Année 2015   Mai-Juin Afficher en grands caractères

La soif d’apprendre

par Marc Arseneault
Cérémonie de remise de diplômes

J’ai récemment lu l’histoire touchante d’un étudiant un peu à part, qui a obtenu son baccalauréat (diplôme de premier cycle universitaire au Canada) en biochimie à l’université Laval. Qu’y a-t-il de spécial là-dedans ? Eh bien, cet élève a reçu son diplôme à l’âge de 81 ans. Il explique : « Je me suis inscrit au programme de biochimie non pas pour le diplôme, mais pour avoir accès à tous les cours dans ce domaine. Si les étudiants optent en moyenne de faire 15 crédits par session pour obtenir leur diplôme trois ans plus tard, moi, j’ai fait le contraire, soit trois crédits par session pour obtenir mon diplôme 15 ans plus tard » (Contact, université Laval, automne 2012). Son épouse ajoute : « Il a toujours eu un besoin viscéral de connaître, de savoir, d’apprendre… » Bref, il avait soif d’apprendre.

Jésus-Christ déclara : « Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n’y entrera point » (Marc 10 :15). Une des caractéristiques des enfants est leur soif d’apprendre. Avez-vous déjà vu un enfant résoudre un puzzle ? La première tentative est laborieuse, il réfléchit, essaie, prend du temps. Mais une fois terminé, il regarde rapidement le résultat puis il le défait aussitôt pour recommencer. À chaque nouvelle tentative, il va de plus en plus vite et il s’amuse de plus en plus.

Les enfants ont aussi un désir ardent de pouvoir faire des choses – peu importe quoi – avec leurs parents. Avez-vous remarqué la joie d’un enfant lorsqu’il réussit à faire sa première crêpe, cuire un œuf ou préparer le petit-déjeuner ? Ou lorsqu’il réussit son premier solo de musique ? Ou encore lorsqu’il réussit son premier examen ?

Qu’en est-il de nous, en tant qu’adultes ? Avons-nous encore cette soif d’apprendre, quel que soit notre âge ? À quand remonte la dernière fois où vous avez appris quelque chose en mathématiques, en histoire ou en science ? Ou encore sur la conception d’un objet ?

Mais la question primordiale est la suivante : Avez-vous soif d’apprendre les voies de Dieu ? Quelle est la profondeur de votre connaissance de la Bible et de son message ?

Tout comme nos enfants veulent apprendre de nous, voulons-nous apprendre de notre Père ? Cherchons-nous à étudier la parole de Dieu – à ouvrir les pages de Son livre pour y lire Son mode de vie ? Le roi David désirait que Dieu lui enseigne Ses voies. Il écrivit : « Béni sois-tu, ô Éternel ! Enseigne-moi tes statuts ! » (Psaume 119 :12). Il ajouta : « Enseigne-moi le bon sens et l’intelligence ! Car je crois à tes commandements » (verset 66). Rien que dans le Psaume 119, David demanda dix fois à Dieu de lui enseigner Ses voies. Ce grand roi d’Israël avait un ardent désir d’apprendre de Dieu. « Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation. Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, car je les ai toujours avec moi […] Tes paroles sont douces à mon palais, plus que le miel à ma bouche ! […] Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » (versets 97-105).

Appliquez-vous ces paroles dans votre vie ? Avez-vous soif d’en apprendre davantage sur les commandements de Dieu et la parole divine ? La littérature publiée par l’Église du Dieu Vivant et l’étude de la Bible satisferont votre soif d’apprendre et d’acquérir la véritable connaissance du Sauveur et de Ses voies.