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Votre médaille d’or

par Dibar Apartian
(1916-2010)
Il y a tout juste dix ans, M. Apartian s’éteignait le 8 décembre 2010. Cet article est le dernier à être paru, après son décès, dans la revue anglaise, mais il n’avait encore jamais été publié en français. Nous espérons que vous apprécierez ces paroles encourageantes et pleines de sagesse, écrites par un homme âgé et malade qui se savait proche de la fin, mais qui gardait les yeux tournés vers le but.

Y a-t-il quelque chose dans la vie pour laquelle vous vous battriez de toute votre force ? Quelque chose pour laquelle vous feriez presque n’importe quoi pour réussir ? Y a-t-il une lutte que vous remporteriez – un prix que vous obtiendrez ? Visez-vous une médaille – une médaille d’or ? Quelle médaille d’or ?

Les Jeux Olympiques représentent le sommet de la gloire pour de nombreux athlètes – la réussite ultime. Nous y avons vu s’affronter des athlètes remarquables. Personnellement, je n’oublierai jamais la jeune championne de 16 ans Mary Lou Retton – une gyhttps://www.eglisedieuvivant.org/admin/settings.phpmnaste d’exception. Elle avait travaillé dur. Elle était extrêmement fatiguée, mais elle devait encore remporter la toute dernière épreuve – son dernier combat, façon de parler – pour obtenir la médaille d’or. Tout était contre elle. Je me souviens avoir entendu à la radio les paroles de son entraîneur : « Vas-y, petite. Vas-y. Donne tout ce que tu as. C’est maintenant ou jamais ! » Ses paroles sont restées gravées dans mon esprit. Comment pouvait-elle remporter un défi aussi insurmontable ?

La réussite demande de la détermination. Nous avons tous un but qui nous fait avancer. Pour certains, c’est une compétition sportive ; pour d’autres, c’est un combat contre une maladie grave. Il peut aussi s’agir de vaincre une faiblesse personnelle – une victoire tout de même. Dans le cas de Mary Lou Retton, elle devait fournir un effort surhumain. Avec toute la force qui lui restait, elle continuait d’entendre la voix de son entraîneur : « Vas-y, petite. C’est maintenant ou jamais. » Pour le plus grand plaisir de millions de téléspectateurs, elle remporta la victoire. Elle obtint la médaille d’or grâce à un effort extraordinaire. Si vous n’avez jamais entendu son histoire, faites une recherche sur Internet ou dans un livre sur le sport. Cela vous encouragera.

Même lorsque toutes les portes semblent être fermées dans la vie, il y a toujours une issue. Il est triste que tant de gens travaillent si dur dans la vie pour obtenir une médaille périssable et temporaire, en négligeant ce qui est permanent. En réalité, dans l’Église de Dieu, chacun d’entre nous se bat pour une médaille – pas une médaille d’or, mais une couronne impérissable. Cela requiert un effort aussi intense, dur et déterminé que la poursuite d’une médaille d’or aux Jeux Olympiques. Mais notre combat est un combat spirituel. C’est un combat pour la vie – pour la vie éternelle.

L’apôtre Paul écrivit avec force ces paroles au sujet de la détermination : « Ne savez-vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu’un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. Tous ceux qui combattent s’imposent toute espèce d’abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible ; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure ; je frappe, non pas comme battant l’air. Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même désapprouvé après avoir prêché aux autres » (1 Corinthiens 9 :24-27). Frères et sœurs, il arrive un moment où nous devons donner tout ce que nous avons, lorsque nous entamons notre dernier combat – notre dernier effort pour atteindre la ligne d’arrivée.

Chacune des sept Églises de l’Apocalypse a reçu une promesse de victoire. Chacune devait avoir les yeux fixés sur le but – et ne jamais les en détourner. « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3 :10-11).

Frères et sœurs, quels efforts entreprenez-vous pour vaincre vos faiblesses ? Si vous ne connaissez pas vos faiblesses, mettez-vous à genoux et demandez à Dieu de vous les montrer. Bien entendu, pour la plupart d’entre nous, nous n’avons pas de difficulté à les connaître, car souvent nos amis nous les font remarquer.

Notre vie devrait être remplie de joie, mais nous devons aussi prendre les choses au sérieux. Prenez votre vie au sérieux. Prenez votre appel au sérieux. Le Christ nous montre dans la Bible toutes les responsabilités qu’un membre de l’Église de Dieu doit assumer. Il nous donne le Saint-Esprit afin que nous puissions réussir. En clair, nous n’avons aucune excuse pour échouer. Cependant, comme la jeune athlète, nous devons avoir la volonté de faire de notre mieux en tout temps pour atteindre la réussite.

