

Les Jours des Pains sans Levain représentent la seule réponse convenable que nous pouvons apporter à un si grand amour : l’accepter en obéissant et en montrant ainsi notre amour envers Dieu. Comme l’apôtre Paul l’a écrit : « Que dirons-nous donc ? Demeurerions-nous dans le péché, afin que la grâce abonde ? Loin de là ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? » (Romains 6 :1-2). La seule réponse convenable à un tel amour est de l’accepter et nous devons le faire en ayant la volonté d’obéir. Autrement, « comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut ? » (Hébreux 2 :3).

Mais nous échouons régulièrement dans nos efforts pour mener une vie d’obéissance. Probablement de moins en moins, au fur et à mesure que le temps passe et que nous apprenons à permettre davantage au Christ de vivre Sa vie en nous (Galates 2 :20), mais il nous arrive tout de même d’échouer. La parole de Dieu affirme que celui qui prétend ne jamais échouer est un menteur (1 Jean 1 :8, 10). Bien que nous fassions de notre mieux pour nous tenir à l’écart des maux de ce monde, la vérité est qu’en ayant été appelés à cette époque méchante, nous devons « naviguer à contre-courant », en cherchant à vivre notre engagement chrétien dans un monde farouchement opposé à nos efforts. Ce monde n’est pas encore celui de notre Père ! Pourquoi ? Car l’humanité, dans son orgueil démesuré, a choisi qu’il n’en serait pas ainsi. Comme nous le lisons dans les trois premiers chapitres de la Genèse, les êtres humains choisirent dès le tout début de suivre leur propre voie plutôt que celle de leur Créateur miséricordieux – un choix effectué en premier par Adam et Ève, puis qui fut répété par chacun d’entre nous dans nos propres voies et dans notre vie.

Les choix rebelles de l’humanité nous ont conduits au point de déclarer que nous n’avons pas besoin de Dieu pour bénir nos champs et faire prospérer nos récoltes, ou pour bénir les cieux afin qu’ils ne deviennent pas notre ennemi, ou encore pour bénir nos villes afin qu’elles soient sûres. Dieu nous a donné le libre arbitre moral, aussi doit-Il contempler patiemment la grande souffrance dans ce monde, pour lequel Il avait prévu une bien meilleure condition. Cependant, imaginez à quel point cela doit Le motiver – avec une passion que nous pouvons à peine saisir – dans Son désir d’établir la justice dans ce monde, une fois que l’humanité aura finalement appris les leçons tragiques que nous ne semblons comprendre d’aucune autre manière. Dieu attend avec anticipation le jour imminent où de telles calamités n’auront plus jamais lieu, grâce à Son intervention. C’est Son amour à notre égard, alors que nous étions encore pécheurs – l’amour qui a motivé Jésus-Christ à devenir notre Agneau pascal ! Nous devrions être émerveillés par cet amour, alors que nous nous efforçons de mener la vie représentée par les Jours des Pains sans Levain, en nous débarrassant du « levain de malice et de méchanceté » pour le remplacer par « les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Corinthiens 5 :8).

La vérité est que nous pouvons parfois commencer à nous sentir découragés et tristes en voyant à quel point – et à quelle fréquence – nous sommes en dessous de la mesure parfaite du Christ. Cependant, cette perspective triste et déprimante est trompeuse. Pourquoi ?

Car nous devons nous souvenir que les Jours des Pains sans Levain viennent après la Pâque ! Le cadre de notre vie, illustré par les Jours des Pains sans Levain, est basé sur l’amour que Dieu a montré précédemment pendant la Pâque !

Un engagement indescriptible

Paul proclama avec force :

« Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8 :38-39).

Croyons-nous à cette formidable déclaration ? Voyons-nous en Dieu un Père totalement dévoué pour nous aider à réussir ? Voyons-nous un Père dont l’objectif est de nous avoir à Ses côtés dans Son Royaume ? Croyons-nous notre Sauveur lorsqu’Il dit que Son Père « a trouvé bon de [nous] donner le royaume » (Luc 12 :32) ? Dieu est enthousiaste à l’idée de Son avenir avec nous !