Souvenez-vous de ces paroles : « C’est maintenant ou jamais ! » C’est de cette manière qu’a vécu l’apôtre Paul après sa conversion. Il travaillait jour et nuit à l’accomplissement de l’Œuvre que Dieu lui avait confiée. A-t-il affronté des épreuves, de l’adversité et des revers ? Oui ! Il a eu son compte – et même plus que son compte : « Cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un, trois fois j’ai été battu de verges, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme. Fréquemment en voyage, j’ai été en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril de la part des païens, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi les faux frères. J’ai été dans le travail et dans la peine, exposé à de nombreuses veilles, à la faim et à la soif, à des jeûnes multipliés, au froid et à la nudité. Et, sans parler d’autres choses, je suis assiégé chaque jour par les soucis que me donnent toutes les Églises. Qui est faible, que je ne sois faible ? Qui vient à tomber, que je ne brûle ? » (2 Corinthiens 11 :24-29).

Quelle vie Paul a endurée ! Quelles souffrances ! Quelles épreuves ! Cependant, à travers chacune de ses expériences, il a combattu comme si c’était maintenant ou jamais. Il travailla dur afin d’établir un bon exemple pour nous. Il laissa le Saint-Esprit en lui le renforcer et le guider. Il ne céda jamais au désespoir. Comment fut-il capable d’accomplir tout cela ? En se focalisant sur la puissance du Saint-Esprit : « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné ; au contraire, son Esprit nous remplit de force, d’amour et de sagesse » (2 Timothée 1 :7). Et c’est cet Esprit, le Saint-Esprit de Dieu – l’Esprit d’amour et de sagesse – qui permit à Paul d’accomplir la mission de sa vie : « Car pour moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ approche. J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4 :6-8).

Comprenez-vous ces paroles d’encouragement ? La vie de Paul est un exemple pour chacun d’entre nous. Sa récompense sera la nôtre si nous suivons son exemple. Tout dépend du but que vous poursuivez. Est-il périssable ou éternel ? Est-il égoïste ou destiné à aider votre prochain ? Que souhaitez-vous accomplir dans ce monde ? Si vous êtes en quête de quelque chose, que cherchez-vous ? Quelle sorte de médaille d’or voulez-vous décrocher ? Le Christ a dit : « Le royaume des cieux est encore semblable à un trésor caché dans un champ. L’homme qui l’a trouvé le cache ; et, dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il a, et achète ce champ. Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand qui cherche de belles perles. Il a trouvé une perle de grand prix ; et il est allé vendre tout ce qu’il avait, et l’a achetée » (Matthieu 13 :44-46).

Assurément, la vie n’est pas toujours facile. Il ne fait aucun doute que l’adversaire – Satan le diable – essaiera de nous empêcher à la fois de faire notre part, de lui résister et de nous souvenir de la phrase : « Vas-y. Donne tout ce que tu as. C’est maintenant ou jamais ! »

Nous lisons dans l’épître aux Romains : « J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous […] Que dirons-nous donc à l’égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Lui qui n’a point épargné son propre Fils, mais qui l’a livré pour nous tous, comment ne nous donnera-t-il pas aussi toutes choses avec lui ? Qui accusera les élus de Dieu ? C’est Dieu qui justifie ! Qui les condamnera ? Christ est mort ; bien plus, il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Sera-ce la tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou la nudité, ou le péril, ou l’épée ? selon qu’il est écrit : C’est à cause de toi qu’on nous met à mort tout le jour, qu’on nous regarde comme des brebis destinées à la boucherie. Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 8 :18, 31-39).

Ce sont des paroles de vérité. Dieu est notre Père et notre Pourvoyeur – notre Entraîneur. Il nous dit à chaque instant : « Donne tout ce que tu as. Vas-y. C’est maintenant ou jamais ! » Nous ne savons pas ce qui peut se passer d’un moment à l’autre. Cependant, nous savons que Dieu est toujours juste, toujours bon, toujours prêt à aider – à nous rappeler : « Vas-y. C’est maintenant ou jamais. » Nous vivons dans les derniers jours. Plus que jamais auparavant, nous pouvons voir les signes de la fin des temps, que le Christ a annoncés dans Matthieu 24. Nous voyons une augmentation des guerres, des catastrophes et des événements sensationnels, qui nous montrent que le retour du Christ est proche – peut-être plus proche que nous le pensons.

Satan et ses démons sont furieux contre l’humanité (Apocalypse 12 :12). Si c’était possible, ils voudraient détruire ceux que Dieu a appelés aujourd’hui. Mais ne craignez pas. Dieu est plus fort que n’importe quel adversaire. Avec l’aide de Dieu, nous aurons toujours la garantie de recevoir notre médaille d’or incorruptible. Si Dieu est votre Père – et si le Christ est votre Maître et votre Seigneur – vous n’avez pas à craindre. Vous aurez toujours la force de réussir – et vous aurez l’assurance divine de réussir. Lisez Jacques 4 :5-8. Ces instructions sont indispensables pour atteindre le but suprême. Ce sont des paroles de vie qui vous aideront à réussir, quelles que soient les difficultés que vous rencontrerez.