C’est tellement important pour Lui – et pour Son Fils, Jésus-Christ – qu’ils endurèrent volontairement l’agonie de la Pâque. Oui, ce fut une agonie pour tous les deux. Dans sa brochure Jean 3 :16 : les vérités cachées du verset d’or, Gerald Weston attire notre attention sur le rôle du Père dans les événements de la Pâque. Si nous voulons mener avec réussite la vie représentée par les Jours des Pains sans Levain, nous devons comprendre le rôle du Père dans la Pâque et apprendre ce que cela nous enseigne.

Prenez l’exemple du « père des croyants ». Dieu avait prévu qu’Abraham et Isaac soient une représentation de Lui-même et de Jésus-Christ – ceux qui ne s’en rendent pas compte n’ont pas étudié le sujet ou ils n’ont pas d’yeux pour voir. Pourquoi le sacrifice d’Isaac fut-il une telle épreuve pour Abraham ? Car le fait de voir son propre enfant souffrir et mourir est la plus horrible des expériences qu’un être humain puisse endurer. Pouvez-vous imaginer à quel point ce doit être pire de savoir que la souffrance et la mort doivent venir de votre part ? Y a-t-il quelqu’un pour douter que ce fut une épreuve pour Abraham ?

Dans ce contexte, Dieu veut que nous considérions la fonction d’un père humain – un rôle qu’Il a créé – afin de comprendre notre Père céleste (par ex. Matthieu 7 :9-11). Grâce à ce parallèle, nous pouvons savoir que, pendant cette nuit de la Pâque, lorsque Son Enfant Lui demanda que « cette coupe s’éloigne de Lui » si c’était possible, ce dut être déchirant pour le Père de répondre « Non » à Son Fils. Cela dut engendrer une tristesse indescriptible pour le Père de voir Son Fils être battu et torturé, puis de devoir se détourner de Lui, afin de Lui permettre de devenir le sacrifice parfait et complet pour le péché, alors qu’Il était mis à mort sur le bois – avant que Son sang ne finisse par couler pour nos mauvaises actions, lorsqu’Il fut violemment transpercé par un soldat romain.

Alors qu’Il était sur le bois, crucifié comme un criminel pour nos péchés (Lui qui n’a jamais péché), le Sauveur cria d’une voix forte : « Eloï, Eloï, lama sabachthani ? », traduit dans Marc 15 :34 par : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Jésus citait le deuxième verset du Psaume 22 : « Mon Dieu ! mon Dieu ! pourquoi m’as-tu abandonné, et t’éloignes-tu sans me secourir, sans écouter mes plaintes ? »

Non pas que le Père n’aimait plus Son Fils à ce moment-là – Il Le connaissait et Il L’aimait de tout Son cœur depuis l’éternité, dans une relation de proximité et de confiance que nous pouvons à peine concevoir en tant qu’êtres humains. Mais cette distance entre eux était nécessaire, à cet instant, car elle fait partie du prix à payer pour le péché. Comme l’apôtre Paul l’a expliqué : « Celui qui n’a point connu le péché [c.-à-d. le Christ], il [le Père] l’a fait devenir péché pour nous, afin que nous devenions en lui justice de Dieu » (2 Corinthiens 5 :21). Cela ne signifie pas que le péché soit une sorte de « substance » en laquelle le Christ fut transformé. Cela signifie qu’au moment de la torture et de la mort, Il représentait la totalité de nos péchés qu’Il porta sur Lui-même. Puisque le péché nous sépare de Dieu, cette séparation d’avec le Père est un autre aspect de notre amende que le Fils était prêt à payer pour nous, afin que ceux qui se tournent vers Dieu n’aient plus à le supporter eux-mêmes. Paul écrivit que le Christ devint une malédiction à cause de nous, en prenant notre malédiction sur Lui, « car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois » (Galates 3 :13 ; cf. Deutéronome 21 :23).

Jésus-Christ n’avait rien fait pour mériter d’être maudit. Il n’avait rien fait pour mériter d’être séparé de Dieu. Il ne méritait pas la profonde solitude qu’Il ressentit pendant les derniers instants de Ses souffrances – lorsqu’Il ne sentait plus la présence de Celui dont Il n’avait jamais été séparé. Nous méritons cette solitude. Nos péchés nous séparent de Dieu. Cela faisait partie du prix à payer – et Il se chargea volontairement de ce fardeau afin que tous ceux qui se tournent vers Lui n’aient plus à le subir. Voyez combien le Dieu tout-puissant était prêt à traverser un tel supplice –Lui et Jésus-Christ considéraient que notre présence dans Leur Royaume en valait la peine. Qui êtes-vous, qui suis-je, pour mettre en doute leur engagement total afin que nous y parvenions ? Quel amour incroyable nous est révélé au travers de la Pâque !

La raison pour laquelle la Pâque arrive en premier

C’est dans le contexte du formidable amour de Dieu, exprimé par la Pâque, que nous entrons dans les Jours des Pains sans Levain – et nous ne devons pas oublier ce contexte ! Nous ne devons pas entrer dans les Jours des Pains sans Levain comme s’ils représentaient une grande « audition » pour le Royaume, au cours de laquelle Dieu nous regarderait de loin afin de juger si nous « allons y arriver ». Nous entamons ces jours en sachant que Dieu est avec nous et en étant conscients de tout ce qu’Il a fait pour nous assurer que nous le sachions – que nous sachions que nous savons – qu’Il s’est engagé pour nous et pour notre réussite, qu’Il nous aime et que même nos nombreux faux pas et nos écarts inévitables ne seront pas suffisants pour Le convaincre de nous abandonner. Le prix qu’Il a payé est bien trop grand pour abandonner aussi facilement. Certes, nous chutons, mais Il est toujours là pour nous relever et nous encourager à aller de l’avant.

Le christianisme contrefait de ce monde veut se glorifier dans sa compréhension incomplète et erronée de la Pâque, en rejetant la « suite de l’histoire ». Après la Pâque et l’action de Dieu à notre égard, nous devons agir en retour. Ceci est illustré par les Jours des Pains sans Levain : la repentance et l’engagement à ôter le péché de notre vie. Bien entendu, il est parfois difficile de mettre le péché hors de notre vie, mais nous ne devons jamais oublier que nous avons un Père et un Frère aîné qui sont à nos côtés dans cette lutte et qui, lorsque nous étions encore dans le péché, ont estimé que vous et moi en valions la peine. Leur mission ne s’arrêta pas avec la Pâque. Elle continue et nous devrions être persuadés « que celui qui a commencé en [nous] cette bonne œuvre la rendra parfaite pour le jour de Jésus-Christ » (Philippiens 1 :6). Pourquoi ? Car pour le Dieu de l’Univers, l’œuvre qu’Il accomplit en vous n’est pas une simple obligation. C’est un travail d’amour.

Beaucoup d’entre nous ont vu ou ont fait l’expérience de la difficulté et de l’écœurement qui peuvent émaner de la lutte contre la chair pour enlever le péché – cela se produit lorsque nous vivons la leçon des Jours des Pains sans Levain en perdant de vue la leçon essentielle de la Pâque. Nous avons besoin du contexte fourni par la Pâque au sujet de l’incroyable amour de Dieu pour chacun d’entre nous. Avec ce cadre fermement en place, la vie illustrée par les Jours des Pains sans Levain peut alors être joyeuse comme Dieu l’a prévue : une vie au cours de laquelle nous apprenons à nous nourrir du Christ et à Lui permettre, chaque jour davantage, de vivre Sa vie en nous.

La puissance d’un Père

Je conclurai cet article en partageant un souvenir qui m’a enseigné une grande leçon. Je l’ai mentionné à de nombreuses reprises et je pense que cela représente une chose importante à garder à l’esprit pendant cette formidable saison des Jours saints.

Un peu plus de vingt ans en arrière, ma famille (alors plus petite) et moi rendions visite à une tante de mon épouse à Waco, au Texas. Un de mes fils, qui avait alors trois ans, essayait désespérément de pédaler avec son petit tricycle sur la pelouse devant la cour pavée, mais il n’avançait pas. Il n’allait nulle part – il ne bougeait même pas d’un millimètre. Le gazon était un obstacle bien trop grand pour lui et ses petits muscles ne lui permettaient pas de surmonter cette situation.