Le temps passe très vite. L’humanité est à fois découragée par des épreuves sans précédent et stimulée par de phénoménales découvertes scientifiques. Jamais auparavant les êtres humains n’ont fait autant d’avancées technologiques que pendant le siècle écoulé. De nos jours, un enfant n’est pas surpris d’entendre parler d’inventions qui auraient sidéré ses grands-parents. Voyager sur la Lune ou parler avec quelqu’un à l’autre bout du monde sont maintenant des réalités ! D’une certaine manière, les gens sont immensément bénis aujourd’hui, mais ils sentent qu’il leur manque quelque chose – et ce qui leur manque est ce qu’il y a de plus essentiel.

Jamais auparavant la société humaine n’a connu autant de troubles mentaux, d’angoisse et de stress. Pour des millions de gens, la violence, la souffrance et la douleur font partie de leur quotidien. Mais si nous avons les yeux tournés vers le Christ – si nous sommes convaincus que le Christ est avec nous et qu’Il ne nous abandonnera jamais – nous aurons toujours l’assurance de la victoire. Souvenez-vous toujours que le Christ – Celui qui donna Sa vie pour nous – est votre vie. Il est notre Entraîneur qui nous guide et qui nous dit : « Vas-y. C’est maintenant ou jamais. Donne tout ce que tu as. »

Souvenez-vous des paroles du Christ : « Voici, l’heure vient, et elle est déjà venue, où vous serez dispersés chacun de son côté, et où vous me laisserez seul ; mais je ne suis pas seul, car le Père est avec moi. Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde » (Jean 16 :32-33).

Voyez l’épreuve de Job. Il aimait Dieu et il menait une vie confortable. Soudainement, Job fut frappé par une série de terribles tragédies et il n’en connaissait pas la raison. Les Écritures décrivent son attitude alors qu’il était dans la souffrance : « Alors Job se leva, déchira son manteau, et se rasa la tête ; puis, se jetant par terre, il se prosterna, et dit : Je suis sorti nu du sein de ma mère, et nu je retournerai dans le sein de la terre. L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! En tout cela, Job ne pécha point et n’attribua rien d’injuste à Dieu » (Job 1 :20-22).

Ce sont des paroles de courage et de détermination. Job n’a jamais voulu abandonner. Il pouvait voir la main de Dieu et il se souvenait de Ses bénédictions pendant l’épreuve. Lorsque les amis de Job arrivèrent pour lui rendre visite, ils furent tellement émus par sa condition qu’ils ne surent pas quoi dire pendant sept jours, tellement Job souffrait. Même l’épouse de Job en arriva à lui dire d’abandonner son combat, d’abandonner Dieu et de ne plus croire en Lui. Mais Job a répondu : « Tu parles comme une femme insensée. Quoi ! nous recevons de Dieu le bien, et nous ne recevrions pas aussi le mal ! En tout cela, Job ne pécha point par ses lèvres » (Job 2 :10).

Job comprenait qu’il devait puiser dans toutes ses forces pour garder le cap et qu’il devrait accomplir un effort surhumain. Il savait qu’il ne pouvait pas se permettre de se décourager et qu’il devait aller de l’avant avec détermination.

Dieu était toujours avec Job. Il l’aida pendant ses épreuves et ses tests. Il connaît l’avenir mieux que n’importe quel homme. Lorsque nous faisons la volonté de Dieu – lorsque nous nous souvenons de Ses ordonnances, Ses lois, Ses commandements et que nous les mettons en pratique – nous serons toujours victorieux, comme Job.

Job était impliqué dans un combat spirituel pour une médaille d’or impérissable. Il ne pouvait pas se permettre de succomber à la faiblesse et d’abandonner. Malgré ses souffrances, ses douleurs et tout ce qu’il avait perdu, il ne cessa jamais de vivre comme un véritable serviteur de Dieu. Une fois que ses yeux spirituels furent ouverts – lorsque ses oreilles spirituelles furent capables d’entendre l’avertissement de Dieu – il reconnut ses péchés, ses fautes et ses faiblesses, et il fut doublement béni. Il retrouva tout ce qu’il avait perdu – et bien davantage – mais seulement après avoir répondu à Dieu qui lui demandait : « Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ? » (Job 38 :2). Et voici la réponse de Job : « Oui, j’ai parlé, sans les comprendre, de merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas […] Mon oreille avait entendu parler de toi ; mais maintenant mon œil t’a vu. C’est pourquoi je me condamne et je me repens sur la poussière et sur la cendre » (Job 42 :3, 5-6).

Frères et sœurs, souvenons-nous des paroles du roi David : « Fais de l’Éternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire. Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira […] Laisse la colère, abandonne la fureur ; ne t’irrite pas, ce serait mal faire. Car les méchants seront retranchés, et ceux qui espèrent en l’Éternel posséderont le pays » (Psaume 37 :4-5, 8-9).

Dieu nous appelés dans Son Église afin que nous obtenions la victoire et une médaille d’or impérissable. Il est temps de nous mettre à l’ouvrage – de nous donner les moyens et d’aller de l’avant de toute notre force : « C’est maintenant ou jamais ! »

Dibar Apartian
Dibar Apartian (1916-2010)