En voyant sa frustration – il pleurait et il voulait abandonner – je lui dis que je pouvais l’aider à amener le tricycle jusqu’à la cour pavée où il pourrait facilement pédaler et avancer. Mais cela ne lui convenait pas – il voulait y arriver tout seul en pédalant. Ses cris et sa frustration s’amplifièrent.

Je vis alors une occasion de lui apprendre une leçon et je me mis d’accord avec lui. Je ne voulais pas qu’il abandonne et je lui dis que je le pousserais jusqu’à la cour, mais à une condition : qu’il n’arrête pas de pédaler. Je lui dis que je lui garantissais qu’il atteindrait la cour – ce dont il était incapable de faire par lui-même – tant qu’il continuerait à faire l’effort de pédaler.

Il sembla satisfait de la proposition et nous voilà partis. Il continuait de pédaler et j’étais juste derrière lui, en train de pousser le tricycle. Et il avançait ! Alors qu’il n’allait nulle part avec sa propre puissance, il progressait maintenant de façon constante grâce à la « puissance du père ».

Il s’est alors rendu compte de quelque chose. Après avoir parcouru une petite distance, il a levé les pieds. Il semblait se dire : « Chic, un voyage gratuit ! » – donc j’ai également arrêté de pousser. Mon but n’était pas de lui donner un « voyage gratuit ». S’il voulait édifier son caractère à cette occasion, il devait aussi faire sa part.

Le fait de se retrouver à l’arrêt lui enseigna vite la leçon, il se remit à pédaler et je recommençai à le pousser. L’objectif fut rapidement atteint – le tricycle n’était plus sur l’herbe, mais sur un sol lisse et pavé d’où il s’éloigna vite de moi en pédalant, car mon aide n’était plus nécessaire. (Je ne me souviens pas s’il me remercia, mais je vais supposer qu’il le fit.)

Était-il arrivé de lui-même jusqu’à la cour ? Pas du tout ! Il n’arrivait même pas à faire bouger le tricycle sur la pelouse. Tout l’effort venait de moi – la « puissance du père ». Cependant, s’il ne s’était pas battu – s’il n’avait pas persévéré en faisant sa part – je ne l’aurais pas poussé, car je recherchais l’édification de son caractère. Bien que je fusse celui qui fournissait la puissance et la force d’accomplir le travail, il devait aussi faire sa part, car mon objectif n’était pas d’atteindre la cour pavée, mais bien d’édifier le caractère de mon fils bien-aimé.

Voici la leçon que j’ai apprise et que j’espère ne jamais oublier : alors que nous pédalons vers le Royaume de Dieu, nous devons faire très attention à ne pas commencer à faire imprudemment confiance à notre propre force, sinon nous mourrons sur la pelouse. Il est tout aussi important de ne pas lever les pieds en espérant bénéficier d’un « voyage gratuit » – car nous mourrons aussi et nous n’accomplirons pas le but pour lequel notre Père veut que nous pédalions : prendre part à l’effort avec Lui alors qu’Il édifie notre caractère, nous Ses enfants bien-aimés.

Il veut que nous y arrivions. Il désire ardemment que nous réussissions. Mais nous devons continuer à pédaler.

Alors que nous entrons dans les Jours des Pains sans Levain, continuez à pédaler ! Mais n’oubliez pas qui vous pousse vers la cour pavée et soyez réconforté(e) en sachant que votre Père vous aime plus que vous ne puissiez même l’imaginer – Il vous amènera à destination si vous avez la volonté de continuer à pédaler.

Cette année, en révisant les leçons des Jours des Pains sans Levain, n’oublions pas ce que nous devrions avoir appris de la Pâque. Lorsque nous songeons à la vie éternelle que nous souhaitons hériter, la Pâque nous rappelle l’amour immense et incommensurable dont Dieu désire nous envelopper pour l’éternité. Une existence sans fin nous attend. Alors, cet amour, ce réconfort et cet encouragement deviendront notre réalité – une existence au cours de laquelle nous ne manquerons jamais de cet amour et nous ne craindrons pas d’en être éloignés.

La Pâque nous rappelle que notre Père tout-puissant et Son Fils ont accompli le sacrifice ultime pour que nous puissions demeurer avec Eux. Il est merveilleux de savoir que nous connaîtrons pour toujours la joie de leur amour et leur proximité dans la vie éternelle à venir.